ONIMUSHA 2 Samurai’s Destiny – Test Xbox Series X

Posté le 23 Juin 2025 par

Le prochain jeu de la licence Onimusha a été annoncé il y’a quelques temps lors d’une conférence Xbox mais en attendant sa sortie en 2026, nous avons eu l’occasion de tester une version remastered du deuxième épisode. Onimusha 2 Samurai’s Destiny est sorti initialement sur Playstation 2 en 2002 et c’est en 2025 qu’une version moderne du titre est sortie sur Playstation, Xbox, Switch et PC. 

Du rétro-gaming !

Onimusha 2 Samurai’s Destiny n’est pas proposé comme un remake mais un remastered avec quelques ajouts et bonus pour les fans de la série. Cette nouvelle version n’apporte rien graphiquement et le jeu reste quasi identique à la version Playstation 2. Toutefois, vous aurez la possibilité de jouer en 16/9 avec des textures HD sur un écran moderne et c’est plutôt sympa pour la découverte. 

Si vous êtes à la recherche de votre dose de rétro-gaming, ce jeu d’action est fait peut-être pour vous. La version 2025 est plus accessible grâce à l’ajout d’un mode facile et d’un mode hardcore pour les joueurs qui recherchent du challenge. Quelques mini-jeux sont disponibles dès le menu principal pour satisfaire les fans et vous aurez la possibilité de sélectionner quelques costumes pour votre personnage et rendre votre aventure plus personnelle. 

Onimusha 2 Samurai’s Destiny vous plonge dans un japon féodal dans lequel vous incarnez Jubei Yagyu, un samurai de renom qui découvre son village natal en feu et en ruines. Vous allez faire la rencontre de survivants qui vous expliquent que le seigneur Nobunaga est le coupable de cette attaque. Dans une quête de vengeance, vous allez parcourir différentes zones pour récupérer plusieurs orbes et devenir plus puissant. Vous ferez la rencontre de plusieurs personnages qui vous aideront dans votre aventure, citons par exemple : Ekei, Magoichi et la belle Oyu. Le jeu propose un système de relation bien caché car il vous faudra offrir des cadeaux à certains personnages pour qu’ils interviennent dans vos missions. Une bonne idée qu’il ne faudra pas oublier d’utiliser car leur aide est assez précieuse lors des combats de boss qui peuvent être assez difficiles.

Onimusha 2 : Samurai’s Destiny vous permet de voyager à travers un Japon rural et découvrir les mythes et les légendes japonaises. Vous allez combattre des démons avec des armes aux pouvoirs mystiques et découvrir la sublime direction artistique en pré-rendu de l’époque. Côté gameplay, le jeu est assez rustique et les déplacements peuvent être assez durs si vous n’avez pas connu les premiers Résident Evil en caméra fixe. Pour ma part, j’ai beaucoup aimé découvrir la version moderne d’un des classiques de la Playstation 2 et je vous le recommande si vous ne l’avez jamais fait. 

Onimusha 2 version 2025 est un bon jeu pour tous les amateurs de rétro-gaming. Une édition plus moderne qui apporte quelques petites nouveautés même si j’aurais aimé avoir un lifting côté graphisme. L’ajout du mode facile est très appréciable pour profiter d’une première découverte et le mode infernal permet aux fans d’attendre sagement le prochain épisode. L’univers d’Onimusha est assez unique et mérite d’être découvert au moins une fois.

Test réalisé par Pierre

Eriksholm nous plonge dans une ville en pleine effervescence industrielle. Une période charnière que l’on ne visite virtuellement que par le prisme de Londres. Eriksholm, lui, s’inspire de la Scandinavie du XIXe siècle par le biais de cette ville fictive. Vous y incarnez Hannah, une jeune fille des rues à la recherche de son frère Herman. 

Urbanisme, infiltration et narration 

Développé par les suédois de River End Games, le titre se pose comme l’héritier de l’infiltration isométrique. Un genre popularisé par Commando et Desperados, et qui a connu son petit succès au début des années 2000. 

Prévu pour juillet 2025, j’ai eu l’occasion de tester deux niveaux de ce jeu pour le moins intriguant. Voici ce que j’ai à en dire…  

Un gameplay vintage mais efficace

Le cœur du jeu repose donc sur l’infiltration. Il faut se cacher dans l’ombre, éviter les patrouilles, glisser entre les murs d’un véritable labyrinthe urbain. L’ambiance évoque des classiques tels que Dishonored ou Thief.

