FLASHBACK 2 – Test PS5

Posté le 21 Nov 2023 par

En 1992 sortait le jeu vidéo Flashback chez Delphine Software sous la direction de Paul Cuisset. Un an après le Another World de Eric Chahi chez le même éditeur, ce nouveau jeu de plate-forme/action s’en inspirait pas mal notamment au niveau des déplacements réalistes du personnage principal. Titre incontournable de l’histoire du jeu vidéo, Flashback a tenté des « comeback » (Fade to Black en 95, Flashback HD en 2013…) mais sans jamais retrouver le même succès.

Cette année, l’éditeur Microïds (qui exploite beaucoup de licences telles que Les Schrtoumpfs, Astérix, Tintin, Hercule Poirot, Goldorak…) propose une « vraie » suite au titre avec ce Flashback 2 disponible pour le moment sur PS5 et Xbox Series (versions PS4, Xbox One et Switch à venir en 2024).

Pour les fans, c’est toujours avec nostalgie et enthousiasme qu’on attend un tel retour même s’il plane toujours une part d’appréhension. Pourtant, Paul Cuisset de retours aux commandes, on ne pouvait qu’être rassuré…

Au 22e siècle, les Mondes-Unis s’étendent en paix à l’ensemble du Système Solaire, mais cet équilibre est menacé par l’invasion des Morphs menée par la redoutable Générale Lazarus. A la recherche de son ami de toujours, Ian, avec l’aide de ses rares alliés dont A.I.S.H.A., son emblématique arme à l’intelligence artificielle développée, Conrad plonge à nouveau dans une aventure haletante pleine de rebondissements et de révélations !

On retrouve donc Conrad dans cet univers futuriste à la Blade Runner. La direction artistique est plutôt bien sentie avec notamment des illustrations des personnages magnifiques lors des phases de dialogues (qui sont donc fixes…). On retrouve cette ambiance futuriste mais d’une vision d’antan qui colle parfaitement à cet esprit revival des jeux futuristes auxquels on jouait dans les années 90 (vous suivez?…).

Effets de lumières, richesse des environnements avec de la vie, des personnages qui déambulent et des zones variées entre les villes futuristes, la jungle inquiétante et autres… Globalement, le titre est joli et on retrouve les mouvements de Conrad que l’on connait avec un certain réalisme et de la fluidité dans ses actions. Attention, le titre n’est pas une tuerie graphique loin de là, on est sur un jeu à la troisième personne en scrolling horizontal avec parfois des zooms sur l’action. Mais dans ce parti pris, les développeurs s’en sortent plutôt bien.

C’est au niveau du gameplay qu’on déchante assez rapidement. D’abord, le système de déplacement de villes en villes au début du jeu. On utilise pour cela une moto qui nous emmène dans une phase à la Wipeout bas de gamme qui n’apporte vraiment pas grand chose… Aussi, les combats qui sont principalement des phases de shoot avec un lock des ennemis (des robots la plupart du temps). Ici, on est dans une imprécision constante, on ne sait plus trop où on est, où on tire et on subit de nombreux bugs de collisions, de déplacements, des robots figés qui vont bloquer la suite de l’action, etc…

S’ajoutent à cela des idées qui auraient pu être bonnes et sont finalement inintéressantes ou injouables à l’image des puzzles pour débloquer des accès ou des combats de méchas… Avec environ 6h de durée de vie, le titre est court et ne monte jamais en puissance malheureusement.

Quand on est nostalgique on pardonne beaucoup de choses. Ici, on a du mal même si on apprécie l’ambiance visuelle et musicale, l’histoire avec, en plus, la voix de Donald Reignoux pour Conrad. Mais l’action devient rapidement lassante et désagréable au détriment de l’intrigue pourtant intéressante avec des personnages attachants.

On sait ô combien il est difficile de faire revenir à la vie des hits d’antan. Flashback 2, comme d’autres avant lui, n’aura pas réussi ce retour et reste bien ancré dans le passé sur trop de points…

Alors que les fabricants de smartphones se plient en quatre pour sortir du lot, leurs produits, eux, se plient en deux, et c’est déjà pas mal. Motorola, qui était habitué aux mobiles pliables (mais avec un seul écran bien sûr) il y a plus de 20 ans, se frotte désormais aussi aux nouveaux écrans pliables (dalle flexible) avec ce très bon Razr 40 Ultra qui pourrait bien se retrouver au pied de quelques sapins à Noël…

Avec ce Razr 40 Ultra, on a donc un écran qui se plie, offrant en intérieur un grand écran déplié de 6,9 pouces et à l’extérieur un demi-écran supplémentaire de 3,6 pouces. Ainsi, lorsque le smartphone est fermé, on profite quand même d’informations : notifications, heure, etc… mais aussi la possibilité de consulter des messages voir même des videos!

