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Army of Two : le test!!!

Posté dans Autres Le 13 mars 2008 par Anthony Cocain

Cela fait prêt de 2 ans que EA Montreal a annoncé l’arrivée du novateur Army of Two. A l’époque, le jeu proposait en effet un concept de coopération en duo très abouti avec une réalisation somptueuse. Mais entre temps des jeux sont sorti, et du coup Army of Two fait office de « Gears of War-like ». Même si la comparaison est flatteuse, Army of Two ne serait-il pas sorti trop tard ?… Voici le test effectué sur Playstation 3. 

855582099.jpg Army of Two est un jeu d’action pur et dur ou la place au scénario est parfoit accessoire. Ce dernier dépeint un monde en proie à la guerre, où les attentats se multiplient ci et là, avec des forces militaires de plus en plus impuissantes face à une telle violence. Cette inefficacité va conduire plusieurs organisations secrètes à recruter leurs propres mercenaires, afin de constituer des troupes dont le rôle sera de mettre un terme aux conflits que l’armée ne considère pas prioritaires. Le Président des Etats-Unis en place, Dwight Eisenhower, voit en ces structures privées une menace capable d’entraver non seulement l’action des forces officielles, mais également leur sécurité. En effet, la rémunération des mercenaires dépend du nombre d’objectifs accomplis sur le terrain, ce qui peut engendrer des disputes sanguinaires pour une seule et même cible. Membres de la SSC – pour Security & Strategy Corporation -, l’une de ces nombreuses agences privées, Tyson Rios et Elliott Salem ont toujours oeuvré pour le compte du gouvernement américain, avant de franchir ce que beaucoup considèrent comme la ligne jaune au sein du Congrès.

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Voilà pour le plantage de décor… Vous allez donc diriger Rios et Salem à travers les 6 missions du jeu (et un court tutorial). En solo vous choisirez entre l’un ou l’autre, en duo vous manierez donc les deux en coop. Vous allez, vous l’aurez compris,  devoir lutter contre des groupes terroristes et leurs chefs respectifs dans différents pays, de la Somalie à l’Irak, en passant par l’Afghanistan et la Chine. Le scenario reste convaincant avec une évolution apportant son lot de rebondissements, trahison, etc… A l’image d’un Kane et d’un Lynch, Rios et Salem sont deux personnalités au caractère fort. Leurs dialogues dans l’action du jeu seront parfois cru et il ne sera pas rare de les entendre se charier ou s’insulter…. 

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Au niveau réalisation, Army of Two, est beau, mais on s’attendait à du super beau… Concernant les personnages, rien à redire, ils sont superbement modélisés, eux, ainsi que leurs différentes armes. Vous en possédez 3 et elles sont toutes visibles sur votre personnage, en bandoulière ou au dos. Un souci du détail louable. Les adversaires sont eux-aussi honnêtement réalisé et très variés. Leur comportement et leur animation ne sont pas en reste pour nous offrir une réalité d’action bien pensée. Army of Two propose également, comme bon nombre de jeux, des cinématiques fort réussis mais ce qui chagrine un peu, ce sont les environnements. Ceux-ci affichent des textures honnêtes mais inégales. Certains endroits sont trop peu détaillés par rapport à d’autres plus aboutis comme des environnements extérieurs où les effets de rivière ou de mer sont souvent très bien rendus. Certains détails comme des effets de gouttes d’eau sur l’écran ou bien encore de sang, apportent plus de cachet aux environs. En tous cas, tout cela ne vous empêchera pas de vous y donner à cœur joie en tirant dans les bidons pour les faire exploser ou dans une carcasse de voiture, etc…

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Au niveau du gameplay justement, certaines trouvailles du concept de duo sont assez intéréssantes comme les phases dans lesquelles on doit se mettre dos à dos pour tirer autour de nous dans une sorte de bullet time agréable à jouer. La coopération est évidemment au centre du jeu. Army of Two immerge le(s) joueur(s) dans des champs de bataille vastes qui favorisent le jeu en équipe. Le début du jeu est assez banal avec un niveau en Irak rappelant bon nombre de FPS, mais ensuite, on découvre un niveau sur un porte-avion, ou bien une virée dans un barrage sur une rivière chinoise, pour continuer dans l’aeroport de Miami. Du coup, on se retrouve dans des univers souvent originaux ou nos automatismes de joueurs deviennent moins fiables : on fera du parapente dans des gorges escarpées, de l’hydroglisseur sur un torrent sauvage ou bien encore on se retrouvera sur le pont d’un porte-avion en train de couler ! Et bien évidemment, ces décors ne sont pas vierges et les ennemis y seront nombreux. Il faut alors appliquer la théorie de l’aggromètre selon laquelle un joueur doit attirer l’attention des adversaires, pour que son coéquipier puisse les prendre à revers. Avec ce procédé, malheureusement, le schéma de jeu est identique d’un niveau à un autre, ce qui montre aussi les limites de l’I.A., que l’on soit en difficulté recrue, agent ou professionnel. Il suffira de s’acharner sur un soldat pour systématiquement détourner le regard des factions ennemies sur soi, ce qui libérera le chemin pour l’autre joueur. La jauge de l’aggromètre va ainsi se remplir progressivement, jusqu’à ce que Rios ou Salem se mette à clignoter en rouge. Si l’un d’eux parvient à maintenir cet état d’agressivité, il pourra alors accéder au mode « dévastation », une fonction qui soit décuple les dégâts infligés, soit rend le personnage invisible, ce qui confère de toute manière un avantage sur les troupes ennemies pendant un laps de temps court, seize secondes pour être précis, le tout étant en effet de ralenti. Avec tout cela, certains ennemis concentrés sur votre coéquipier en arriveront à se faire tuer bêtement par vous alors que vous êtes sous son nez. Incohérence. Mais à la longue, ne cachons pas qu’on en use frénétiquement pour arriver à nos fins… Communiquant entre eux en permanence, les ennemis se déplacent en fonction de la tactique employée par les deux héros, avec une intelligence qui s’accroît au fil des missions.  Ca relève un peu le niveau de l’I.A. . A défaut de radar, on évolue étape par étape, grignotant du terrain à l’adversaire en s’adaptant à ses changements de position, car vous n’aurez pas affaire à des ennemis statiques, loin de là.