La sarbacane, arme non létale, permet d’endormir silencieusement les ennemis. Il faut penser à cacher les corps pour ne pas alerter les autres. L’exploration est récompensée par des lettres et documents, enrichissant l’exposition et dévoilant les rouages du monde d’Eriksholm. 

Tout est très classique et sent bon le rétro, pour le meilleur comme pour le pire. Il n’y a qu’assez peu d’interactions possibles avec l’univers, et le tout semble assez scripté. On appuie sur le levier qui sert à abaisser la passerelle, on passe par un soupirail, on grimpe à une échelle. 

C’est simple, direct, et sans fioriture. Il ne manquerait plus qu’une excellente histoire pour que la pilule passe…

Un univers riche et immersif

On sent en revanche que les ambitions d’Eriksholm se situent au niveau de l’immersion et de la narration. L’histoire semble principalement centrée sur la disparition d’Herman, le frère de Hannah. Elle s’inscrit dans un monde où les enfants des rues vivent de petits larcins tout en échappant à la police. Le contexte de révolution industrielle n’est pas qu’un décor. Il semble nourrir le propos du jeu, qui se veut entre critique sociale et récit initiatique. Les adolescents en fuite symbolisent une génération brisée, coincée entre rêve et survie. On sent venir le plot Dickensien, avec ses classes populaires oppressés par la violence d’une élite déconnectée. Le joueur sera-t-il le catalyseur d’une révolution ?

Si j’ai à peine goûté son univers, je suis curieux de voir quel genre d’histoire Eriksholm va me raconter. Et quel est donc ce rêve volé qui fait office de titre? Tant de questions… 

Un travail d’orfèvre

Visuellement, le jeu impressionne. Porté par l’Unreal Engine, il affiche de superbes environnements qui fourmillent de détails. On prend un réel plaisir à visiter et à contempler chaque tableau. 

Les cinématiques sont magnifiquement animées et mises en scène. Les personnages présentent des expressions faciales comme on aimerait en voir plus souvent ! C’est bien simple, la dernière fois que j’ai vu un truc aussi convaincant, c’était L.A. Noire. Quel jeu ce fut…

Le doublage anglais est quant à lui d’excellente facture. On sent le travail de véritables comédiens car chaque mot sonne juste. 

Eriksholm : The Stolen Dream semble vouloir être un jeu d’infiltration narratif. Mais il est surtout magnifié par une direction artistique forte et une ambiance unique. Si le gameplay paraît classique, c’est l’univers et le ton qui me séduisent avant tout ! On est donc face à un titre plein de promesses. Reste à voir s’il saura confirmer ces bonnes impressions… 

Rendez-vous en juillet !

Test réalisé par Florian

Passer d’un jeu de baston avec l’excellent SIFU à un jeu de foot type arcade, il n’y a donc qu’un pas… Les français de Sloclap proposent cette expérience avec Rematch. Imaginez un jeu de foot arcade avec la vibe Rocket League mais avec des crampons!… Le titre débarque aujourd’hui et on a pu s’y frotter ces derniers jours, on vous donne nos impressions…

Ce jeu de foot est bien évidemment multijoueurs, de 3V3, 4V4 ou 5V5. Donc comme ça on a le choix. Mais sa particularité c’est sa vision à la troisième personne et le contrôle d’un unique joueur. On sent que ce sont les têtes pensantes de Sifu qui sont aux commandes, avec un effet très cartoon, qui n’est pas pour déplaire sachant qu’en plus vous allez devoir créer votre personnage. Alors, je vous vois venir, on n’est pas sur un RPG, c’est très simpliste et on crée notre perso en très peu de temps.

UN GAMEPLAY QU’IL FAUT APPRIVOISER

Si comme moi, vous avez l’habitude de jouer à FC (ex-FIFA), oubliez tout ce que vous avez appris. Le contrôle de la balle est différent, il y a une réelle gestion de l’endurance, attention à ne pas être gourmand et au début vous allez manquer de nombreux tirs.

Malgré le type arcade, vous allez devoir prendre en considération beaucoup de valeurs, le pointeur qui vous fait viser le ballon, les passes. L’avantage d’un jeu multijoueurs, aucun match ne va se ressembler, vous allez tantôt tomber sur des joueurs collectifs et d’autres qu’ils veulent la jouer solo.