Pour protéger ces jolis écran, le produit dispose du verre Gorilla Glass Victus et globalement, on a là un smartphone robuste et élégant à la fois avec des surfaces lisses et courbes. Très agréable en main et les nombreuses ouvertures/fermetures sont rassurantes. On sent la robustesse.

Sur ce type de smartphones pliables on pourrait rester dubitatif en ce qui concerne la pliure centrale. Si elle n’est pas complètement invisible ici et légèrement perceptible au touché, elle n’est jamais gênante par rapport à l’affichage. A voir dans le temps…

La qualité de l’écran intérieur est incroyable avec ce grand format 21:9 avec un taux de rafraichissement de 165Hz et une définition en Oled de 2640×1080 pixels. Le petit écran externe n’a pas à rougir avec un taux de rafraichissement de 144Hz pour une définition de 1066×1080 pixels.

8 Go de RAM, 256Go de stockage, le Razr 40 Ultra en a dans le ventre et permet une belle fluidité dans toutes utilisations notamment en ce qui concerne le multimédia et aussi le jeu vidéo.

Côté photo, on trouve un capteur de 12 megapx ainsi qu’un capteur 13 megapx ultra grand-angle. La caméra avant pour les selfies de 32 megapx est également de belle facture et il faut dire que ce smartphone pliable permet des choses variés en ce qui concerne les selfies. On peut en effet poser le produit plié sur une table pour profiter de la partie écran du haut. Aussi, quand on prend quelqu’un en photo, il se voit dans l’écran externe… Plutôt pratique.

Android 13 et la surcouche Motorola, My UI propose de belles fonctionnalité et un confort d’utilisation certain. Beaucoup de paramètres possibles selon les goûts pour une ergonomie toujours confortable
Puissant et fluide, le smartphone et ses 2 écrans nécessite forcément de l’énergie et niveau autonomie, avec une utilisation moyenne, on peut être assez vite à court. C’est le revers de la médaille.

Smartphone pliable de grande classe, le Razr 40 Ultra de chez Motorola mérite son tarif de 1000€ environ (à voir selon les offres…). Il s’inscrit parfaitement au sein de la concurrence dans ce type de modèle. L’aspect pliable est plus qu’un gadget, il y a une vraie utilité qui pourra ravir pas mal d’utilisateur tandis que certains préfèreront rester sur des modèles plats plus classiques.

Il y a une vingtaine d’année, il existait bien une manette transparente pour la Xbox première du nom. La marque HyperX nous rappelle à ce bon souvenir avec une version transparente de sa manette Clutch Gladiate mais ici… estampillée RGB, elle fait tout un tas de lumières colorées en plus!

Sous licence officielle Xbox, cette manette est filaire et compatible avec Xbox One et Xbox Series ainsi que PC. Son design est forcément original et étonnant. C’est toujours amusant de voir les entrailles d’une manette. Et cerise sur le gâteau on peut mettre tout cela en lumière avec une couleur unique ou du multicolore. Les 6 panneaux LED RGB permettent de profiter de 3 lumineux, 5 niveaux de luminosité et 7 options de couleur (Tout se gère sur la manette, pas besoin de logiciel).

Hormis cet aspect gadget esthétique, la manette reste très fonctionnelle et complète avec un design très proche des manettes Xbox officielles avec les boutons et gâchettes qu’on connait mais avec en plus 3 boutons programmables sous la manette. Un plus toujours intéressant pour les gamers en quête de personnalisation et d’efficacité.

Notons aussi les 2 moteurs de vibration et les gâchettes à impulsion qui peuvent être verrouillées en 2 positions plus ou moins courte ou longue selon les besoins.

La Clutch Gladiate RGB est certes filaire mais son câble de près de 3m est confortable et pas besoin de s’occuper de la batterie du coup! C’est une manette légère, complète et qui propose ce côté lumineux coloré pour des soirées gaming ambiance boite de nuit! Pour moins de 60€ c’est un accessoire accessible et très fiable pour les joueurs Xbox (et PC).

En 2010, Alan Wake marqua les esprits sur Xbox 360 avec cet hommage à Stephen King dans lequel un écrivain armé d’une lampe de poche et d’un revolver allait combattre une entité appelée l’ombre noire. Le jeu fut très bien accueilli mais ne fut pas l’énorme succès commercial annoncé. Mais il vaut quoi ce retour dans Alan Wake 2 au final ? On vous dit TOUT ! 

