LEGACY OF KAIN : SOUL REAVER 1 & 2 Remastered – Test PC

Posté le 17 Déc 2024 par

Legacy of Kain est sans doute l’une des licences les plus appréciées du jeu vidéo. De Blood Omen (1996) à Defiance (2003), la série se vend à près de 3,5 millions d’exemplaires. Elle récolte un solide succès d’estime, aussi bien chez la presse que les joueurs. Ces derniers louent tant son histoire que ses mécaniques innovantes, allant parfois même jusqu’à comparer son écriture à du Shakespeare.

Elle sera malgré tout oubliée pendant près de 20 ans. Avant d’être rachetée par Embracer à Square Enix en 2022 pour plusieurs centaines de milliers de dollars. Sa filiale Aspyr nous propose ici un remaster des titres les plus appréciés : Soul Reaver 1 et 2. Initialement sortis en 1999 et 2001, ils mettent en scène le personnage de Raziel, ancien vampire devenu spectre, en quête de vengeance et de réponses.

Plongeons dans le vif du sujet sans plus attendre : qu’apporte ce remaster ? Et surtout, vaut-il les 30 euros demandés ? 

Entre lifting graphique et préservation

Parlons sans détour des graphismes. Ce remaster remplace les anciens modèles 3d des personnages et propose de nouvelles textures en haute définition, ainsi que des éclairages modernes. Ce qui est particulièrement flagrant sur le premier épisode, qui commençait sérieusement à accuser le coup. Les développeurs ont également eu une idée géniale : il est possible, d’une simple pression du bouton L3, d’alterner entre graphismes originaux et remasterisés. Comme dans la trilogie Tomb Raider. Ce qui permet de constater le gouffre qui sépare les deux versions. Et à quel point les crus 2024 sont sublimés. Les modèles des ennemis sont détaillés au possible, et c’est un plaisir de les redécouvrir en HD. Au joueur maintenant de choisir sa version préférée en fonction du type d’expérience recherchée.

C’est là tout le talent, ou le génie, de ce remaster. Il conserve tout ce qui faisait la singularité des titres originaux. Le gameplay et les animations restent inchangés, pour le meilleur et pour le pire. Certaines animations sont un peu maladroites et la caméra a tendance à partir dans tous les sens. Des défauts symptomatiques d’une époque, mais qui ne gâchent en rien le plaisir de jeu. Il parlera donc aux fans, soucieux de l’authenticité des titres qu’ils ont aimés il y a 20 ans. Sa nouvelle enveloppe pourra également séduire de nouveaux venus en quête de quelque chose d’un peu différent des standards actuels. Il faut dire que pour les 30 euros demandés, on a deux épisodes complets et une solide durée de vie. Mais aussi une très bonne histoire et une narration impeccable, avec des doublages et une musique de qualité. Sans compter sur les bonus disponibles dans le menu : artworks, OST et cut content. Une lettre d’amour à la licence et aux fans.

Vampires, genèse et voyages dans le temps

Soul Reaver c’est avant tout l’histoire de Raziel, fils de Kain, souverain vampire de Nosgoth, et protagoniste de Blood Omen. Injustement exécuté par ce dernier, Raziel est ramené à la vie par l’Ancien, une étrange entité cosmique. Il devient donc vampire spectral. Il devra se nourrir des âmes tout au long de ses aventures. Natif de la sphère spectrale, il est capable de se manifester pour un temps limité dans le monde physique. 

Sa quête de vengeance va le mener à travers l’espace et le temps dans un monde de dark fantasy comme on n’en fait plus. Un périple riche en fratricides, prophéties douteuses, conspirations et manipulations diverses. Une qualité d’écriture encore rare dans le jeu vidéo du début des années 2000. Et un scénario que l’on doit à l’illustre Amy Hennig (Uncharted).

