
Annoncé en 2021, le jeu vidéo Indiana Jones concocté par Bethesda s’est dévoilé cette nuit avec du gameplay! Indiana Jones et Le Cercle Ancien sortira en exclusivité sur Xbox et PC cette année!
Fan de Indiana Jones sous toutes ses formes, j’ai comme madeleine de Proust l’adaptation vidéoludique de Indiana Jones et la Dernière Croisade chez Lucasfilm en 1989. Plus tard, Indiana Jones et le Mystère de l’Atlantide m’avait bien plus aussi. Ensuite, les jeux en 3D qui ont succédé ne m’ont jamais convaincu malgré mon amour pour Indy.

2024 sera donc peut-être ma réconciliation avec les jeux vidéo basés sur l’univers de Indiana Jones. En effet, dans cette nouvelle aventure située entre l’Arche Perdue et la Dernière croisade, Bethesda nous promet d’entrer dans la peau d’Indiana Jones avec une aventure solo narrative qui nous mènera aux quatre coins du monde, au gré des années de carrière les plus glorieuses du légendaire archéologue.
Indiana Jones et le Cercle Ancien nous transportera en 1937, alors que des forces sinistres sont à la recherche d’un pouvoir ancien. On devra donc maîtriser le fouet et la perspicacité du célèbre aventurier pour percer le secret de cette terrible machination…
On découvre un ennemi nazi visiblement charismatique, comme on les aime, mais on retrouve aussi le très cher Marcus Brody! Youpi!





Si la vue FPS peut surprendre, elle peut en effet accentuer l’immersion et l’impression d’être Indiana Jones. Pourquoi pas. Aussi, le jeu se distinguera davantage face à des Uncharted ou des Tomb Raider pour ne pas trop souffrir de la comparaison (même si, il faut l’admettre, ces jeux se sont inspiré d’Indiana Jones à la base…).
La cinématique incluant du gameplay est plutôt rassurante et donne envie. On sent que la réalisation peut encore évoluer en ce qui concerne la rigidité des visages et de certaines phases de gameplay. En tous cas, on nous annonce du combat à mains nues, de l’infiltration, des énigmes et de l’exploration avec l’usage du fouet qui, à lui seul, mérite le détour!
Saluons aussi, d’avance, la VF avec l’incontournable Richard Darbois pour Indy!
RDV donc au fil des mois pour en savoir davantage sur le jeu…

Fin 2022, on vous présentait Lego Bricktales, un jeu de réflexion/construction très sympa que nous avions testé à l’époque sur PS5. On évoluait avec un petit personnage dans des mini-mondes qu’on pouvait tourner dans tous les sens. Le type de jeu qui se prêterait parfaitement à la VR… Et bien c’est désormais une réalité avec Lego Bricktales sur Meta Quest que nous avons pu tester dernièrement sur Meta Quest 2 précisément…

Je vous invite à consulter notre test de la version PS5 pour savoir de quoi parle le jeu. On est en effet dans une adaptation VR donc le jeu reste le même. On est toujours un petit personnage qui doit aider son grand-père à sauver son parc d’attraction en évoluant dans différents mondes pour résoudre tout un tas de soucis en construisant tout un tas de choses avec des pièces Lego.
L’approche VR apporte un gros plus au jeu puisque désormais on peut faire tourner les environnements avec ses mains. On peut s’approcher, s’éloigner, se focaliser sur un endroit précis. Tout cela est bien plus naturel et très immersif bien sûr. Notez qu’on peut même choisir de voir son propre environnement autour du niveau comme si le mini-monde était posé sur la table du salon par exemple, et ça c’est très cool (impossible de faire des captures dans ces conditions malheureusement).
Voici quelques captures qui sont loin de refléter l’immersion quand on joue :






Aussi, si sur console, le jeu pouvait parfois pêcher par un manque de lisibilité notamment dans les constructions à effectuer, ici, en VR, on ressent mieux l’espace et la profondeur pour un bien meilleur confort d’utilisation.
Lego Bricktales est le jeu typique qui profite pleinement de la VR. C’est la meilleure manière de découvrir cet excellent jeu d’exploration et de construction pour petits et grands. Même si la version console reste très sympa si vous n’êtes pas équipé en VR.

Un an après la sortie de l’adaptation en série d’un des jeux narratifs les plus marquants, Sony et Naughty Dog sortent, ce 19 janvier, la version remasterisée de The Last of Us Part II, un opus qui aura fait débat avec ses choix scénaristiques. C’était aussi un jeu en avance sur son temps techniquement et graphiquement, était-il vraiment nécessaire de sortir une version remasterisée ? On vous dit tout…

Même si il y a prescription, il n’y aura aucuns spoil sur l’histoire de ce second opus lors de ce test, si vous voulez (re)lire notre test de la version PS4, c’est juste ICI ! Tout le monde n’ayant pas fait le jeu à l’époque, il est préférable de vous laisser la surprise mais voici quelques rappels des grandes lignes.
Quelques années après le 1er épisode, Joel et Ellie continuent leur vie à Jacksonville dans une communauté où tout le monde s’entraide pour se protéger de la menace d’autres groupes ou des infectés. Pour rappel, 20 ans auparavant une pandémie mondiale a fait des ravages transformant la plus grande partie de la population en zombies-champignons appelés les infectés séparés en plusieurs sous-catégories. Il s’agit d’une histoire de survie, de rencontres, de confiance.. Et comme d’habitude, les choses ne vont pas se passer comme prévu et certains fantômes du passé vont réapparaître.
Une chose est sûre, les pires monstres ne sont pas ceux que vous croyez !






