
Outcast. Les moins de 20 ans de ne peuvent pas connaître ce jeu, qui, à la fin des années 90 fut un OVNI qui nous avait tous impressionnés. Même moi du haut de mes 1m30 à seulement 10 ans. Voici une suite attendue par certains mais le Outcast a New Beginning peut-il rivaliser avec les AA et AAA actuels ? Le titre des Belges d’Appeal Studio peut-il nous surprendre avec un vrai renouveau ou joue-t-il sur la vague du nanar et de la nostalgie ? On vous dit tout !
Commençons par l’histoire, vous y incarnez Cutter Slade, un ex Navy Seal à des millions d’années-lumière de votre foyer et vous allez être une sorte de messie, d’élu pour la faune locale et vous allez devoir combattre les méchants et autres vilaines créatures. Une histoire qui ressemble comme deux gouttes d’eau à l’ épisode de 1999, déjà, ça commence mal et les références au 7ème art se multiplient, que ce soit Avatar, Stargate (quitte a faire copié-collé d’une porte multidimensionnelle), Star Wars ou encore le flop commercial qu’était John Carter par Disney. Les bases sont données, Slade, une sorte de Bruce Willis de l’espace va devoir sauver cette planète appelée Adelpha.

Bon, les développeurs ont la volonté de nous emmener dans une grande aventure avec une ambition, sauf que l’on sent que techniquement c’est juste et que le budget fut limité pour proposer un open-world qui tienne la route. Les graphismes datent, les animations sont très limitées et les expressions faciales des différents personnages montrent qu’ »Outcast » à plus de 10 ans de retard. Les décors quand a eux restent plutôt sympathiques et les scènes d’action dynamiques mais les mouvements et gestuelles des personnages manquent de fluidité, et c’est dommage.
Vous et votre jetpack allez explorer les différents recoins de la planète et ce sera varié, de la jungle en passant par les montagnes. Des quêtes principales et secondaires vous seront données mais pour s’y retrouver c’est compliqué, il faut passer par diverses manipulations pour afficher un point d’intérêt mais vous pourrez faire évoluer votre personnage et vos équipements.





Des scènes d’action, vous allez en avoir pour votre plaisir, même si le titre est limité avec les mêmes missions à chaque fois (escorter des PNJ, nettoyer les bases, tirer sur tout ce qui bouge, des phases de plate-forme), cela reste plutôt fun mais restons honnête : c’est répétitif.
Les dialogues sont eux beaucoup trop longs et plus de la moitié sont inutiles mais on a ici une VF plutôt de bonne facture avec dans le rôle de Slade le comédien, Julien Allouf qui prêta sa voix à Star-Lord dans le jeu des « Gardiens de la Galaxie » même s’il éclipse la plupart des autres voix…
Le jeu est vite redondant et utilise une mécanique du genre open-world vieillotte qui ne va pas nous impressionner, alors oui, il faut rappeler que ce ne sont pas les mêmes budgets qu’un Jedi Survivo, un Assassin’s Creed ou un Spider-Man mais le titre déçoit par ses mécaniques trop classiques et dépassées.
L’aspect RPG et évolutif du personnage
Slade et son franc parlé des années 90
Le jet-pack
Quelques missions mémorables
L’histoire en mode copié-collé
Des mécaniques dépassées et pas fluides
Open-World trop classique (surtout en 2024)
Jeu beaucoup trop facile
Techniquement à la ramasse
Bon, inutile de faire plus de teasing, Outcast : A New Beginning est un titre pseudo-raté et c’est frustrant. On sent que l’équipe Belge avait de l’ambition pour cette suite et pour un retour en fanfare mais tout est dépassé et c’est dommage. Malgré des séquences fun, le jet-pack et quelques missions dans les temps très cools, le jeu est dépassé et on a du mal à se forcer à faire l’aventure, Outcast parlera d’avantage aux connaisseurs du premier jeu sorti en 1999 (et encore…). On n’arrive pas à rentrer dedans et dommage car il y avait du potentiel, si vous voulez un bon open-world, passez votre chemin…
Test réalisé par Aurélien

Dragon’s Dogma, sorti en 2012 fut le genre de jeu à se faire apprécier et avoir une réputation des années après sa sortie. Le titre de Capcom a été un des jeux les plus sous-côtés à l’époque mais l’éditeur lui donne une seconde chance avec cette suite. Mais alors, que vaut ce Dragon’s Dogma 2, dirigé par Hideaki Itsuno, le réalisteur du premier opus et aussi la tête pensante de Devil May Cry, on vous dit tout sur cette suite !
Alors pour commencer, pas besoin de faire le premier pour comprendre le principe de l’histoire et de votre rôle en tant qu’insurgé. Brièvement un insurgé est un humain dont le cœur a été gobé par un dragon. Jusque là, le titre commence de la même façon que le premier jeu. Vous le verrez, l’histoire n’est pas le point fort du jeu, quelques cinématiques vont dynamiser l’histoire ainsi que les quêtes principales mais là où le jeu va se démarquer, c’est sur un aspect apprécié par les fans d’Elden Ring ou Zelda Breath of the Wild : la liberté totale !