Immortalité et plans d’existence

Si Soul Reaver a autant marqué les esprits, c’est aussi pour son gameplay. Car la série ne propose pas que des combats dynamiques, de la plateforme correcte et des énigmes complexes. Raziel peut entrer instantanément dans le monde spectral, ce qui modifie certains éléments de décor et ouvre de nouvelles routes. C’est aussi là qu’il atterrira lorsque sa forme physique sera vaincue. Il devra alors se nourrir des âmes errantes et repousser les prédateurs fantomatiques qui peuplent ce plan éthéré. Une fois sa jauge revigorée, il n’a plus qu’à trouver un point d’entrée et à reprendre forme physique. C’est original, tout en restant roleplay et immersif. 

Mais le premier jeu se démarque encore plus en proposant un héros et des ennemis quasi immortels. Car les vampires dégénérés et monstrueux de Nosgoth régénèrent chaque blessure. Seuls des finishers spéciaux permettent d’en venir à bout. Il faut donc utiliser l’environnement à son avantage ou trouver des armes provisoires pour éliminer ces menaces. Si j’aime beaucoup les deux jeux, je trouve ce premier Soul Reaver plus dépaysant, plus nerveux, plus intrigant et surtout plus original que sa suite. Vous l’aurez sans doute compris, c’est un de mes titres favoris, et cette compilation est l’occasion parfaite pour revisiter un opus que j’estime au plus haut point. 

Ce remaster estampillé Legacy of Kain est exemplaire. C’est tout ce qu’on attend. Une expérience à la fois authentique et actualisée qui permet de pleinement profiter des petits bijoux que sont les Soul Reaver. Les textures et les modèles donnent un coup de jeune bienvenu aux classiques de Crystal Dynamics tout en conservant leurs charmes. Les deux titres sont fluides, stables et l’accès aux graphismes originaux et aux divers bonus satisfera les fans les plus exigeants. J’espère de tout coeur que ce produit de qualité annonce le retour de la franchise. Et qu’un nouveau jeu, plus beau, plus ambitieux et aussi bien écrit verra bientôt le jour.

Test réalisé et écrit par Florian

Si vous êtes à la recherche d’une console portable puissante ou simplement d’un super cadeau pour l’un de vos proches, je peux vous recommander la Asus Rog Ally X. Nous avons eu la chance de pouvoir tester la console plusieurs semaines sur différents jeux pour nous forger un avis solide sur l’expérience qu’elle propose. 

Je possède un Steam Deck et je le trouve très utile pendant mes déplacements car il me permet de profiter de mes jeux hors de mon domicile. Malheureusement ce dernier est limité techniquement et j’ai trouvé un réel compromis entre puissance et portabilité avec l’Asus Rog Ally X. Cette console tourne sous Windows et vous permet de télécharger tous les launchers possibles sans bidouiller et ça c’est vraiment pratique. 

L’Asus Rog Ally X utilise une surcouche Armoury Crate pour accéder plus facilement aux jeux téléchargés sur la console. Cela permet de lancer d’un simple geste votre jeu et de jouer. Cependant je trouve que l’ergonomie est moins pratique que Steam OS et que le manque de pavés tactiles se ressent pour la navigation sur le bureau Windows. Néanmoins L’Asus Rog Ally X est un bijou de technologie et vous allez pouvoir jouer sans compromis aux derniers jeux sortis. Si vous êtes à la recherche d’un PC pour commencer sur cette plateforme, je vous recommande d’opter pour ce genre de solution car l’Asus Rog Ally X est déjà très puissante. J’ai pu tester The Last of Us Part 1 Remake, Horizon Forbidden West, Hogwart Legacy et des jeux indépendants et je suis très satisfait de mon expérience. 

Cette nouvelle version de l’Asus Rog Ally embarque un SSD de 1To et 24go de Ram ainsi que d’un processeur AMD Ryzen Z1 Extrem pour proposer la meilleure expérience vidéoludique sur une console portable. Cela se ressent manette en main car les jeux sont très fluides et tournent dans une résolution très honorable pour une console de ce genre. L’écran en Full HD est vraiment un plus par rapport au Steam Deck qui possède un écran de moins bonne qualité. J’ai été bluffé par l’installation de mes jeux car cela reste plus rapide que sur mon Steam Deck. Je pense que la carte réseau est bien meilleure et si vous possédez la fibre vous allez réellement en profiter. 