Il ne s’agit pas d’une simple MAJ, les développeurs ont voulut ajouter plusieurs modes, comme tout d’abord pour les guitaristes en herbe, un mode où vous pouvez juste jouer de la guitare comme bon vous semble en session libre, si vous en avez marre d’exploser de l’infecté…
Comme au cinéma, dans le jeu vidéo, des choix scénaristiques sont faits et certaines séquences sont arrêtées pendant la production du jeu. Plusieurs causes, trop compliquées techniquement ou alors cela ne sert pas du tout l’histoire. Ici vous avez les Lost Levels, ou niveaux perdus en bon français. Vous allez découvrir des niveaux abandonnés et vous aurez des items à découvrir !
On trouve aussi les commentaires des développeurs sur le principe du niveau et pourquoi les développeurs ont fait ces différents choix. Pour les plus anciens cela rappel les commentaires des réalisateurs sur les DVD en mode » making-of ». Une option étonnante mais sympathique, alors attention, les Lost Levels sont des version Alpha, c’est à dire qu’ils ne sont pas finis…
Mais le mode de jeu le qui prendra le plus de temps et qui est d’autant plus étonnant est un Rogue-Like appelé « Sans Retour » où vous allez choisir un personnage (Ellie, Abby, Joel… une bonne dizaine au total) et vous allez affronter des vagues d’ennemis avec au départ un équipement limité, juste un flingue même si vous avez tout débloqué durant le mode histoire. Au fur et à mesure que vous avancerez vous aurez des récompenses afin d’améliorer vos armes en fonction de votre façon de combattre, c’est là où il faudra être stratégique.
Mais attention, la mort est permanente, si vous vous faîtes tué pendant votre session, vous allez perdre toutes les améliorations que vous aurez effectuées, les objets aussi, bref vous vous retrouverez à sec et ce serait dommage surtout face à un boss ! Dans » Sans Retour » vous avez plusieurs types de défis :
. Attaque : vous affrontez des vagues d’ennemis.
. Capture : vous allez devoir ouvrir un coffre remplis de ressources protégé par des ennemis.
. Défense : vous allez vous défendre contre des infectés.
. Proie : vous allez devoir survivre aux assauts des ennemis jusqu’au temps imparti.






Je vais être honnête, TLOU Part II était tellement en avance sur son temps en 2020 que jouer aux 7 différences est très compliqué mais on voit néanmoins que les détails ont été plus travaillés, ainsi que les jeux de lumière sur PS5. Vous aurez comme d’habitude les deux modes graphiques Fidélité et Performance, le premier si vous préférez avoir de meilleurs graphismes ou le second si vous préférez la fluidité en 60 FPS.
La Dual Sense a été mise à contribution avec une belle optimisation que ce soit pendant vos sessions de jeux et même pendant les différentes cinématiques.
The Last Of Us Part II est toujours aussi agréable à prendre en main, mais le jeu fut tellement en avance sur son temps en 2020 qu’une version remasterisée peut paraître dispensable. Cependant là où Sony a été intelligent c’est en facturant juste 10 euros les possesseurs de la version PS4 pour faire la MAJ PS5. Cette version est avant tout destinée aux personnes n’ayant pas fait cet opus il y a 3 ans et demi. Ayant fait le titre trois fois sur l’ancienne génération je n’ai pas eu une nouvelle claque contrairement au remake du 1er sorti sur PS5. Vous trouverez dans le commerce le titre entre 40 et 45 euros ce qui est très honnête vu la qualité du titre et il vous tiendra de nombreuses heures de jeu (entre 20 et 30h ), si vous n’avez pas fait le titre à l’époque, foncez !
Test réalisé par Aurélien

Prince of Persia, créé par Jordan Mechner en 1989, est une saga mythique qui a vu des hauts et des bas avec des opus qui se sont souvent chercher. Cette année, UbiSoft Montpellier nous propose Prince of Persia The Lost Crown, une sorte de Metroidvania coloré et dynamique qui reste assez fidèle au concept d’origine. Le jeu sort ce 18 janvier sur consoles et PC. Voici notre test!

