SNIPER ELITE: RESISTANCE – Test Xbox Series X

Posté le 30 Jan 2025 par

Si vous aimez la série Sniper Elite, réjouisses-vous car un nouvel épisode est sorti cette semaine! Rebellion nous propose en effet Sniper Elite: Resistance. On se replonge dans un univers de seconde guerre mondiale dans un jeu à la 3ème personne qui met l’accent bien sur sur le shoot de loin mais pas que…

On incarne ici le soldat Harry Hawker des Special Operations Executive et on va devoir faire équipe avec la résistance française pour contrer les néfastes projets des méchants Nazis… Comme dans Sniper Elite 5 en 2022, on se retrouve une nouvelle fois sur le sol français et c’est plutôt plaisant.

D’ailleurs, on profite du pays avec des environnements changeants selon les missions, des Alpes aux côtes normandes en passant par de petits villages médiévaux. Et tout cela nous propose, au fil des missions, des espaces très ouverts offrant des choix d’actions multiples et c’est très bienvenu. Si la première mission est un peu plus dirigiste, histoire de nous remettre dans le bain, on bascule très vite dans cette liberté d’action.

Comme souvent dans la série, on nous offre des graphismes plutôt chouettes (notamment les paysages et effets de lumières) avec une ambiance toujours immersive qu’elle soit de jour ou de nuit, en extérieur ou en intérieur.

Chaque mission est finalement un pack de missions possibles avec, sur la map, des actions prioritaires et secondaires. Aussi, en farfouillant un peu partout, on pourra trouver des documents qui débloqueront d’autres actions possibles. On trouve aussi pas mal de choses à collectionner (affiches de la résistance) ou à détruire (statures d’aigles). Notons aussi par exemple les défis de propagande qui sont des sortes de contre-la-montre.

Globalement, chaque mission, qui est aussi un environnement précis, se boucle en une heure environ. Tout dépendra de votre envie de prendre votre temps en fouillant et en piégeant des zones par exemple ou bien en rushant (ce qui est parfois possible).

Le jeu reste tactique et basé sur la confrontation avec des ennemis nombreux. L’infiltration reste donc toujours de mise car les soldats, dès qu’ils vous voient, commence à alerter les autres en gueulant ou bien, plus gênant, en déclenchant les sirènes. Il faudra alors soit neutraliser l’ennemi ou le sirènes. Il est aussi possible parfois de fuir et se cacher dans les hautes herbes en attendant que ça se passe…

Notre cher Harry ne dispose pas de baguette magique mais bien d’un fusil sniper, arme principale et indispensable. Il existe différents modèles qu’on peut interchanger durant le jeu. On dispose aussi d’armes secondaires comme des pistolets mitrailleurs avec la possibilité d’user de silencieux. Souvent, on devra en effet tirer sur les ennemis à courtes distances. Aussi, le corps à corps est possible et notamment les éliminations furtives (létales ou pacifiques…).

Pour aller plus loin, le jeu nous propose aussi quelques accessoires bien utiles comme des grenades, des mines… des rats explosifs…. Mais aussi un sifflet pour attirer l’ennemi ou des bouteilles à jeter pour faire diversion. Du classique.

Dans un Sniper Elite, ce qu’on veut toujours faire en priorité, c’est tirer de loin et viser différentes parties du corps de l’ennemi. En résulte alors une cinématique très spectaculaire qui suit la balle jusqu’au corps de l’ennemi qu’on voit en X-Ray en constatant quel organe est touché. On ne s’en lasse pas! Mais attention, c’est plutôt gore : le sang gicle, les os explosent… miam.

A travers 9 missions au total, le jeu propose une progression qui sera donc plus ou moins longue selon les choix des joueurs mais aussi en fonction de la difficulté qui est très personnalisable. L’agressivité des ennemis peut être variable ainsi que l’incidence du vent sur vos tirs, l’aide à la concentration, les infos à l’écran, etc… On dispose aussi d’un système de compétence pour améliorer notre personnage mais aussi de possibilités pour se soigner, etc..

Notez qu’il est possible de faire la campagne à deux en coop (en ligne) ce qui est plutôt cool et on retrouve le mode invasion qui permet à un vrai joueur de rentrer dans votre partie pour vous traquer (on peut faire l’inverse aussi bien sûr). Ce mode n’est pas nouveau mais toujours aussi intéressant.

Le jeu propose aussi du multi online avec des joutes classiques chacun pour soi ou en équipe avec, en plus, un mode de confrontation longue distance (sans jamais se croiser donc).

Sniper Elite: Resistance campe sur ses acquis. On retrouve un concept qui fait mouche et qui n’a pas vraiment d’équivalent à ce jour. Le gameplay est toujours aussi agréable, les environnements variés et plus ouverts que jamais. On profite de nombreux paramétrages de difficulté et de possibilité de jeu : campagne solo, campagne coop, invasion, modes online… On aurait voulu un peu plus de nouveauté notamment au niveau des kill-cam peut-être. Dans tous les cas, Sniper Elite: Resistance est un opus très agréable à parcourir et s’il pourra laisser les fans sur leur faim, il est un opus parfait pour découvrir la série.

