
En 2020, Sucker Punch et PlayStation ont fait le pari de lancer une nouvelle franchise en plein en pandémie mondiale, un certain Ghost of Tshushima. Alors que tout le monde attendait la suite des aventures du fantôme de Tsushima : Jin Sakai, c’est au tour d’une mercenaire du nom d’Atsu de porter le titre. Nouvelle claque, nouveau chef d’œuvre ou s’agit-il seulement d’une version 1.5 de Ghost of Tsushima ? On vous fait le test complet de Ghost of Yotei !
Ghost of Yotei prend place 300 ans après les événements de Tsushima aux abords du mont Yotei (qui existe vraiment), vous incarnez Atsu, une mercenaire qui a soif de vengeance contre les 6 de Yotei, un groupe de hors-la-loi qui a massacré la famille de la jeune femme.
Le début de l’histoire a été vu et revu notamment en début d’année dans Assassin’s Creed : Shadows ! Sans vous spoiler, l’histoire complète du jeu va être très classique malgré quelques rebondissements même si certains sont prévisibles.




Ce qui est impressionnant et on y reviendra plus tard dans le test sur la partie graphisme, c’est sa réalisation lors des cinématiques, un titre très cinématographique, une mise en scène inspirée de Tarantino ou du cinéma de Kurosawa avec toujours la possibilité de mettre le filtre en noir et blanc très stylé mais on reste sur une simple histoire de vengeance…
L’une des particularités de ce titre, dans ce semi open world, c’est que vous avancez à votre rythme et les développeurs l’ont dit, le jeu ne va pas vous prendre par le main tout du long, vous allez pouvoir faire les missions dans l’ordre que vous souhaitez enfin presque, les missions secondaires qui sont très nombreuses se font aussi dans l’ordre voulu. Vous allez pouvoir respirer et prendre le temps, et en réalité ça fait du bien.
Vous serez toujours dirigez grâce au vent qui vous présentera le chemin mais vous allez dans l’ordre que vous voulez et c’est plutôt appréciable. Et même si sur la carte ça peut paraître énorme, la taille totale n’est pas si impressionnante que ça et c’est un excellent point, puis le contrôle du cheval est mieux maîtrisé que Shadows. Vous allez pouvoir aussi vous téléporter sur plusieurs points d’intérêts, plusieurs campements et le temps de chargement est ultra rapide (moins de 5 secondes).

Vous allez au long de l’aventure rencontrer pas mal de PNJ avec des quêtes secondaires presque toutes scénarisées, cela va d’améliorer votre équipement en escortant une personne jusqu’à sauver une famille, classique mais vous aurez aussi des marchands d’armes, d’arcs, d’armures, des teinturiers pour changer la couleur de votre équipement jusqu’à un dessinateur de cartes qui vous dévoilera contre un échange financier des points d’intérêts sur la carte pour améliorer vos compétences.
Graphiquement, le jeu est beau, certes, mais se basant sur le même moteur graphique que son homologue on sent plus un jeu PS5 en début de génération qu’un titre de 2025 mais il reste tout de même joli. Ce n’est pas la claque visuelle non plus sauf sur les décors et cinématiques ou un effort de couleurs, de jeux de lumières a été effectué. Mais malheureusement les expressions faciales ne sont pas incroyables et il y a une inégalité visuelle entre différentes cinématiques, changer de moteur graphique aurait été une bonne idée !
Commençons par l’amélioration du personnage principal, vous allez retrouver au total 5 armes différentes que vous allez toutes utiliser en fonction des types d’ennemis, ce qui va provoquer un aspect stratégique, désolé mais vous n’allez pas utiliser la même arme tout le temps.
Par exemple, combattre avec deux katanas en même temps n’aura pas le même effet d’un ennemi à l’autre. Améliorer votre personnage et ses capacités se fait par le marchand en échange d’argent, en suivant les renards, en suivant certains oiseaux dorés ou en prenant des bains et en saluant certains autels. On vous conseille d’ailleurs de vous perdre un peu dans les missions secondaires pour avoir des compétences pour tout casser car certaines armes sont déblocables uniquement auprès de senseis dans les missions secondaires !




Les systèmes de combats sont toujours aussi prenants, réactifs et jouissifs avec quelques petites nouveautés notables, on regrette juste l’aspect assez brouillon quand vous avez 10 ennemis autour de vous mais cela reste un bon moment d’action, dans Ghost of Yotei, vous allez pouvoir lancer d’un simple bouton certaines armes du champ de bataille sur vos ennemis, un détail certes mais qui fait la différence et dynamise encore plus les combats et notez l’arrivée d’armes à feu mais c’est quand même long a recharger, à utiliser en cas de derniers recours.
Juste avant de faire la conclusion du test, parlons des options graphiques, Sur Playstation 5 classique, il y a trois modes graphiques : Qualité (30 images par seconde) – Ray Tracing (30 FPS avec de meilleurs effets de lumière) – Performance (60 images par seconde). Sur PS5 Pro, vous aurez un choix en plus, le mode Ray Tracing Pro à 60 FPS, c’est un peu plus beau dans cette configuration, mais la PS5 classique se débrouille très bien à ce niveau là.

