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TUROK : le test!!!

Posté dans Autres Le 2 décembre 2008 par Anthony Cocain
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Turok faisait son apparition dans le monde du jeu video et plus précisément du FPS en 1997 sur PC et N64. Personnellement, c’est avec ce premier opus que j’ai découvert la licence Turok. Jusqu’en 2002, six versions de Turok sur différentes plateformes ont vu le jour, avec plus ou moins de succès (plutôt moins d’ailleurs…). Quand Touchstone et Propaganda Games ont décidé de profiter de la puissance des machines actuelles pour ressortir Turok des cartons, on avait de quoi se demander si ça ne serait pas l’épisode de trop… mais après quelques heures de jeu, on se dit que Turok revient en assez bonne forme… voici mon test sur PS3…

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Je l’ai appris il y a peu : Turok est inspiré d’un personnage de comics américain apparu pour la première fois en 1954. Le personnage de Turok est une brute amérindienne qui manie le couteau et l’arc comme personne pour affronter divers dinosaures à travers la jungle… que de finesse… La version 2008 renoue avec cette trame originelle. L’aventure démarre alors que Turok et ses équipiers de la Whiskey Company s’apprêtent à atterrir sur une planète sensée abriter une faction terriblement dangereuse baptisée Wolfpack. Cette dernière est dirigée par un homme du nom de Roland Kane, en réalité l’ancien mentor de Turok que notre héros a abandonné pour cause de désapprobation de ses actions immorales. Mais avant que le vaisseau transportant votre escouade ne puisse se poser, un missile est tiré et l’atterrissage en catastrophe apparaît comme inévitable… au dessus d’une jungle hostile… évidemment… 

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Evanoui, vous vous réveillez enfin ; vous êtes toujours dans le vaisseau, sans arme, et l’aventure commence. Vous devez suivre vos collègues à travers la carcasse fumante du vaisseau. Les explosions retentissent ça et là, des ouvertures s’obstruent, à vous de vous frayer un chemin. Cette scène de transition est anecdotique et (normalement) il ne vous arrivera rien si vous suivez le chemin qui s’offre devant vous. Une fois sorti du vaisseau, vous voilà au cœur d’une jungle moite et brumeuse… Votre mission commence réellement : vous devrez donc progresser jusqu’au QG de votre ancien mentor, affrontant dinosaures et gardes bien armés. Vous démarrez avec la présence d’un coéquipier, souvent utile pour protéger vos arrières, mais au cours de l’aventure vous serez souvent livré à vous-même.

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Le scénario évolue bien à travers la rencontre des dinosaures et d’un impressinonant T-Rex et l’arrivée vers le QG gardé par des hommes armés jusqu’au dent. Sur votre route, vous obtiendrez de nouvelles armes au fur et à mesure, une simple mitrailleuse ou un revolver, puis un couteau essentiel lorsque vous n’aurez plus de munitions et pour arriver à bout d’un dinosaure au corps à corps. Puis ensuite, vous trouverez le fameux arc et ses flèches pour tuer un ennemi de loin et sans bruit. Certaines de ces étapes seront illustrées par des flash-backs dans l’esprit de Turok, mais malheureusement, ces éléments scénaristiques s’essoufflent vite pour passer à de l’action pure, dure et gratuite… dommage.

