TWIN MIRROR – Test PS4

Quelle année 2020 pour le studio français DONTNOD, moins de 4 mois après le très bon « Tell Me Why ». Les frenchies reviennent sur le devant de la scène avec leur nouveau jeu : Twin Mirrors. Fini le temps de l’adolescence avec les « Life is Strange » ou « Tell Me Why »…

En changeant la formule du jeu et en proposant un contenu plus adulte est-ce que la mode du jeu narratif avec répercussions sur le scénario se renouvelle-t-il ?

DE QUOI CA PARLE ?

Vous incarnez Sam Higgs, reporter, vous retournez dans la ville de Brasswood où vous n’êtes pas bien vu par l’ensemble des habitants à cause d’un article sorti deux ans auparavant. 2 ans sans êtes retourné dans cette ville toxique, Sam y retourne par obligation, son meilleur ami est mort dans des circonstances très louches. Lors de la veillée, Sam ayant consommés beaucoup trop de pintes se réveille dans sa chambre d’hôtel avec sa chemise en sang. Que s’est-il réellement passé ? Comment le reporter s’est retrouvé dans cet état ?

Pleins de questions où il va falloir trouver les réponses, pour ne rien gâcher au plaisir de jeu et pour découvrir l’histoire, je ne dirai plus rien sur le scénario.

UNE SENSATION DE DÉJA VU !

Comme tous les jeux narratifs, que vous soyez adeptes de Telltale Games, des Chevaliers de Baphomet ou de l’ensemble des jeux DONTNOD. Vous ne sera pas perdu, on retrouve ses marques très rapidement avec les différents choix d’actions, d’observation et de dialogues.

Le jeu est très lent et s’aborde avant tout comme une enquête, c’est un véritable Thriller Psychologique où vous allez devoir découvrir ce qui s’est passé avec votre meilleur ami.

UN GAMEPLAY CLASSIQUE ET EFFICACE !

Comme dit plus haut, le jeu reste très classique dans sa façon de jouer, pour un jeu narratif, le joueur ne sera pas perdu et prendra vite ses marques. Là où le jeu essaie de prendre des risques et proposer une enquête interactive est l’utilisation de votre palais mental.

LE PALAIS MENTAL… KESAKO ?

Durant toute la durée du jeu, quand vous serez en présence de certaines scènes, vous allez vous mettre en mode MEDIUM pour découvrir ce qu’il s’est passé où anticiper certaines actions. Ces sections ressemblent aux moments d’enquêtes dans « Batman Arkham Knight » où vous pourrez réfléchir à plusieurs hypothèses pour avancer dans l’histoire ou créer une diversion. Pas simple à prendre en main au début car aucunes réelles indications, vous vous y ferez au fur et à mesure du jeu. Ce n’est PAS révolutionnaire mais on souligne le souhait de varié le gameplay pour ne pas ennuyer le joueur malgré une durée de vie courte.

IL EN A UN AUTRE …

Vous allez rencontrer énormément de personnes tout au long de votre aventure, chacun est bien écrit et à son caractère à part. Mais il y a un personnage qui est très important durant l’histoire, il s’agit votre alter ego, Sam est le seul à le voir comme Al dans Code Quantum.

Cette conscience vous aidera sur certains choix, certains seront de bons conseils, d’autres un peu moins. Vous verrez aussi la différence au niveau des sous-titres qui seront jaune et blanc. La grande force est de s’’attacher à un personnage qui, au final n’existe pas.

On apprécie le travail de DONTNOD de nous transporter dans une histoire avec des personnages bien travaillés. Malgré des efforts pour dynamiser le concept du jeu narratif, Twin Mirror reste assez classique dans sa forme. Ce thriller psychologique arrive à nous transporter dans tout le long de l’enquête avec des certains twists bien trouvés, on regrettera juste que la fin soit expéditive.

Les habitués du genre apprécieront le jeu qui se fait pour une fois on ONE-SHOT mais, qui sera moins mémorable qu’un Tell me why ou un Life is Strange. À réserver aux fans du genre.

Test réalisé par Aurélien