Des combats toujours aussi plaisants
Des cinématiques dignes de films
Le monde ouvert rythmé et vivant
Une belle durée de vie (environ 50-60h pour le 100%)
Un doublage français de bonne qualité
Un nombre considérable de quêtes intéressantes
Peu d’évolutions par rapport à Ghost of Tsushima
Graphiquement en dessous de la norme pour un AAA en 2025
Une histoire trop classique (et qui ressemble à Shadows)
On va annoncer les choses, on n’a pas eu la claque du premier opus, se reposant un peu trop sur les bases de Ghost of Tsushima, on arrive en terrain connu. Cela reste néanmoins un excellent jeu d’action-aventure narratif et poétique. Si vous avez aimé le premier opus, les quêtes secondaires sont aussi mises en avant que les principales et on a envie de platiner le jeu. 50h de jeu plus tard on en s’ennuie vraiment pas, c’est l’un des jeux à avoir sur sa console et à commander dés à présent pour Noël !
Test réalisé par Aurélien

Vous aimez jouer seul? Vos aimez la coop? Et bien rassemblez ces deux aspects en jouant à Gloomy Eyes, de chez Fishing Cactus et Untold Tales. Ce jeu est plus précisément une adaptation d’une animation VR créée par Arte. Dans une ambiance à la Tim Burton, on y dirige donc tour à tour, Gloomy, un jeune zombie et une petite fille, Nena. Voici notre test réalisé sur Nintendo Switch 2.
Dans un monde plongé dans la nuit où se promène des morts-vivants, on évolue donc dans des zones en 3D qu’on peut contourner (un peu à la manière d’un Captain Toad). On comprend vite que Gloomy craint la lumière tandis que Nena doit plutôt s’en servir pour éviter les monstres. Cloitrée chez son oncle chelou, elle ne rêve que de liberté et de lumière…

Vous l’aurez compris, même si on dirige Gloomy et Nena indépendamment l’un de l’autre, ils vont se retrouver rapidement pour évoluer ensemble dans ce monde aussi inquiétant qu’enchanteur…
De la Belle et la Bête à l’étrange Noël de monsieur Jack, la rencontre de la jolie jeune fille et du vilain monstre est un sujet maintes fois traité au cinéma ou ailleurs. En jeu vidéo, c’est moins banal et on apprécie cette approche qui sert l’histoire mais aussi le gameplay.
L’ambiance générale est bien sentie avec ces clairs/obscures, ces effets de lumières, les personnages grotesques et les environnements fantaisistes. Le visuel est appuyé par le sonore avec des musiques et des bruitages dans le même esprit « halloween » avec pour parfaire le tout la voix particulière du narrateur (un fossoyeur…).
Dans le gameplay donc, on est dans un jeu d’aventure/action dans lequel on évolue tranquillement. On doit trouver des objets, actionner des bidules, ouvrir des portes, etc.. Gloomy doit donc éviter toutes sources de lumières (lampadaires, phares, etc.) et pourra les détourner en lancer par exemple une brique sur une lampe pour déplacer son faisceau lumineux. Nena pourra bien sur l’aider en ce sens ou en désactivant des générateurs électriques. La gestion des lampes peut aussi servir à neutraliser des zombies trop collants…





Le fait de tourner autour d’une zone permet d’avoir différents points de vues qui permettront de mieux comprendre la manière de progresser comme par exemple en poussant des caisses pour créer un passage et bien comprendre la situation de chaque personnage quand ils ne sont pas au même endroit afin qu’ils se retrouvent.
Le jeu passe de la plate-forme à l’exploration en passant par l’infiltration ou la réflexion. Un savant mélange qui offre une belle variété d’action au fil des niveaux qui sont bien équilibré et toujours vivants (paradoxalement…).
Gloomy Eyes est un petit jeu inventif et bien réalisé avec une direction artistique géniale dans un univers horreur gentillet qui plaira à beaucoup. On y trouve un peu d’horreur mais surtout de la poésie et des messages d’entraide. Son gameplay varié et son approche coop en solo en font un jeu à découvrir sans attendre et qui s’inscrit parfaitement dans la période de Halloween qui arrive…

