VIRTUA FIGHTER 5 R.E.V.O. – Test PC

Pour les plus jeunes Virtua Fighter n’est pas le jeu de combat 1V1 le plus connu mais dans les années 90 c’était le « BANGER ». Depuis, des licences comme Soul Calibur, Street Fighter ou Tekken sont passées par là. VF5 R.E.V.O. veut proposer une version retravaillée… est-ce que cela vaut le coup ?

Virtua Fighter est un jeu qui se veut ultra précis et dédié à une niche en terme de combat. Cette version 2025 propose des affrontements dans un premier temps plus fluides et surtout équilibrés donc plus accessibles que les opus précédents. Les fans de la première heure retrouveront certains des personnages cultes de la licence et l’avantage de ce titre, c’est que chaque personnage à son propre style et qu’il faut s’adapter dans les combats et ça rajoute une certaine stratégie. Cependant il faut un certain temps d’adaptation quand vous n’êtes pas adepte du style de jeux.

Contrairement aux autres jeux, ici, même si c’est un euphémisme, il paraît plus réaliste que les jeux concurrents, pas d’attaques surréalistes ni d’effets spéciaux qui décollent la rétine, ici ce sont des attaques, des blocages, des contre-attaques mais c’est ce qui fait partie de l’univers de Virtua Fighter.

ET EN LIGNE ?

Ici, vous jouez contre les joueurs du monde entier sans aucune latence (en tout cas sur nos sessions de gameplay). Plus vous gagnerez des combats plus vous monterez en niveau et cela permettra de vous évaluer par rapport a vos concurrents et savoir si vous allez prendre cher ou pas.

ET LES GRAPHISMES ?

Honnêtement c’est plutôt joli mais ne vous attendez pas à des graphismes de fou. Les textures ont été retravaillées pour ne pas faire trop vieillottes et ça fait le job, on regrette juste des décors un peu trop vides mais c’est un détail.

Le titre est malgré tout un peu en retard par rapport aux dernières productions de jeux de combats, mais il s’agit de SEGA, d’une mouture remaniée qui coûte aussi moins cher (environ 20 euros sans les DLC) contrairement aux super productions comme Street Fighter qui peuvent se permettre plus de folies.

LA DUREE DE VIE ?

Alors, c’est assez compliqué d’établir une durée de vie car si vous êtes compétiteur dans l’âme, c’est illimité, et les différents modes en ligne sont assez addictifs et vous feront passer un bon moment. Même si ce n’est pas dans l’ADN de la saga, on aurai aimé un petit mode solo qui aurait été une valeur ajoutée.

Cette monture 2025 de Virtua Fighter est un très bon cru pour les fans en puissance de jeux de combats en ligne et en recherche de challenges techniques. Les modifications permettent d’ouvrir un peu plus les frontières avec un gameplay plus simple et plus ouvert pour le grand public, les néophythes risquent de s’ennuyer assez rapidement par contre. Mais pour 20 euros sans les DLC ça fait largement le boulot.

Test réalisé par Aurélien

La fête des amoureux, c’est ce vendredi 14 février et quel meilleur moyen pour se retrouver, s’amuser… ou tester son couple… que le jeu vidéo? Voici quelques idées de jeux parfaits pour jouer à deux!

HAVEN

Seuls sur une planète isolée, deux amants ont tout quitté pour être ensemble. Glissez à travers de mystérieux paysages, explorez la planète morcelée et combattez ceux qui cherchent à vous séparer dans ce RPG sur l’amour, la rébellion et la liberté. Jeu coop local, dispo sur steam pour moins de 10 balles!

IT TAKES TWO

Incarnez May et Cody, un couple en pleine séparation qui annonce la nouvelle à leur fille Rose, ce qui va entrainer des choses inattendues… En effet, face à sa grande tristesse, Rose va donner vie à deux de ses poupées représentant ses parents… May et Cody se retrouvent donc miniaturisés, dans leur habitation, l’un fait de laine, l’autre de glaise… Jeu coop local dispo sur diverses consoles. Notre test ici!

UNRAVEL TWO

Lorsque vous coupez les liens avec le passé, de nouvelles relations se créent. Dans Unravel Two, créez votre propre Yarny. Tissez ensuite des liens avec d’autres Yarnys, en coopération locale, pour renforcer votre amour et vous soutenir au cours de votre voyage ensemble.