Si vous êtes fan des jeux mélangeant stratégie et action, vous connaissez sans doute déjà Orcs Must Die. Aujourd’hui, on s’intéresse au petit dernier : Deathtrap. Un titre qui reprend la recette de base : des vagues d’orcs à stopper avec des pièges ingénieux. Ça tombe bien, je ne connaissais pas !

Graphismes et ambiance : cartoon mais efficace

Visuellement, Deathtrap opte pour un style cartoon, fidèle à l’esprit de la franchise. Et qui n’est pas sans rappeler Warcraft. C’est sommaire, simple, efficace, et un peu caricatural. Rien de spectaculaire donc, mais l’ambiance fait le job pour plonger dans cet univers de fantasy coloré, déjanté et fun. Le bestiaire est varié, du kobold, au gobelin en passant par le troll ou l’ogre. Leurs membres volent dans tous les sens pendant les combats, et l’hémoglobine des peaux vertes coule à foison. 

Gameplay : entre stratégie et action

Le cœur du jeu repose sur la gestion des vagues d’ennemis de plus en plus coriaces. Vous placez des pièges pour empêcher les hordes d’orcs d’atteindre une relique à défendre coûte que coûte. Certains lancent des scies, d’autres transpercent les ennemis avec des piques ou les carbonisent dans la lave. Le petit plus ? Les pièges sont évolutifs, et peaufiner sa stratégie de carte en carte est un vrai plaisir. On crée de véritables labyrinthes de mort, un sourire sadique au coin des lèvres. 

Vous devrez aussi utiliser votre avatar pour aller cogner de l’orc vous-même. Cette composante action ajoute du dynamisme, même si les combats au corps-à-corps sont un peu basiques. On aurait aimé des animations plus abouties ou des combos pour rendre cette partie plus engageante.

On a le choix entre plusieurs mages de guerres, chacun avec ses armes et sorts spécifiques. Ce qui promet des combinaisons intéressantes en coopération. Notons qu’un hub est accessible entre chaque mission pour améliorer ses pièges et ses armes. J’ai personnellement craqué sur Sophie, la féline nécromancienne et son gardien sépulcral dont les dialogues m’ont fait sourire. 

Contenu : un potentiel à développer

Deathtrap semble étrangement dépourvu de campagne scénarisée. Pas de contexte épique pour justifier votre bataille contre les hordes d’ennemis. Les interactions avec les PNJ se limitent à des salutations et aucune cinématique ne viendra vous récompenser. C’est d’autant plus frustrant que le jeu déborde de potentiel. J’ai trouvé assez étrange de ne pas pouvoir jouer avec d’autres mages contrôlés par des IA, aussi basiques soit-elles.

On sent que les fondations sont solides. Le titre de Robot Entertainment se veut plus orienté roguelite avec ses malus aléatoires. Aussi amusante soit-elle, l’expérience s’avère pour le moment un peu trop répétitive. Avec des mises à jour régulières, le soft ne peut que s’enrichir. Mais en l’état, c’est un peu maigre, surtout si vous espériez un jeu aux multiples facettes dès le départ.

Deathtrap est plaisant à prendre en main. Son gameplay est fun , addictif et ravira les fans de tower defense/action. Cependant, l’absence de campagne scénarisée, la répétitivité et la simplicité des combats laissent un petit goût d’inachevé. Si vous êtes prêt à miser sur son potentiel futur, alors foncez. Sinon, attendez quelques mises à jour pour voir si le contenu se densifie. Il est, à ce stade, divertissant mais perfectible. 

Test réalisé par Florian

Dynasty Warriors revient en force cette année avec un tout nouvel épisode. Le dernier épisode de cette série remonte à  2022 et c’est un plaisir d’y jouer à  nouveau. Koei Tecmo et Omega Force confirment avec ce jeu que le genre Mûso n’est pas mort !

Dynasty Warriors Origins est le nouvel épisode de cette licence et propose de vivre l’histoire de la guerre des trois grands royaumes de Chine. Vous allez incarner un personnage amnésique qui appartient au groupe secret des sentinelles de la paix. Vous allez rencontrer plusieurs grands seigneurs de guerre et apporter votre aide pour lutter contre les turbans jaunes. 

Le jeu est toujours aussi nerveux et vous propose de jouer des combats à grande échelle avec la possibilité de tuer des centaines d’ennemis en seulement quelques coups. Le jeu profite de la next gen pour afficher énormément de personnages à l’écran et des effets spéciaux de toute beauté. 

Au sujet des graphismes, Dynasty Warriors Origins s’affiche en 4k avec des graphismes en ultra sur PC et cela rend super bien. Cependant le jeu est encore un peu en retard par rapport aux standards actuels mais profite d’un scénario captivant. C’est la première fois qu’un jeu Dynasty Warriors met l’accent sur la narration et c’est un point positif car cela permet d’attirer de nouveaux joueurs. 