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Globalement, Turok ne brille pas par son originalité : c’est un FPS classique, on avance, on tire sur tout ce qui bouge, on ramasse une arme, on peut en tenir une dans chaque main (rien de nouveau), on lance une grenade, etc.. L’unique originalité repose sur l’attaque des dinosaures, ennemis peu communs dans le jeu video et impressionnants qui plus est. Ceux-ci sont plus ou moins gros et n’hésiteront pas à vous sauter dessus. Dans ce dernier cas, Turok sera jeté en arrière, vous verrez ses pieds en l’air sur l’écran, la vue se trouble, l’écran rougit, à vous de réagir par une salve de mitraillette ou bien par une attaque au couteau qui donnera lieu à un quickevent (actionner les commandes à l’écran pour gagner le duel). Ces phases là sont très convaincantes avec une vue extérieure sur Turok et son « concurrent ». Il est intéressant également de voir certains dinosaures herbivores vaquer à leur occupation ou bien être attaquer par un vélociraptor sous vos yeux. Vous pouvez les ignorer, ou bien participer à l’action. Aussi, vous pourrez attirer les dinosaures vers vos ennemis (notamment à l’aide de fusées éclairantes), etc.. Toutes ces phases « dinosaure » sont l’atout principal de Turok mais ne suffise pas vraiment à l’intérêt global du jeu car une bonne partie du jeu se passe dans la base, sans dinosaure et dans des décors plutôt austères… En effet, si les phases de jungle sont plutôt convaincantes graphiquement et par leur ambiance, il n’en est pas de même pour les phases en intérieur. Les décors sont anguleux, peu variés avec des couleurs ternes et des textures simplistes. Le contraste est grand entre la jungle et cet intérieur et on a qu’une hâte, en sortir… Mais pour en sortir, il va falloir ruser. Heureusement, les différents chapitres se succèdent avec suffisamment de différences : on passe d’une base à la jungle, puis une grotte, puis un paysage rocheux, etc .. Certains passages se révèlent extrêmement difficiles, la faute à un nombre impressionnant d’adversaires et à des points de sauvegardes parfois trop espacés. Ceci est d’autant plus agaçant que certaines phases sont trop faciles. L’inégalité dans cette difficulté est un défaut notable. 

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Le mode solo demandera une petite dizaine d’heure en mode normal pour arriver à la fin, ensuite s’offre à vous un mode online relativement fourni. Par exemple, il est possible de se lancer dans trois missions en mode coopératif dans lesquelles jusqu’à quatre joueurs peuvent être impliqués. Bien entendu, les options classiques du jeu en ligne sont elles aussi présentes avec des parties de type Match à mort (seul ou en équipe), Capture du drapeau, Assaut capture du drapeau, et War Games. Elles peuvent rassembler jusqu’à seize joueurs et présentent la particularité de faire apparaître des dinosaures et autres insectes contrôlés par la console : vous devrez donc non seulement garder un œil sur l’équipe adverse, mais aussi sur ces adversaires inattendus…

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Techniquement le jeu souffre de plusieurs problèmes techniques. Tout d’abord, le tearing (saccades) omniprésent qui affaiblit le rendu final lors de mouvements rapides de la caméra. Viennent ensuite les ralentissements avec notamment des temps de chargement un poil trop long et souvents effectués au mauvais moment. Graphiquement, comme dit plus haut, la jungle est vivante et convaincante mais le décors est très peu interactif. Les alliés de Turok sont quant à eux correctement réalisés mais souvent identiques. A noter également que leur IA n’est pas pointue : soit vous tirerez sur un soldat rêveur, comme un pigeon, soit un soldat vous foncera dessus tête baissée… Les dinosaures sont en revanche réussis, aussi bien dans les textures utilisées que dans leurs mouvements.

Turok reste un FPS relativement banal qui risque d’avoir du mal à s’imposer face à la concurrence actuelle. Cependant, il sait offrir quelques originalités et un certain plaisir de jeu. Il est toutefois agrémenté d’un mode online et de l’intérêt qu’auront les fans de la licence à retrouver leur Turok préféré. En revanche, on se répète, mais comme trop de jeu sur PS3, Turok n’atteint pas le niveau technique digne de la console (en tous cas pas tout le long du jeu…) et on attend beaucoup plus de la console de Sony…

SITE OFFICIEL DE TUROK 

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Ecrit par Anthony Cocain

Créateur du blog, webmaster, rédacteur, testeur... depuis 2006. Joueur depuis... les 80's... Je souhaite partager avec vous ma passion du jeu video à travers son histoire et son actualité avec tests, news, previews, reportages...

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