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Gears of War : le test PC

Posté dans Autres Le 16 novembre 2007 par Anthony Cocain
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0e3ff90d9aa41c802a997007c9aab44d.jpgPhénomène videoludique depuis un an sur Xbox 360, Gears Of War est un titre incontournable. Un an après donc, Gears Of War arrive sur PC et pour de nombreux joueurs fans de FPS, la question est de savoir si ce jeu est à préférer aux bombes qui arrivent comme Call Of Duty 4, Crysis ou encore Unreal Tournament III… 

« Des cris, des bruits étranges habitent ma tête depuis quelques temps déjà… Des gouttes tombent sur mon visage, des gouttes d’eau… en tous cas je l’éspère… Car au-dessus de moi, de l’autre côté du plafond grillagé, des créatures immondes m’observent de manière frénétique… Tout à coup, une voix familière, la porte de ma cellule s’ouvre, un coéquipier vient me chercher… l’aventure commence…Deux chemins possibles, plus ou moins mouvementés, je fais mon choix… arrivé dans une grande salle j’observe le ciel, un hélicoptère vient de nous survoler, larguant une bombe sur le bâtiment. Et bien vite, je fais connaissance avec l’ennemi… me ruant derrière un bloc de pierre, j’amorçe le combat contre les Locustes … »

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Voici donc un court récit de l’entrée en matière du jeu. Simple et efficace, Gears Of War est un concept qui n’a pas bougé depuis la version Xbox 360. Epic Games nous invite donc à entrer dans la peau d’un soldat d’élite incarcéré pour insubordination nommé Marcus Fenix. Les temps sont durs pour l’espèce humaine et alors que la guerre contre les Locustes fait rage, Fenix renaît en quelque sorte de ses cendres : il est libéré et rejoint dans la foulée le service actif pour aller dégommer du Locuste. La Terre n’est plus qu’un vaste champ de ruines et la situation semble bien désespérée. Bien sûr, notre ami Marcus espère bien sauver la race humaine… 

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Quand un ennemi s’approche… ça gicle! 

Adoptant une vue à la troisième personne, Gears Of War se détache car en réalité, c’est un peu comme si la caméra se situait sur l’épaule droite de Marcus Fenix et sans qu’il soit question d’une véritable vue subjective, nous sommes totalement au cœur de l’action d’autant plus que la vue sur le personnage est zoomé lorsque l’on vise un adversaire… A noter également l’impressionnant effet de caméra à l’épaule lorsque l’on se met à courir . Sans pour autant réaliser un FPS classique, Epic Games cherche ainsi à nous impliquer davantage, à nous plonger dans son univers. Et on peut dire que les développeurs ont parfaitement réussi leur coup. Comme ce fût le cas sur Xbox 360, le joueur PC est littéralement happé par sa mission et par les combats… 

Une immersion d’autant plus efficace que, techniquement, Gears Of War en version PC est plus efficace que sur Xbox 360 mais vous l’aurez compris il faut obligatoirement possédé une machine ultra-puissante. L’utilisation de la manette Xbox 360 (ou de tout autre pad) est possible, mais le couple clavier / souris a été parfaitement calibré. En tous cas, le gameplay n’est pas désavantagé sur cette fiable conversion PC. 

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Même les pros de la souris devront se rendre à l’évidence : si Gears Of War est un jeu « bourrin » en ce sens qu’il ne vaut que par ses combats violents et spectaculaires, il nécessite tout de même un minimum de réflexion. Malgré leur armure et leur incroyable musculature, les héros de Gears Of War ne sont pas à l’abri de rester sur le carreau après deux ou trois rafales ! Du coup, le joueur doit ruser pour ne pas se faire dessouder trop rapidement. Il doit utiliser au mieux les différents obstacles pour se protéger des tirs ennemis et tenter d’avancer, d’abri en abri, jusqu’à son objectif. Et il doit aussi prendre en compte la santé de son escouade. Averti par une icône vous devrez relever vos coéquipiers pour le remettre sur les rails. Vous pourrez même le prendre sur vos épaules pour le mettre à l’abri. C’est la guerre quoi… 

La progression se fait de manière très intuitive et les commandes, manette de la Xbox 360 oblige, se limitent à quelques touches. Ainsi, c’est le contexte qui détermine si une pression sur la barre d’espace lance une course ou met notre héros à couvert. Dans le second cas, il est alors possible de tir au jugé par-dessus l’obstacle pour essayer de toucher les ennemis. Il est également possible de se dégager légèrement pour faire feu avec plus de précision, mais attention, les ennemis sont assez redoutables. Lorsque Marcus est touché, un logo Gears Of War apparaît au milieu de l’écran : plus il est visible et plus le pauvre bougre est mal en point. Pas question de se refaire une santé avec une trousse de secours, ici il faut se mettre à couvert quelques secondes pour repartir de plus belle… Un laps de temps qui est généralement mis à profit pour recharger son arme. Mais le héros est vite hors course lorsqu’il est à découvert donc ne négliger pas les cachettes. 