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Army of Two bénéficie d’une prise en main aisé, la croix directionnelle permettant de switcher les armes (en actionnant L1 en plus) et les ordres à son coéquipier. On pourra donc ordonner à son coéquipier de rester groupé, de tenir sa position pour attirer l’attention des ennemis, ou bien encore d’avancer, avec la possibilité de coupler chaque ordre avec un profil agressif ou défensif. Coopération oblige, certains mouvements ne peuvent  être accomplis qu’à deux : le dos à dos (se mettre dos à dos lorsque l’on se retrouve encerclé – décrit plus haut dans le test), la courte échelle, ou bien encore se protéger avec un bouclier de fortune (parfois une portière de voiture…) pendant que l’équipier, placé juste derrière, s’occupe des assaillants. Mais, à la manière d’un Gears of War ou d’un Kane & Lynch, le geste primordial est la réanimation de son copain. Il faut actionner X pour le mettre à l’abri, et ensuite rester appuyer sur ce même bouton X pour lui apporter des soins. Fait amusant, si vous êtes blessé et que votre partenaire vous traîne à l’abri, vous pourrez continuer à tirer sur les assaillants ! Sans être révolutionnaires, ces phases de jeux apportent beaucoup au soft. Qu’on joue en solo ou en duo sur écran splitté, l’action du jeu est fluide et propotionnée, avec des checkpoints bien répartis.

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D’ailleurs, à chaque checkpoints, on a la possibilité de dépenser l’argent gagné lors des missions dans un magasin d’armes pour parfaire son arsenal avec une série d’armes de base (AK-47, S-System, DAD-X, M134, MGL MK-X…), secondaires (Socom MK 23, Deagle, .44 Model 29, MP7…), et même spéciales (DSR-1, M107 Light 50, FIM92 Stinger…). Chaque arme a ses caractéristiques de dégâts, de précision, etc.. et certaines seront à débloquer durant votre progression. L’intérêt réside aussi dans le fait qu’on peut upgrader l’arme en sa possession. On pourra par exemple augmenter la taille du chargeur pour profiter d’un maximum de munitions, changer de grip pour améliorer la stabilité et la précision de l’arme, ou revêtir votre arme… d’or massif… hé oui… (et cet aspect sera bel et bien visible sur l’arme dans le jeu). Certaines missions secondaires présentes dans le s niveaux permettront d’avoir plus d’argents (éliminer un hélicoptère en partance par exemple, trouver un documents confidentiel…) mais si vous ne la réussissez pas, la mission de base continue. 

Army of Two est jouable online pour profiter du plein écran mais les 4 modes dispos ne sont pas très novateurs et il sera souvent question d’amasser plus d’argent que l’équipe adverse… ouais… bof… 

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Army of Two est un titre de haute volée à qui on demandait toutefois un peu plus. Le concept de coopération est bien amené mais n’est pas novueau dans l’industrie du jeu video depuis quelques temps. Les quelques trouvailles apporté comme le dos à dos ou la courte-échelle ne suffisent pas à révolutionner le genre. Même si l’I.A. n’est pas toujours égale, la plupart du temps, les ennemis bougent intelligemment et vous surprendront plus d’une fois. Même s’il est un poil rapide à finir, Army of Two offre quelques heures d’action intense à laquelle on a du mal à vouloir mettre fin. Dommage que le mode online ne soit pas abouti. Dans tous les cas, Gears of War à trouvé une série (si c’en est une…) à sa hauteur…

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Ecrit par Anthony Cocain

Créateur du blog, webmaster, rédacteur, testeur... depuis 2006. Joueur depuis... les 80's... Je souhaite partager avec vous ma passion du jeu video à travers son histoire et son actualité avec tests, news, previews, reportages...

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