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PARADISE LOST – Critique Ciné

Posté dans Cinéma - Critiques Cinéma Le 1 novembre 2014 par Anthony Cocain

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Paradise Lost est le premier biopic cinématographique sur Pablo Escobar, narcotrafiquant et serial killer des années 80-90 en Colombie. Andrea Di Stephano réalise son premier long métrage en nous plongeant dans les méfaits du baron de la drogue pourtant aimé par la population colombienne à l’époque.

Nick, jeune Canadien, pense avoir trouvé son paradis en rejoignant son frère en Colombie. Une plage d’ivoire et des vagues parfaites ; un rêve pour ce jeune surfeur. Il y rencontre Maria, une magnifique Colombienne. Ils tombent follement amoureux. Tout semble parfait… jusqu’à ce que Maria le présente à son oncle : un certain Pablo Escobar…

Il aura fallu cinq longues années à Andrea Di Stephano pour écrire, préparer, tourner et monter le film. À l’écriture, il avait pensé à Javier Bardem et Benicio Del Toro, mais ce fut ce dernier qui incarne Pablo Escobar. Et il est vraiment crédible dans ce rôle, tantôt on a un Pablo qui prend soin de sa famille, des siens comme Maria et par la suite Nick puis un Escobar terrifiant qui, rien qu’en notant des noms sur un bout de papier, peut tuer sans hésitation. On reste sans voix. La complexité du personnage tient à son ambivalence : mi cruel, mi-attachant.

Le scénario et le montage sont vraiment intéressants, le film commence par la fin, un peu monté à l’envers. S’il a paru un peu dérangeant pour certains, j’ai trouvé ceci utile pour la montée en tension. Josh Hutcherson est vraiment bon dans son rôle de Nick, entre insouciance et connaissance des actes de Pablo envers ces ennemis. Un des acteurs notamment connus pour Hunger Games, ici il montre beaucoup plus de ses talents. Même s’il n’a pas la même prestance que Del Toro, celui lui enlève en rien le côté naïf du début puis le côté gosse apeuré par la suite.

Certes, c’est un biopic, mais pas un documentaire « chiant » comme le dit Andrea. C’est un film avec un point de vue, pas celui de Pablo, mais celui de Nick. Au début, Nick ne se soucie pas de ce que Pablo peut faire, même s’il en a conscience il nie. Mais lors de la deuxième partie du film, tout s’accélère. Le cauchemar Escobar prend forme face à Nick sans pouvoir répliquer. Le masque tombe, Pablo montre son vrai visage.
La lumière est vraiment belle, les cadres sont réussis, rien ne dessert l’histoire.

Paradise Lost fut une petite surprise pour ma part. Benicio Del Toro montre deux facettes d’un personnage effrayant. Un film dont on ressort bluffé.

À voir dans les salles le 5 novembre.

Critique par Max L.

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Posté dans Cinéma - Critiques Cinéma

Ecrit par Anthony Cocain

Créateur du blog, webmaster, rédacteur, testeur... depuis 2006. Joueur depuis... les 80's... Je souhaite partager avec vous ma passion du jeu video à travers son histoire et son actualité avec tests, news, previews, reportages...

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