BLANC

Laissez-vous emporter par le récit poétique d’un louveteau et d’un faon arpentant l’univers époustouflant que propose Blanc. Surpris par une violente tempête de neige, ils devront s’épauler et suivre les empreintes laissées par leur famille dans la neige. Notre test ici!

LET’S SING 2025

En mode compétitif ou en duo décontracté, partez en mode karaoké sur consoles avec des titres variés de Stromae à Ariana Grande en passant par Ed Sheeran ou Clara Luciani! Plus d’infos sur le jeu ici!

LUMA ISLAND

Envole-toi pour Luma Island pour vivre une aventure épique en couple. Construis la ferme de tes rêves, deviens maitre de nouvelles professions, collectionne des Lumas magiques, découvre des trésors et perce les mystères de l’île. C’est dispo sur Steam!

HEAVE HO

Ce jeu vidéo de plateforme loufoque mettra votre couple à rude épreuve! Tentez de diriger les personnages à travers une série de niveaux de plus en plus complexes afin d’atteindre l’objectif final. La coopération est essentielle… mais jamais simple…

SNIPPERCLIPS

Un des premiers jeu de la Nintendo Switch qui fera toujours son effet en coop local à deux. Faites la connaissance de Snip et Clip – deux amis de papier qui adorent résoudre des énigmes ! Qu’il faille remplir une forme, faire un panier au basket ou venir en aide à un hamster, Snip et Clip sont prêts à tout pour trouver une solution. Notre test ici!

Dreamcore est une expérience vidéoludique onirique, étrange et quelque peu dérangeante. Inspiré de l’esthétique du même nom, le jeu propose une aventure immersive à travers des environnements surréalistes. Des endroits à la fois étranges et familiers, à mi-chemin entre rêve et cauchemar. 

Que vaut réellement cette expérience ? Est-on face à un énième walking simulator rachitique ? Suivez-moi, et essayez de ne pas vous perdre. 

Une ambiance et direction artistique irréelles

Dès les premières minutes, Dreamcore plonge le joueur dans une atmosphère hypnotique. Les décors sont vastes, vides, et imprégnés d’une sensation de malaise subtil. L’éclairage blafard et les textures volontairement floues évoquent les espaces liminaires. Des endroits qui semblent à la fois familiers et étrangement déconnectés de la réalité.

L’esthétique oscille entre nostalgie et horreur abstraite, et chaque zone explorée semble sortie d’un rêve troublant. Les développeurs ont réussi à capturer cette ambiance insaisissable. Le titre de Montraluz est minimaliste au possible, et j’ai d’abord été fasciné par son filtre VHS extrêmement réussi qui sent bon les 90s.

Un gameplay minimaliste

Le gameplay de Dreamcore repose uniquement sur l’exploration. Il n’y a ni combat, ni réel objectif clair dès le début du jeu. Le joueur est laissé seul face à des environnements labyrinthiques qui semblent se répéter à l’infini.

L’absence de guidage peut diviser : certains apprécieront la liberté offerte, d’autres seront frustrés par le manque de direction. Cependant, cette opacité participe à l’expérience globale : dans un rêve, tout n’a pas nécessairement de sens. Dreamcore exploite cet aspect à merveille.

On est cependant face à un pur walking simulator, sans ennemis, sans statistiques, et où les interactions sont rares. C’est à la fois la force et la faiblesse d’un jeu qui n’est clairement pas pour tout le monde.

Une bande son qui participe à l’immersion

L’aspect sonore du jeu est particulièrement soigné. Un paradoxe lorsque la moitié de la bande son consiste à entendre l’écho de ses pas. La musique, car il y en a, est minimaliste et intra diégétique. Des chuchotements à peine audibles et des échos distants viendront parfois briser la monotonie ambiante. 

Mais ce sont les silences pesants qui participent le plus à la construction d’une atmosphère anxiogène. C’est un véritable travail de maître qui complète à merveille la direction artistique.