Avec cette configuration à prendre en compte, vous allez devoir vous adapter et attention que votre ego ne prenne pas le dessus… Et une chose assez intéressante, dès qu’un joueur va marquer, les postes vont tourner et vous allez à un moment donner jouer le gardien. Au moins chaque joueur.joueuse aura l’opportunité de marquer des buts.

LES +

Un jeu plus stratégique qu’il n’y paraît
Fun à jouer entre potes en ligne
Le fait de devoir jouer le gardien
Un gameplay adaptatif

LES –

La caméra
Répétitif avec le temps

Rematch pourrait prendre le même chemin que Rocket League mais pour le moment il est trop tôt pour le dire. Le jeu a de bonnes bases et il est surtout super FUN cependant il faudra un petit temps d’adaptation pour maîtriser comme il faut vos joueurs. Le jeu est dispo dès aujourd’hui au prix de 25 euros et Day 1 sur le Game Pass.

Test réalisé par Aurélien

Alors que Mario Kart World fait des ravages sur Nintendo Switch 2, et il faut bien dire qu’il est excellent, un autre jeu de course est sorti en même temps en exclu sur la console et c’est tout bonnement le « Wipeout » de la Switch 2… Voici Fast Fusion!

Le studio Shin’en nous propose donc son nouveau jeu de course futuriste et il faut rappeler que ce n’est pas nouveau pour eux. Ils ont en effet réalisé Fast RMX sur Switch ainsi que Fast Racing Neo sur Wii U par exemple. Ce Fast Fusion découle directement de ces jeux en apportant quelques nouveautés…

Entre Wipeout et F-Zero, ce Fast Fusion mise sur la course rapide, mais sans armes, avec par contre différents skills de pilotage. On traverse des circuits tortueux à bords de bolides anti-gravité rutilants et la vitesse est clairement au rendez-vous! Il faudra utiliser la piste à bon escient (sélection de couleurs) pour en tirer le meilleur parti et user de turbos et autres boost. Mais attention, s’il faut passer sur certains éléments positifs, il faut aussi éviter ceux qui vous stopperont net dans votre course. Le moindre écart d’ailleurs peut vite vous envoyer dans le décors dans une explosion spectaculaire… mais pour éviter cela on peut notamment profiter de sauts à tous moments.

Bien sûr, comme tous jeux de ce type, l’entrainement est primordial pour exceller en course. Mais le jeu reste accessible à tous dès les premiers tours de pistes. L’apprentissage se fait petit à petit sans trop de frustration.

Fast Fusion permet de glaner de l’argent en jeu pour débloquer des musiques (survitaminées!) Ou des véhicules. D’ailleurs, certains défis plus retords permettent de gagner davantage de pépettes si vous vous en sentez capables.

C’est indiqué dans son titre, Fast Fusion, propose une nouveauté en ce qui concerne ses vaisseaux (15 de base) à savoir un nouveau système qui permet de les fusionner entre eux. Ainsi, en combinant les caractéristiques de chaque bolide on peut obtenir 210 possibilités différentes! Cela reste assez anecdotique au final mais c’est plutôt une bonne idée qui permet de mettre un peu les mains dans le cambouis et de varier les plaisirs de conduite.

Concernant les circuits ils sont au nombre de 12 (on aurait aimé encore plus!) et manque un peu de variété mais, en même temps, on a jamais trop le temps de contempler le paysage…

Sorti sur Nintendo Switch 2, Fast Fusion s’est adapté à la nouvelle machine avec du 4K/60fps, du jeu en local (2 à 4 joueurs) (en 60fps et le fameux GameShare. Après, la qualité visuelle reste inégale selon le mode portable ou dock. Aussi, on pourra choisir un mode qualité mais en 30fps… Dans tous les cas, le jeu est assez propre et une mise à jour (Pure) prochaine va proposer une version plus net, sans upscaling comme c’est le cas pour le moment. Bien sûr, il faut posséder un écran 4K pour profiter des meilleurs visuels et de la meilleure définition.

Fast Fusion, n’est pas le jeu de course futuriste ultime mais poursuit une série qui fait toujours belle impression sur les consoles de Nintendo et pour environ 15 euros, on aurait tort de s’en passer. Shin’en fait toujours les choses bien, alliant vitesse, fluidité, musique, esthétisme sans en faire trop et en se concentrant sur l’essentiel, le plaisir de jouer. Et idéalement, à plusieurs!