La liberté est l’une des qualités de cette suite, alors, il faut aimer le fait de se perdre dans ce monde infesté de trolls, de gobelins, de bandits. Histoire d’être le plus honnête possible, si vous préférez les jeux dirigistes comme un God of War ou Uncharted, ce titre ne sera pas pour vous. Pour les fans de liberté, vous allez vous perdre, en voulant faire une mission, vous allez voir des groupes, des coffres, d’autres PNJ voulant votre aide. Les rencontres feront parties intégrantes de Dragon’s Dogma 2. Une pointe de réalisme en vivant votre vie, vous allez devoir faire attention à la nuit tombée (les ennemis sont plus forts et menaçants), votre équipement pèse un poids certain, votre endurance risque d’en prendre un coup. Un certain temps d’adaptation sera obligatoire si vous n’êtes pas habitué à ce genre de jeu.
AH ! Et si vous aimez le voyage rapide, la chose dont je vais vous parler ne risque pas de vous faire plaisir, Capcom veut vous faire explorer l’ensemble de la carte et le terme voyage rapide est particulier ici. Vous allez être la plupart du temps à pied même si vous pouvez prendre des calèches tirées par des bœufs mais d’une part c’est long et ils ne sont accessibles que dans les grandes villes. Vous trouverez aussi des transpierres qui vous permettront de vous téléporter mais qui, d’une part sont peu nombreux et en plus coûtent beaucoup, mais beaucoup d’argent !




Place à l’action dans ce monde de brutes ! Le gameplay est hyper instinctif et après quelques combats vous allez vite capter les différentes mécaniques entre les esquives, les attaques légères, lourdes, les contres. Cela reste classique mais très efficace et c’est un des autres points forts du jeu car des combats, vous allez en manger.
La création du personnage est très complète et si vous voulez quelqu’un qui vous ressemble ou pas vous allez mettre du temps, vous aurez le fameux choix de la classe du personnage puis de votre double classe et celle de votre ange-gardien appelé un pion. Idée sympa, vous pourrez changer de classe en cours de jeu en fonction de vos envies et préférences.
Ces pions sont gérés par l’IA du jeu, vous en avez un à la base, mais à force de bourlinguer vous allez en rencontrer d’autres que vous pouvez recruter en pleine balade, à vous de voir si ces compétences vous conviennent, mais c’est une très bonne idée de les découvrir au fur et à mesure de l’aventure.
Ces pions sont bavards mais peuvent vous donner un coup de main sur certains ennemis, ils vont vraiment être de très bons collègues et vous tiendront au courant de certaines découvertes comme des informations, un donjon, un trésor. Bref, il va falloir être attentif envers vos coéquipiers.
Le jeu tourne sur RE Engine, les décors sont magnifiques, les personnages plutôt bien modélisés mais comme dans chaque open world les expressions faciales ne sont pas le point fort graphiquement parlant. On regrette, et c’est paralysant, des chutes de Framerate très embêtantes en plein combat surtout quand vous êtes entouré de 6-7 ennemis rendant la séquence compliquée à suivre, peut-être que par l’avenir avec les futures MAJ, ces soucis seront réparés.
Des combats de BOSS incroyables
La création des personnages complet
Les PIONS, véritable belle surprise du jeu
De la liberté totale
Des décors somptueux
Un gameplay instinctif
Des combats épiques mais brouillons
Une histoire trop basique
Un jeu comme Dragon’s Dogma 2 fait du bien, surtout en ce moment avec le peu d’offres. On a une véritable sensation de liberté et une volonté de vouloir explorer toute la carte et certaines rencontres épiques (les pions comme les boss titanesques). Le jeu visuellement très beau grâce au moteur « RE Engin » nous fait voyager au détriment de certaines chutes de framerate. DD 2 est avant tout destiné aux joueurs et aux joueuses aimant la liberté totale, si vous aimez un cadre plus dirigiste, passez votre chemin, les autres foncez, c’est l’une des belles surprises de ce 1er semestre.
Test réalisé par Aurélien