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Les 3 icones rouges vous indiquent que vos coéquipiers sont en train de morfler… 

Histoire de bien mettre dans l’ambiance, un signal sonore retentit d’ailleurs pour nous prévenir que le chargeur est bientôt vide. On peut alors tenter un rechargement « éclair » qui doit se faire selon un timing relativement précis : trop de maladresse et l’arme s’enraye alors qu’une précision extrême permet de gagner un bonus aux dommages. L’un dans l’autre, on fonce finalement beaucoup moins tête baissée que le synopsis du jeu le laisse penser. Gears Of War intègre en plus quelques éléments « tactiques ». Le mot est un peu fort, mais disons qu’il est possible de donner des ordres très simples à nos coéquipiers. Si l’intelligence artificielle des ennemis n’exploite pas vraiment les mouvements de groupe, ces ordres peuvent notamment permettre d’éviter certains combats au corps à corps. Et quand je parle de corps à corps : vous pourrez découper en morceaux votre ennemis à l’aide d’une baionnete-tronçonneuse. De la grande poésie ! Ces combats rapprochés sont particulièrement expéditifs et il vaut mieux avoir de bons réflexes quand un Locuste nous tombe dessus. Le fusil à pompe intervient alors autant comme une bénédiction… De fil en aiguille, le joueur avance et les actes de la campagne se succèdent. Inutile toutefois de creuser, le scénario n’est pas des plus inspirés. Cela dit, associé à l’atmosphère générale, il tient la route et c’est le gameplay, un rien répétitif, qui pourrait lasser des joueurs. Mais l’immersion et la réalisation le feront tenir jusqu’au bout sans problème. Les « gros » monstres sont souvent impressionnants et l’arme la plus efficace pour les tuer est tout bonnement originale : grâce à un rayon laser rouge vous ciblez le monstre, et en faisant cela, vous allez « appeler » un rayon solaire qui va s’abattre sur le monstre dans une lueur foudroyante. Une sorte d’appui aérien qui sort de l’ordinaire…

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Il faut admettre qu’après deux niveaux et des décors un rien semblable, on peut sentir quelque-peu de lassitude. Les développeurs ont bien intégré des phases motorisées, mais celles-ci ne sont pas convaincantes et les joueurs auront plutôt intérêt à se tourner vers le mode coopératif. Celui-ci est un bijou à savourer sans modération. Il permet de jouer en LAN ou sur Internet et relance complètement l’intérêt d’un jeu qui, en solo, se boucle en une grosse dizaine d’heures de jeu. Continuons avec les options réseau qui offrent un total de 5 modes et 19 cartes, mais qui nécessitent un abonnement Gold au Live de Microsoft pour profiter de tout malheureusement (heureusement un mois est offert avec le jeu)… On peut regretter également l’absence d’un mode par écran partagé sur PC (présente sur Xbox360) ce qui n’est toutefois pas surprenant puisque le jeu est déjà lourd (12 gigas sur le DD !). Les améliorations graphiques préparées par Epic Games ont leur contre-coût et il semble préférable d’opter pout un processeur Core 2 Duo, 2 Go de mémoire et une 7800GT pour profiter du jeu. Ben oui… 

Avec un an après la version Xbox 360 (trop tard ?), la version PC de ce fameux Gears Of War peut contenter les joueurs d’ordinateurs et force est de reconnaître que le titre n’a pas pris une ride. En fait, il a même subi un léger ravalement de façade qui lui permet d’être encore plus convaincant sur PC qu’il ne l’était sur Xbox 360 (pourtant, GoW est considéré comme l’un des plus beaux jeux Xbox360 au niveau graphisme). L’intégration d’un chapitre supplémentaire n’apporte pas tant que ça au scénario, mais permet de rallonger la sauce. En solo, Gears Of War est un titre « bourrin », mais diablement efficace. La mise en scène est prenante et les séquences d’action impressionnantes. Du côté du multi, l’ avis est un peu plus mitigé : le mode écran partagé n’est plus de la partie et pour accéder à toutes les fonctionnalités (coopératif LAN / Internet, cinq modes de jeu, 19 cartes), il est nécessaire de posséder un abonnement Gold au service Live de Microsoft… léger… Mais bon… Gears Of War : il faut le mériter !

Quelques videos de Gears of War sur Xbox360 dispo ici! « Insertcoin » a testé Gears of War sur Xbox360 et PC pour apprécier l’évolution du soft. Site officiel de Gears of War.

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Ecrit par Anthony Cocain

Créateur du blog, webmaster, rédacteur, testeur... depuis 2006. Joueur depuis... les 80's... Je souhaite partager avec vous ma passion du jeu video à travers son histoire et son actualité avec tests, news, previews, reportages...

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