L’Asus Rog Ally X dispose d’un chargeur puissant et peut servir pour booster les jeux plus gourmands. Toutefois pas d’inquiétude concernant le nombre de prises USB C, cette dernière en possède 2 pour vous permettre de charger et d’utiliser un accessoire ou hub en complément. La console ne chauffe pas même après plusieurs heures de jeu et le confort reste très agréable pour des sessions de quelques heures. 

Pour terminer l’Asus Rog Ally X est une excellente console et m’a tapé dans l’œil. Elle est beaucoup plus puissante qu’un Steam Deck et c’est très agréable de profiter de toute sa bibliothèque de jeux PC sans restriction. La puissance est son gros point fort car elle permet d’afficher les jeux dans une une excellente qualité. Je pense personnellement un jour me la prendre même si elle reste encore assez cher à ce jour. L’ergonomie est très différente du Steam Deck et il vous faudra du temps pour vous y habituer. Cependant vous aurez tous les avantages d’un PC sous Windows dans un format pratique et transportable pour profiter de tous les derniers jeux sortis. Si vous aimez les consoles et que vous souhaitez découvrir l’univers PC, je pense que cette Asus Rog Ally X est une très bonne porte d’entrée.

Test réalisé par Pierre

Fasciné par l’animal, envoûté par le roman, j’étais un peu comme un fou quand Microids a annoncé un nouveau jeu vidéo Les Fourmis, inspiré, donc, du livre best-seller de Bernard Werber. J’étais un peu sceptique au début concernant la mise en œuvre d’une telle adaptation et bien je peux déjà vous le dire, je suis conquis!

Si vous avez lu le livre de Bernard Werber vous savez déjà que l’histoire nous emporte sur deux niveaux, celui des humains et une histoire de famille, et en parallèle le microcosme des fourmis… Plus précisément, on y suis une fourmi en particulier dans une épopée aussi étonnante que fascinante.

Ici aussi on dirige une unique fourmi, la n°103683, une éclaireuse qui va devoir tout faire pour défendre les siens. Alors, dans le jeu, exite la partie « humaine » et finalement, l’inspiration au livre s’arrête assez vite. Néanmoins, on prend part à une aventure bien amenée…

Les screenshots enchanteurs nous vendaient du rêve avec une approche très réaliste des environnements et des insectes et autres animaux présents. On aurait pu croire à de la poudre aux yeux mais il faut avouer que cette superbe réalisation sert un gameplay aussi riche qu’accessible. Entre aventure et exploration, Les Fourmis est surtout un RTS ou la stratégie des batailles est importantes et suffisamment vulgarisée pour tout le monde y trouve son compte.

A travers différentes missions on évolue donc dans une intrigue avec rebondissements et dialogues assez fréquents (oui les fourmis sont fortes pour communiquer entre elles). Les batailles sont justifiées par cette histoire et on y prend part dans un évolution aussi bien en terme de difficulté que d’éléments à l’écran. Le jeu va crescendo avec un tutoriel bien intégré dès le du jeu. On nous prend par la main et on nous lâche ensuite dans la nature. Plaisant.

Si on contrôle une unique fourmi, le jeu n’est finalement pas axé sur ses actions propres mais plutôt son pouvoir de fédérer ses troupes et de jouer les chefs stratégiques pour donner les ordres ici ou là. C’est ce qu’on fait donc en tant que joueur la plupart du temps, on assigne des ordres à tel ou tel type de fourmis, on les envoie attaquer tel groupe d’insectes ennemis ou bien on leur demande de fabriquer une défense, etc.. Les ouvrières (bleu) s’occupent surtout des ressources. Les guerrières (orange) sont plus costaudes pour contrer l’ennemi tandis que les artilleuses (vert) peuvent agir à distance.

Au fil du temps, les combats sont de plus en plus acharnés et implique d’être rapide et mobile à différents endroits. Heureusement, notre petite fourmi sait faire des bonds impressionnants. Et selon les capacités acquises via ses phéromones, elle peut soigner un groupe autour d’elle ou bien allouer des bonds d’énergie salvateurs en plein combat.