L’histoire d’Alan Wake 2 

Bienvenue à Bright Falls, une petite ville minière et portuaire dans l’état de Washington, l’auteur de best-seller Alan Wake est porté disparu depuis plus de 10 ans dans d’étranges circonstances. Après une mystérieuse série de meurtres, le FBI est appelé pour résoudre l’enquête : Saga Anderson et Alex Casey vont devoir se creuser les méninges pour lever le voile sur cette affaire.

Deux personnages pour le prix d’un 

Vu que le romancier a disparu, vous allez commencer par incarner Saga Anderson, l’agent du FBI qui apportera un aspect enquête dans le jeu. En plus d’avoir un gameplay plus proche des remakes de « Resident Evil » vous aurez accès à l’ « Antre Mental ». Ce lieu vous permettra de faire avancer votre enquête grâce aux indices trouvés sous forme de photos collées au mur, vous pourrez aussi améliorer votre arme, avoir un œil sur la carte, etc…

Cet aspect enquête est à voir comme un mini-jeu qui pourra, malheureusement être un peu redondant en fin de jeu, on salut néanmoins l’effort du studio Remedy.

De l’autre côté, rassurez-vous, vous allez retrouver votre auteur préféré : Alan Wake avec toujours la avec la même VF et ça fait plaisir ! Avec Alan, vous serez coincé dans l’Antre Noir qui est une copie d’un New-York peu reluisant. De son côté Alan Wake pourra modifier certaines structures de certains décors grâce à son imagination, une sorte de casse-tête très intéressant qui ajoute une particularité au jeu. Il sera équipé également d’une lampe spécifique pouvant aspirer la lumière et modifier l’architecture de certaines pièces.

L’un des plus beaux jeux Xbox/PS5

Vous avez ici, l’un des plus beaux jeux, voir le plus beau des consoles actuelles, entre sa mise en scène, ces jeux de lumières, de couleurs, ces détails et ces transitions entre les scènes in-game et les scènes tournées avec de vrais acteurs, c’est un travail d’orfèvre et c’est bluffant ! 

Pas d’open world mais des environnements plus ouverts que dans le premier épisode où vous allez pouvoir fouiller tous les recoins pour trouver un maximum d’objets et de minutions pour vous protégez contre les ennemis. On regrettera un détail de taille, il n’y a aucune carte sur l’écran, il faut à chaque fois aller dans l’antre mental pour vous repérer, c’est fou qu’en 2023, les développeurs n’aient pas pensé à ça. Un poil embêtant mais qui n’entache pas le plaisir de ce jeu haut de gamme ! 

De l’action et du Jump Scare ! 

Bon, on doit vous avouer quelque chose, le jeu vous fera bondir de votre fauteuil, vous n’allez pas vous attendre aux Jump Scare, on a plus eu peur avec ce titre que Dead Space ou The Callisto Protocol.. La musique, l’ambiance font parties des grosses réussites du jeu.

Le 1er jeu n’était pas avare en action, celui-ci non plus et le gameplay se rapproche des remakes de Resident Evil avec la caméra derrière à l’épaule, de l’aide à la visée si vous le souhaitez. C’est un vrai régal, comme le 1er jeu il faut d’abord lancer un flash avec votre lampe et vider votre chargeur sur ces ombres. Mais attention la lampe ne se recharge pas tout seul dans cette suite.

Les +

  • Une ambiance unique 
  • L’un des plus beaux jeux de la console
  • Une durée de vie solide pour le genre (environ 20h)
  • L’ensemble des personnages bien écris
  • La bande originale (Même la comédie musicale)
  • Des scènes d’action très réussies 
  • Le trans-média (in game/scènes réelles)

Les –

  • Trop de Jump Scare 
  • Pas de carte in game 

Alan Wake 2 dépasse toutes les attentes promises, en plus de proposer un titre efficace avec une ambiance à la David Lynch et Stephen King, la réalisation, l’histoire sont impeccables. Le titre casse les frontières entre les différents médias : jeu vidéo, les prises de vues réelles, la musique ou la photographie, on ne peut qu’être abasourdi, on ne ressort pas indemne d’une aventure pareille. Le titre non exempt de défauts est un jeu à faire pour tous les fans du premier opus, de survival horror ou voulant goûter à un titre qui prend des risques. 

Test réalisé par Aurélien