Si vous jouez sur PC et que vous n’avez pas de Playstation 5, soyez ravis car le dernier épisode de la série Horizon est enfin disponible. La Complete Edition de Horizon Forbidden West est sortie sur Playstation 5 mais aussi sur PC avec des ajouts très intéressants. Cette version comprend le jeu de base et son extension ainsi que la prise en charge des écrans ultra-wide et des meilleures performances graphiques.
Nous avons eu l’opportunité de tester la version Steam d’Horizon Forbidden West et c’est juste incroyable. Le jeu a été testé sur un PC avec une carte graphique AMD RX 7900 XTX et un processeur Ryzen7 7800X3D avec 32gb de ram de quoi faire tourner le jeu dans les meilleures conditions possibles. J’ai fait tourner le jeu en 4K en ultra et le jeu est juste sublime. Plus besoin de faire des compromis si vous avez une bonne config PC et si vous le souhaitez le FSR et le DLSS est pris en charge pour alléger le jeu. J’ai pu noter que le titre à reçu plusieurs mises à jour pour corriger certains défauts que personnellement je n’ai pas rencontré.







Nos avis sur le jeu de base et l’extension Burning Shores sont disponibles sur le blog mais je peux vous garantir qu’il vous faudra une bonne soixantaine d’heures de jeu pour en venir à bout. Le jeu nous invite à vivre la suite des aventures d’Aloy dans l’ouest prohibé. Toutefois j’ai pu noter lors de certaines cinématiques un problème de son, j’avais l’impression que la voix d’Aloy était mal calibrée, peut-être un souci du portage.
Le premier épisode d’Horizon est disponible depuis un moment mais grâce à la nouvelle politique de Sony de porter ses jeux sur PC tout le monde peut en profiter et ça c’est chouette !
Un portage de qualité
Un jeu sans compromis graphique
Une histoire toujours aussi incroyable
Une durée de vie colossale
Besoin d’un PC assez puissant
Peut tourner sur Steam Deck difficilement
Quelques bugs de son
Horizon Forbidden West Complete Edition est un jeu à faire si vous ne l’avez pas encore fait. J’ai très hâte de découvrir les prochaines aventures d’Aloy mais en attendant je redécouvre ce jeu grâce à cette ultime version. Sony a fait un excellent choix de porter ses jeux sur la plateforme PC car cela permet à plus de joueurs de découvrir cette licence iconique de Playstation. Le jeu peut-être joué sur Steam Deck mais avec beaucoup de compromis. Cependant l’expérience nomade est unique en son genre et mérite le détour.
Test réalisé par Pierre

Combien de fois on aura sauvé la Princesse Peach en contrôlant Mario?… Et bien, cette année, pas besoin de plombier, Peach vit sa propre aventure dans Princess Peach : Showtime sur Nintendo Switch et c’est une assez belle surprise…
Tout le jeu s’articule autour d’un théâtre (le Théâtre de l’Étincelle) dans lequel Peach va vivre de nouvelles choses en dehors de son ennuyeux château. Mais évidemment, tout ne se passe pas comme prévu et la méchante Syrah va lui causer bien des soucis…

Une petite étoile nommée Stella va nous épauler dans l’aventure, à travers diverses pièces toutes aussi différentes les unes que les autres, dans des univers biens marqués. Ainsi, Peach pourra user du pouvoir de l’étincelle afin d’acquérir diverses capacités selon les situations…
Ces pièces de théâtre sont donc autant de niveaux à traverser. Moyen-âge, ninja, far west, espionnage, sport, etc… les ambiances sont variées et permettent toujours d’offrir un nouveau gameplay. Infiltration, combat à l’épée, plate-forme, chorégraphie, courses à cheval… le jeu se renouvelle sans cesse pour notre plus grand plaisir.



Dans le théâtre on évolue de 4 pièces en 4 pièces entrecoupées de combats de boss. Mais attention, les niveaux sont plutôt très rapides et ne demande pas une grande expérience. En effet, le jeu est adapté à tous et notamment aux plus jeunes. Il se veut accessible et agréable à jouer sans trop de prise de tête.
La mise en scène et la réalisation très cartoon nous propose une belle immersion dans l’univers du théâtre avec des mécaniques de décors et de personnages bien senties. Techniquement inégale et perfectible, le jeu reste agréable à l’oeil, il est coloré et plein de vie.
Les plus jeunes joueuses et joueurs se délecteront de ce Princess Peach : Showtime qui propose une belle variété de gameplay dans un jeu accessible qui mise tout sur les différentes transformations de Peach et l’atmosphère des lieux traversés. C’est une belle surprise pour ce nouveau jeu dans l’univers Nintendo qui pourrait bien perdurer…