Les batailles peuvent parfois être fouillées avec beaucoup d’insectes à l’écran. Mais l’interface est bien amenée avec un système d’icônes colorés qui nous indiqueront qui sont les gentils et qui sont les méchants… mais aussi les neutres, car il y en a parfois. Ça fait du monde!

Pour être prêts lors des différentes invasions ou attaques, on doit créer des nids qui se divisent en 5 catégories : économie, information, légions, défense et phéromones (pouvoirs). En fonction des ressources acquises ont peut débloquer différentes actions dans ces catégories. Il y a donc, en plus des tactiques de combat, une certaine dose de gestion à appréhender, mais encore une fois, c’est présentée de manière habile et même les joueurs non-aguerris à ce type de jeu s’y retrouveront assez facilement.

Au-delà de ces combats intenses et autres gestions des ressources, Les Fourmis reste un jeu d’exploration contemplatif qui nous permet de nous promener librement dans un microcosme enchanteur. On y croise des escargots, des libellules et autres bourdons. Visuellement et de manière sonore, notre environnement fourmille (c’est le cas de le dire) de vie. On utilisera aussi allègrement la flore pour se déplacer et prendre de la hauteur ou bien se déplacer dans des zones inondées (la fourmi n’aime pas l’eau…).

Les Fourmis est mon coup de cœur 2024. Le studio français Tower Five a réalisé un travail incroyable avec une adaptation qui se détache quelque-peu du roman mais sans le renier. On profite alors d’une simulation de fourmi bien amené avec cette approche RTS/exploration. La réalisation aux petits oignons fini le boulot pour proposer un titre séduisant à bien des niveaux. C’est un jeu qui ne plaira pas à tout le monde bien sûr tant il est singulier, mais si on adhère, on n’en sort pas indemne!

Electronic Arts et Hazelight Studios ont dévoilés Split Fiction, un jeu d’action-aventure qui repousse plus que jamais les limites de la coopération. L’équipe de Hazelight Studios, derrière le Jeu de l’année 2021 It Takes Two, vendu à plus de 20 millions d’exemplaires dans le monde entier, revient avec un jeu unique d’action/aventure en coop et en écran partagé dans lequel les joueurs pourront osciller entre deux univers, l’un de science-fiction et l’autre de fantasy. Armées d’un large éventail de capacités changeantes selon l’univers, les deux héroïnes du jeu Mio et Zoé devront s’entraider pour récupérer leurs héritages créatifs et découvrir le pouvoir d’une amitié inattendue.

Dans Split Fiction, les joueurs découvriront de nombreuses mécaniques et compétences propres à la science-fiction et à la fantasy. Ils devront échapper à la transformation d’un soleil en supernova, défier un singe dans un concours de danse, réaliser des figures ultra-stylées sur un hoverboard, combattre un chaton maléfique et chevaucher des engins hors du commun, des motos gravitationnelles aux requins. Dans des mondes totalement différents, des défis surprenants les attendent à chaque tournant.

Rencontrez Mio et Zoé, deux scénaristes que tout sépare, spécialisée pour l’une en science-fiction et l’autre en fantasy, qui se retrouvent prises au piège dans leurs propres histoires après avoir été happées par une machine conçue pour voler leurs idées créatives. Pour passer d’un univers à l’autre, elles devront travailler ensemble et maîtriser un grand nombre de compétences afin de se libérer tout en gardant leurs souvenirs intacts.

Caractéristique incontournable de Hazelight Studios, le Pass Ami, qui permet à quelqu’un possédant le jeu d’inviter une autre personne à jouer gratuitement, est de retour. Il a même été amélioré avec les options multiplateformes activées pour PlayStation, Xbox et PC via Steam.

Split Fiction sera disponible le 6 mars 2025 sur PlayStation 5, Xbox Series X|S et PC via Steam, Epic Games Store et EA app au prix de 49,99€. Pour plus d’informations et pour ne rien rater concernant Split Fiction, rendez-vous sur le site officiel.