A peine un an après leur triomphal remake de Silent Hill 2, la Bloober Team est déjà de retour. Cette fois les sinistres polonais nous proposent une nouvelle IP horrifique, sobrement intulée Cronos – The New Dawn. A ne surtout pas confondre avec Chronos – Before the Ashes, ni avec Horizon – Zero Dawn. Car hormis la sémantique, ces titres n’ont absolument rien à voir. Et autant vous dire qu’après la semi-déception de The Callisto Protocol en 2022, j’attendais Cronos au tournant. Avec une barre de fer à la main.
Alors masterclass ultime ou lamentable naufrage? La réponse pourrait vous surprendre.
Cronos pique à droite et à gauche. Il incarne au final une parfaite synthèse des survival horror de ces 20 dernières années. Comprenez bien que nous parlons de l’après Resident Evil 4. Un titre dont le statut de chef d’oeuvre indiscutable et avant-gardiste n’est plus à prouver.





Cronos est un TPS lent et stressant dans un monde post-apocalyptique. Chaque munition compte et la moindre erreur se paie très cher. Il faut également se dépatouiller avec un inventaire limité, véritable marque de fabrique du genre. On trouve régulièrement un peu de quiétude dans les salles de sauvegardes. Ces dernières permettent d’améliorer son équipement et d’acheter des ressources à un terminal. Ces sanctuaires ont même une petite musique tranquille que ne renierait pas la licence culte de Capcom. Le coupe-boulon, outil désormais indispensable, permet aux plus courageux d’accéder à des salles bonus remplies de précieux matériaux.
Concernant les combats, Cronos se différencie des ses influences car il propose de charger les tirs. Plus on reste appuyer longtemps sur la gâchette, plus la déflagration sera puissante. Un concept intéressant qui oblige à anticiper chaque coup de feu et à viser avec soin. Si environ 4 armes utilisent ce procédé, les autres sont plus classiques dans leur maniement. Ce qui permet de varier l’action. Du fusil d’assaut au shotgun, l’arsenal est complet et libre à vous d’essayer plusieurs combinaisons. Mais comme souvent dans ce genre de jeu, votre meilleur ami reste le pistolet de base. Une arme dont la polyvalence et la puissance m’ont sauvé la mise plus d’une fois.
Les ennemis tapent fort et possèdent en plus la capacité de fusionner avec les cadavres. Seul le lance flamme de votre combinaison permettra d’empêcher à un monstre de se nourrir de son congénère. Une mécanique qui n’est pas sans rappeler les têtes brûlées de Resident Evil Rebirth (2002) sur Nintendo Game Cube. Il faut donc choisir qui cramer, où, et quand. Ce qui ne fait que rajouter du stress. On notera qu’il n’y a pas de bouton d’esquive. On est donc souvent obligé d’encaisser les coups ou de fuir. D’autant plus que les Orphelins (les monstres) ont le bras long (littéralement). Ces amas de corps déformés semblent tout droit sortis de The Thing de John Carpenter. J’ai trouvé les boss coriaces mais justes, et j’ai souvent réussi à les battre au bout du cinquième essai maximum. Tous sauf un, et je vous laisse découvrir lequel.





Pour finir, il y a bien évidemment des puzzles environnementaux à résoudre. Ces derniers sont assez simples mais permettent de rythmer votre périple et profiter de l’atmosphère. Il faut interagir avec des anomalies, utiliser des bottes magnétiques pour marcher au plafond, ou encore créer un réseau électrique. Des instants qui évoquent Prey et Dead Space. Il y a pire comme comparaison. C’est surtout l’occasion rêvée de se laisser porter par l’atmosphère unique du titre de Bloober Team.
Cronos est dans la norme de ce qu’on est en droit d’attendre en 2025. Mais plus qu’un bête exercice de démonstration, l’Unreal 5 n’a ici vocation qu’à immerger le joueur. Loin d’être laid, le jeu brille surtout par sa direction artistique folle et ses éclairages réussis.
Les ruines battues par les vents rougeâtres (ainsi que certains monstres) revendiquent pleinement l’influence du peintre polonais Beksinski. L’artiste est connu pour ses travaux mêlant fantastique, science fiction et architecture brutaliste. A ce titre, Cronos évoque plus que jamais une fusion entre Dead Space et Metro 2033. Mais mise en scène comme un Silent Hill.





