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NIER:AUTOMATA – Test PS4 Pro

Posté dans Jeux-vidéo - PS4 - PS4 PRO Le 4 avril 2017 par Max Leleu

Le mois de mars est tellement riche en jeux video qu’on ne sait plus où donner de la tête. Entre Horizon Zero Down sur PS4 et The Legend of Zelda sur WiiU/Switch, NieR:Automata tente de se faire une place dans le top 5 des jeux du mois. Attendu depuis longtemps par ceux qui avaient commencé l’aventure sur PS3 avec Nier (peu apprécié par la critique mais salué par les joueurs) NieR:Automata arrive donc en exclusivité sur PS4. Si tout comme moi, vous n’avez jamais touché à Nier, ça ne fait rien. L’histoire de NieR:Automata se passe des siècles après Nier. Pour les fans de Nier, des éléments, objets et autres seront glissés en guise de clin d’œil. Je vous le dis franchement, j’ai pris mon pied à jouer à ce NieR:Automata en compagnie de notre chère androïde 2B. Et c’est ici que je vais vous expliquer pourquoi.

Un scénario bien huilé

Pour commencer, l’histoire de NieR:Automata est simple. Des aliens ont pris possession de la Terre depuis de nombreuses années à l’aide de robots. L’humanité, se trouvant en position de faiblesse, s’est réfugiée sur la Lune. Une unité de d’androïdes appelé YoRHa a pour mission de nettoyer la Terre de tous ces robots. C’est avec les armes de la jolie 2B que vous commencerez l’aventure. En tout cas, pour apprécier au maximum ce qu’apporte Nier:Automata, il vous faudra faire le jeu au moins 5 fois, car il possède plusieurs fins différentes et de plus après avoir accompli l’aventure avec 2B, en rejouant un new game +, ce sera au tour de 9S, l’androïde qui accompagnait 2B. Et par la suite ce sera au tour d’A2, mais je ne vous en dis pas plus. NieR:Automata soulève de nombreuses questions sur la condition humaine et des robots, si les machines peuvent ressentir des émotions et la relation entre 2B et 9S sont au cœur de l’histoire.

2B or not 2B : la question ne se pose plus

Pointons du doigt l’esthétique des personnages et surtout ce qu’ils ont en tête. Ce sont des robots dépourvus d’émotions, 9S se fait tirer les bretelles par son chef lorsqu’il exprime un peu trop ce qu’il ressent ou son point de vue. Quant à 2B, on est face à un personnage froid et glacial qui repousse toutes émotions, son caractère nuance à sa stature de petite poupée avec sa jupette qui vole au moindre vent. PlatinumGames va jusqu’au bout dans ce caractère froid et peu aimable, car si vous baissez un peu trop la caméra, 2B s’échappera de votre regarde de coquin (trophée à la clef). Mais il faut surtout se méfier des apparences, avec un gameplay très soigné, 2B ne fait pas dans la dentelle. À l’aide de son pod, on peut tirer sur l’ennemi en même temps que 2B lui assène des coups, légers et ou faibles, à l’aide de ses armes (épées, lances et poings). Le pod pourra aussi frapper avec une attaque que vous aurez configuré par la suite (du genre laser ou coup de marteau). Deux autres pods sont à retrouver dans la map ce qui vous permet d’échanger en cours de combat, de même pour les armes. Platinum games pousse le vice jusqu’au bout dans cet univers robots et programme avec l’amélioration de 2B avec des puces augmentant vitesse, force et autre. Surtout ne faites pas comme moi, à vouloir enlever toute les puces dont celle du système de l’android. Plus d’OS, plus de 2B. Assez drôle. De même, la sauvegarde se fait via un routeur qui sauvegarde vos données et si vous mourrez, vos données sont transférées vers un nouveau corps. L’ancien inerte peut être récupéré ou réparer. De même, les corps des autres joueurs si le réseau est activé.

Une caméra dans tout les sens

Parlons de cette direction artistique qui est à tomber. Oui, je vous l’avoue, NieR:Automata mélange les genres entre RPG, beat’em all, shoot’em all et jeu de plateformes. On passe de l’un à l’autre sans s’en rendre compte et avec finesse. L’histoire commence avec 2B dans son vaisseau en mode tir vu du dessus puis passe à la troisième personne. Et tout le long, c’est comme ça, on change de point de vue en fonction du scénario et de l’action. On passe d’un exploration avec une vue « normale » en 360° et on passe à un combat avec un boss en mode 2D à la Street Fighter. Et ça marche. Alors même si les graphismes ne sont pas ouf, le jeu a le mérite d’avoir ces framerates constants et ainsi avoir une bonne fluidité de jeu surtout durant les combats. Un monde ouvert, mais pas trop ne nous frustre pas pour autant, car il y a tellement à faire sur cette carte avec ces quêtes à la RPG. Après un premier run du jeu, c’est aux commandes de 9S que vous vivrez l’histoire une deuxième fois. Mais le gameplay change un peu, en effet 9S a la faculté de pouvoir pirater les robots pour les détruire ou bien les contrôler. Très utile pour mettre un terme au combat rapidement. Des pans d’histoires se débloquent pour mieux comprendre le scénario tordu de NieR:Automata. 

NieR:Automata est un jeu beau, riche et dingue. Avec son gameplay qui n’est pas non plus novateur en terme de graphismes et de gameplay, mais il y a ce truc qui fait qu’on accroche. L’univers, les personnages et la musique font qu’on en redemande. Les changements de vues sont à tomber par terre en passant de la vue plateforme à la Mario à une autre vue plus basique fait avec le plus de naturel possible. Avec son scénario à trous, on est obligé de faire et refaire et re-refaire, les parties ne se ressemblant pas en fonction de 2B et de 9S. PlatinumGames ajoute une vraie nécessité à rejouer à NieR:Automata. Et ça, on aime! Bref, c’est mon coup de cœur PS4 du moment.

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Ecrit par Max Leleu

Grand fan de jeux vidéos, cinéma et pop culture. Je partage ici mes impressions et mes coups de cœur...

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