Les backrooms contre-attaquent

Sorti le 23 janvier 2025, Dreamcore s’inspire directement du concept des « backrooms » et des espaces liminaires. Des notions dont je ne suis pas vraiment familier. À l’image de ses inspirations, le jeu est une suite de couloirs vides, qui semblent se répéter à l’infini. Il y a une forme de poésie à arpenter les couloirs immaculés de cette piscine qui rappelle les grandes heures d’Aquaboulevard. À voir son architecture s’ouvrir peu à peu. Jusqu’à évoquer tour à tour un donjon ou une cathédrale, toujours avec la même faïence bon marché.

La lassitude s’est cependant rapidement installée, à défaut de tout sentiment de peur. J’ai commencé à m’ennuyer à force de repasser devant les mêmes piscines à moitié remplies. À gravir les mêmes escaliers qui ne mènent nulle part. Le deuxième niveau disponible offre lui une fresque infinie de jardins et de maisons impersonnelles qu’il faudra traverser pour s’enfuir. Inutile de vous dire que je n’ai pas eu la patience d’aller au bout.

Dreamcore n’est pas un jeu conventionnel. C’est une expérience sensorielle qui joue avec nos perceptions et notre inconscient. Sa direction artistique et son sound design sont indéniablement réussis, et l’exploration de ses espaces étranges est fascinante. Pour ceux qui aiment l’absurde et l’inexpliqué. Mais il se passe finalement trop peu de choses pour que j’envisage de m’y investir plus sérieusement. Peut-être suis-je trop vieux pour comprendre… Une curiosité qui ne plaira pas à tout le monde.

Test réalisé par Florian

Un nouveau jeu indépendant français du nom de Cryptical Path est disponible depuis le 29 Janvier sur PC. Partez à l’aventure dans un rogue-lite d’action nerveux dans lequel vous allez devoir parcourir des salles remplies de monstres pour vous échapper de votre propre prison. 

Un Rogue-lite pas comme les autres !

Cryptical Path mélange deux gameplay différents : le rogue-lite et le deck building pour en faire un roguelite-builder. Dans ce jeu vous allez incarner l’architecte qui va se retrouver prisonnier de sa propre structure. Il va devoir avancer dans les différentes salles pour affronter ses ennemis et sortir de ce cauchemar. 

Cryptical Path évoque pour moi une citation de Jean-Jacques Rousseau : “ La liberté est le pouvoir de choisir nos propres chaînes”. Dans ce jeu, vous allez devoir parcourir des niveaux qui sont générés de façon procédurale. A chaque mort, vous allez devoir recommencer mais votre parcours sera différent car l’emplacement des salles ne sera plus le même. Cependant le jeu vous permet de créer en partie des salles pour rejoindre votre destination. Il vous sera possible de choisir entre différents types de salles : la salle d’affrontement, la zone marchande et la zone de soin. Chaque placement que vous allez faire consomme une jauge que vous pourrez remplir en tuant des ennemis. Attention toutefois car il est très facile d’être en négatif, ce qui apporte du malus dans votre partie. Un système de progression intelligent car cela vous donne le choix dans votre aventure. 

Concernant la partie Rogue-Lite, ce dernier dispose d’une base solide pour vous rendre accro. Le système de progression n’est pas frustrant et vous pousse à relancer plusieurs runs pour obtenir les bons atouts. Si vous bloquez sur un boss, il vous faudra apprendre ses patterns et farmer un peu les niveaux pour être assez puissant pour le vaincre. Pas d’inquiétude un moment ou un autre, vous réussirez à passer à la salle suivante. 

Cryptical Path propose une direction artistique très mignonne avec des monstres et des personnages attachants. Le jeu reste fluide à tout instant et les contrôles sont agréables même en combat. Le jeu propose différents décors déblocables en progressant dans l’histoire. Vous aurez la possibilité de retourner dans les salles déjà débloquées pour vous créer un nouveau parcours et obtenir suffisamment de ressources pour affronter le boss en toute sérénité. 

Cryptical Path est un roguelite-builder intéressant par son gameplay riche. Le jeu vous offre une assez grande liberté pour apprendre à votre rythme et progresser sans frustration. Le système de deck building pour votre ascension jusqu’au boss de fin vous demande un peu de réflexion pour vous permettre de survivre plus longtemps. Cryptical Path est une excellente découverte et je suis très content d’avoir pu y jouer !

Test réalisé par Pierre