Jouer au casque est également un plus pour profiter au maximum du soin apporté au sound-design. Les musiques sont quant à elles atmosphériques et lancinantes, voire parfois carrément 80’s. Ce qui ne manquera pas de plaire aux amateurs de synthwave.
Une partie de l’action se déroule lors du déclenchement de l’épidémie, dans la Pologne soviétique de 1981. Une période troublée marquée par la montée du syndicalisme et une répression brutale. Des thèmes que Bloober Team avait déjà un peu explorés dans The Medium. Le studio revisite donc une fois de plus l’histoire et les traumatismes de son pays dans un scénario cryptique.
On incarne La Voyageuse, engoncée dans un scaphandre hermétique dont l’unique l’orifice est bien entendu chargé de symbolisme. On doit parcourir un présent dévasté et surnaturel pour atteindre des failles temporelles. Ces failles nous emmènent en 1981, et à des protagonistes qu’il faudra sauver. Le scénario est suffisamment mystérieux pour pousser le joueur à continuer et à questionner son rôle dans cet univers étrange. Et c’est tout ce qu’on lui demande. La quinzaine d’heures nécessaire pour boucler l’aventure passe au final assez vite.
Bloober Team signe ici un titre solide et personnel. L’ambiance est un régal et les combats sont nerveux. Le studio a bien appris ses leçons et propose l’un des meilleurs survival horror de ces dernières années. On lui pardonnera volontiers un certain classicisme ainsi qu’un combat de boss particulièrement frustrant. Le reste respire la qualité et le travail bien fait. Ne passez pas à côté si vous aimez Dead Space, Resident Evil et Silent Hill !
Test réalisé par Florian

LeBron James pour sa dernière saison (ou pas), la première année de Cooper Flagg, Wemby de retour en forme ou Kevin Durant qui débarque à Houston… la saison NBA 2025-2026 s’annonce croustillante et en attendant le coup d’envoi fin octobre, on peut toujours jouer à NBA 2K26 fraichement sorti…
Chaque année, les améliorations et innovations sont minimes il faut bien l’avouer mais cet opus semble faire un petit pas en avant avec, d’abord, une réalisation encore plus spectaculaire (modélisation des joueurs, leurs expressions, les détails en dehors du terrain, les effets de lumière, l’ambiance générale…) mais aussi un gameplay plus agréable que jamais et des mouvement de joueurs plus variés et réalistes.
La richesse du public, les avant-matchs, les temps-morts, le show pendant les pause, tout est réuni pour nous faire prendre part à des matchs NBA en peine immersion, comme si on y était. Plus que jamais ce NBA2K26 s’affirme comme le plus beau jeu de basketball mais sans doute aussi le plus beau jeu vidéo de sport tout court.

Comme toujours les modes proposés sont nombreux et on pourra créer son joueur en choisissant ses moves, ses aptitudes, etc… on peut les calquer sur ceux de stars déjà en place. Le mode Carrière est toujours une bonne approche pour ceux qui veulent s’investir dans le jeu avec une scénarisation qui revient cette année de belle manière. On y suis toujours l’ascension de notre joueur du lycée à la NBA en passant même cette fois par l’Europe!

La Ville est aussi de retour pour prendre part à diverses activités avec une zone moins vaste que par le passé mais tout aussi garnie. C’est finalement plus pratique et agréable à parcourir pour accéder aux différents défis et autres entrainements proposés (on peut même se balader en bmx ou en kart!).
Notons bien sûr la possibilité de se frotter directement à la Draft NBA si on le souhaite. Le jeu propose une nouvelle fois des entrées diverses dans le jeu selon les envies de chacun. On retrouve le mode My Team (online), le mode My GM (manager) mais aussi simplement des matchs ponctuels en solo ou en multi local avec même l’accès à la WNBA (ligue féminine). Il est même possible de se faire des petits matchs mixtes et ça c’est pour le moins novateur et bienvenu.






Qu’on soit féru de NBA, basketteur chevronné ou bien juste casual games, on a tout un tas de possibilité dans NBA2K26 avec toujours une immersion folle et des conditions très proche de la réalité notamment l’impression de retransmission TV, le cheminement d’une saison NBA avec ses règles, etc…
Le gameplay a beaucoup évolué aussi avec un système de shoot encore remanié dans le bon sens mais aussi le timing au rebond avec une belle mise en avant des pivots dans cet opus que ce soit balle en main ou bien sans ballon dans l’occupation de la raquette et les possibilités d’interaction avec les autres joueurs.
Plus que jamais NBAK26 offre une version vidéoludique du basketball ultime même si on ne doute pas que les prochains opus iront encore plus loin dans le détail et le réalisme. Cette année, on a un jeu qui coche toutes les cases à conditions de connaitre le basket et d’aimer s’investir un peu dans la progression. Les non-basketteurs pourraient être un peu perdu dans les différents modes mais aussi le gameplay qui nécessite toujours une certaines sensibilité du jeu et une connaissance de ce sport (qui est le plus beau de tous non?).