Le gameplay est toujours aussi addictif avec une sensation de puissance manette en main. Notre héros va pouvoir s’équiper de plusieurs armes pour varier le style de jeu et s’adapter aux différents combats. Vous allez devoir progresser en niveau pour atteindre différents grades et obtenir de nouvelles caractéristiques. Le jeu permet de jouer avec un compagnon pour vous aider dans les batailles les plus difficiles. Dynasty Warriors Origins propose une campagne assez longue car il vous faudra une trentaine d’heures pour la terminer et un peu plus si vous souhaitez faire le 100%.

Dans le jeu, vous allez pouvoir vous déplacer sur une mini carte pour accéder aux différentes quêtes. Vous pourrez acheter des objets auprès de marchands et vous reposer à l’auberge pour lire des lettres de personnages que vous aurez sauvé. Un peu plus tard dans l’aventure, vous allez débloquer le cheval pour pouvoir vous déplacer plus rapidement sur la carte et en combat. 

Après l’épisode 9 de Dynasty Warriors qui n’a pas rencontré le succès attendu, c’est une joie de jouer en 2025 à un nouveau titre. Cet épisode est captivant grâce à la mise en avant du scénario et d’un gameplay maîtrisé. Le jeu est fun et reste un excellent défouloir. Attention toutefois, le jeu peut être difficile si vous n’avez pas l’habitude de ce genre. Dynasty Warriors Origins est une excellente découverte.

Test réalisé par Pierre

Alors que Farming Simulator 24 n’a jamais existé et que Farming Simulator 23 est sorti uniquement sur Switch et mobiles, Farming Simulator 25 est arrivé fin 2024 pour contenter les gamers sur PC, PS5 et Xbox Series avec un nouvel opus forcément plus riche et abouti techniquement… l’amour du jeu vidéo est-il toujours dans le pré?

Il faut l’avouer, un Farming Simulator n’est pas un jeu vidéo pour monsieur tout le monde. C’est une thématique de niche mais qui trouve toujours son public. Et même si on veut s’essayer à cette simulation agricole sans trop s’y connaitre, c’est pas toujours évident tant la simulation peut être technique. Avec ce nouvel opus Giants Software tente de palier à cela en proposant un opus toujours riche mais plus accessible.

On le voit d’emblée dans des tutos plus dynamiques avec la présence de personnages non-joueurs qui nous expliquent tout. L’ensemble se veut du coup plus immersif et il faut bien avouer que dans les éditions précédentes, le manque d’humains rendait toujours l’expérience un peu froide…

Encore mieux, le jeu nous guide en nous mettant dans la peau d’un enfant qui veut devenir agriculteur et on évolue ainsi dans une « histoire » qui donne franchement plus de personnalité à l’expérience.

Mais attention, quand on ne connait rien à l’agriculture et au système de jeu, on peut rester un peu perdu à certains moments. Comme toute simulation de ce type il faut un certain engagement et beaucoup de temps à passer pour progresser comme il faut.

Le jeu nous guide donc dans les premiers instants mais ensuite on peut être souvent livrés à nous-même et si les choses seront évidentes pour les joueurs habitués, ce ne sera pas le cas pour les néophytes. Et si on trouve des « missions » assez classiques d’agriculture dans les champs, avec les animaux, etc… le jeu propose aussi des spécialités comme la sylviculture (forêts) ou bien même la culture du riz par exemple…

Avec des environnements variés aux quatres coins du monde et un système de météo évolué, le jeu propose un moteur de jeu qui rend l’ensemble plus réaliste que jamais avec des ambiances agréables et des engins parfaitement modélisés. On sent néanmoins que le nouveau moteur est perfectible et on espère que les prochains opus iront plus loin notamment dans le réalisme de la déformation des terrains.

Même si je vis à la campagne, j’avoue ne pas être un spécialiste du genre et je n’irai pas dans le détail des nombreuses machines disponibles (400 au total). Toujours est-il, on comprend que le jeu est réaliste et très complet sur ce point. D’ailleurs, j’évoquais la riziculture plus haut, on a en effet un environnement asiatique disponible avec les machines spéciales qui vont avec cette culture si particulière. On vit en tous cas l’expérience comme un agriculteur d’aujourd’hui, qui vit avec son temps et la technologie qui va avec (GPS, gestion des ouvriers, etc..).

Après Farming Simulator 22, on sent une nette évolution de la part de Giants Software pour ce Farming Simulator 25. Techniquement, c’est une avancée et le contenu lui aussi s’enrichit heureusement. On est dans une simulation toujours réaliste et détaillée et on apprécie l’aide avec les PNJ qui donne un peu plus de vie à l’ensemble. Le jeu reste assez exigeant et conviendra toujours davantage aux connaisseurs et aux passionnés.

Plus de détails sur le jeu ici!