C’est dans la peau d’un nouveau héros, Sargon, que nous évoluons à travers les méandres du Mont Qaf, à la recherche du prince Ghassan, fraichement kidnappé. Partant la fleur au fusil avec d’autres combattants, nous allons vite croiser des créatures malveillantes dans un univers inspiré de la mythologie perse bien sûr.
On retrouve un Prince of Persia en scrolling « à l’ancienne » avec, comme évoqué plus haut, une approche Metroidvania qui implique des allers et retours dans l’univers avec des checkpoints à débloquer et tout plein d’ennemis et de passages secrets à débusquer…

Disons-le d’emblée, si le jeu propose différents niveaux de difficulté, il reste, dans tous les cas, assez exigeant. Il reste possible de rusher certains passages en évitant les ennemis mais la plupart du temps il faut s’y frotter et les combats sont toujours plutôt tactiques avec de bons réflexes en ce qui concerne les contres, le contournement des boucliers, des projectiles, etc… Et niveau bestiaire on peut dire qu’on a de la variété avec des ennemis de toutes sortes : chevaliers lents mais robustes, créatures volantes, squelettes sournois, ninjas vifs et autres colosses dévastateurs… Et souvent, on devra aussi affronter des boss qu’il faudra bien étudier avant d’espérer sortir vainqueur du combat.
Au-delà des combats, on trouve toujours une dimension plate-forme consistante avec des plaques qui bougent… des pics qui sortent de terre… (ça vous rappelle de bons souvenirs?…) et il faudra donc bien utiliser les capacités de Sargon qui peut sauter sur les murs, s’accrocher à tout un tas de chose, dasher, glisser, bondir, etc..






Au fil du jeu, notre personnage s’étoffe avec de nouvelles armes même si principalement on use de lames et d’un arcs mais aussi du chakram (arme indienne existante) qui permet d’activer des mécanismes à distance. Ce dernier sera notamment très utile dans des zones de mécanismes qui implique beaucoup de réflexion. Notez qu’il est possible, pour les plus jeunes, de profiter de portails qui vous permettront de passer des zones de plate-formes un peu trop compliquées à traverser…
Notre jauge d’Athra permet quand à elle de profiter de certains coups spéciaux dévastateurs qui engendrent des cinématiques à la direction artistique plutôt badass. Il faudra d’ailleurs au fil de l’aventure, choisir les meilleurs Athra selon la situation. C’est le cas aussi des petites amulettes qu’on débloque dans le jeu (38 au total) et qui proposent différents avantages (upgradables) jouant sur la santé, la vitesse, la force, la résistance, etc..
Pour éviter les allers et retours intempestifs il faut donc débloquer les plutôt nombreux checkpoints (arbres Wak-Wak) mais on pourra aussi débloquer, heureusement, des points de déplacements rapides. Car attendez-vous à une map conséquente que vous pourrez consulter à tous moments. Et il est toujours intéressant de retourner dans des zones inaccessibles au départ mais désormais accessibles selon votre évolution et vos découvertes.






Avec une narration existante mais discrète et quelques dialogues avec des personnages plutôt hauts en couleurs, on profite d’une aventure cohérente avec des environnements variés entre ciel et terre (voir même plus profond…) : 13 biomes différents. On sent que le jeu puise son inspiration dans d’autres jeux connus avec des mécanismes pas nouveaux mais efficaces. Notons dans les petits détails intéressants la possibilité de faire des captures d’écran de certains lieux importants pour les retrouver facilement sur la map ensuite.
On retrouve aussi des mécaniques propres à d’anciens opus avec des actions jouant sur le temps et l’espace. Six pouvoirs de ce type sont disponibles au fil de l’aventure. On peut ainsi traverser des murs, jouer avec la gravité ou encore se téléporter…
Si la trame principale est plutôt riche et nous propose de bonnes heures de découverte (20/25h), on peut aussi dévier sur quelques quêtes secondaires intéressantes, proposées par certains pnj rencontrés. On trouvera aussi la possibilité de prendre part à quelques défis qui sont autant de moyens d’en apprendre davantage sur les attaques et autres combos possibles lors des combats.






Graphiquement, si la direction artistique pourra diviser notamment en ce qui concerne le design des personnages et créatures, il faut avouer que les environnements du jeu sont très jolis avec de belles variations dans les couleurs et les effets de lumières. Notez que le jeu est jouable en 4K et jusqu’à 120fps sur PS5. Mais n’’oublions pas de féliciter la musique du jeu, principalement orchestrée à partir d’instruments traditionnels iraniens.
Après un dernier opus sur consoles et PC mi-figue/mi-raisin (Les Sables Oubliés en 2010) et en attendant un remaster des Sables du Temps (sorti initialement en 2003), ce Prince of Persia The Lost Crown est un épisode qui ne mise pas sur la grosse production en 3D et monde ouvert mais plutôt un Metroidvania qui s’approche de l’essence même de Prince of Persia à savoir le scrolling et la plate-forme 2D. Le résultat est plus que convainquant. Personnellement j’avais un peu peur en voyant notamment la direction artistique choisie mais il faut avouer que tout cela fonctionne franchement bien aussi bien techniquement que du côté du gameplay (avec une bonne dose de challenge). Une belle surprise de début d’année qui démontre que la saga est toujours en vie et qu’UbiSoft ne semble pas prêt à l’abandonner…
Pour info, une démo jouable est dispo dès aujourd’hui pour patienter avant la sortie le 18 janvier prochain…