
Imaginez un TPS coopératif jouable jusqu’à 4 où vous allez enchaîner les phases de tueries d’aliens avec des recettes à effectuer à la sauce Overcooked, c’est l’idée à la fois géniale et folle des coréens de JOFSOFT avec le titre Pizza Bandit disponible en accès anticipé. Mais est-ce que ça vaut vraiment le coup de s’y attarder ?
Malik est un mercenaire aguerri, il fait ce travail depuis maintenant de nombreuses années et il a fait le tour du monde mais il est enfin temps pour lui de raccrocher les armes. Il a un rêve, avoir sa propre pizzeria depuis enfant, l’époque où il cuisinait avec sa mère. Il décide donc d’acheter une pizzeria qu’il va appeler PIZZA BANDIT mais il n’a pas lu les petites lignes du bail et il va devoir tout retaper, vous ajouter à ça une invasion d’aliens, Malik va donc reprendre du service avec ses flingues et apprendre à faire de belles pizzas. C’est le pitch du titre et on vous a prévenu c’est complètement barré, un vrai OVNI !

L’histoire n’est qu’un cadre, le jeu se présente de la sorte, vous allez enchaîner les missions dans des zones, aller d’un point A à un point B, si vous êtes un habitué du genre, le gameplay reste instinctif, trois armes, une mitraillette, un pistolet et une arme blanche, ici une roulette de pizza géante (quitte à rester dans le burlesque.).
Dans chaque mission, vous allez être avec 3 potes ou 3 personnes sélectionnés en matchmaking avec vous ! Et c’est parti, vous allez donc tirer sur tout ce qui bouge et entre deux vagues d’ennemis, vous cuisinerez ! Oui vous avez bien lu, vous allez faire à manger, par exemple au tout début, il faudra faire des sushis, tuer des aliens, refaire des sushis jusqu’à récupérer une somme d’argent bien spécifique. Répétitif certes mais c’est un excellent défouloir !
Les missions ne durent pas très longtemps, elle se font assez rapidement mais tout est bien mesuré. Puis, entre deux missions, vous allez retourner dans votre belle pizzeria et avec les ingrédients que vous aurez récupéré vous pourrez créer des recettes comme une pizza mozza, sushis, saumon.






Bon vu comme ça, c’est pas très appétissant mais cela va permettre a Malik d’améliorer des capacités lors de ses missions, vous pourrez aussi modifier l’apparence, très vite fait du mercenaire histoire de varier les plaisirs, c’est très simpliste mais pour ce genre de jeu, ce n’est pas ce qu’on demande le plus mais ça fait le taf.
Fun à souhait et ça fait du bien
Un jeu cool à faire entre potes
Un mélange des genres (Overcooked et Helldivers 2)
La création des pizzas WTF
Répétitif mais classique pour ce genre de jeux
Visuellement limité
Pizza Bandit est un excellent défouloir à faire entre potes après une journée de boulot, il n’invente rien dans les mécaniques de jeu mais les développeurs ont créé un univers barré, nanardesque et un excellent mélange des genres que l’on à pas vu venir et ça fait du bien entre deux remakes !
Test réalisé par Aurélien

Depuis 2009, Killing Floor ne fait pas dans la dentelle et avec de troisième opus toujours signé Tripwire Interactive, on ne change pas une équipe qui gagne. Bienvenue dans le shoot premier degré de zombies en tous genre (les Zeds)… Attention âmes sensibles, ça va saigner…
Killing Floor III renoue donc avec ce qui fait le succès de la série, comme le dernier opus, à savoir, proposer de l’action en vagues d’ennemis successives avec la possibilité (et c’est tout l’intérêt du jeu) d’y prendre part avec des amis, en coop online.
Le scénario est très anecdotique ici et on prend la manette en pleine conscience de participer à un défouloir décérébré. Dans différents lieux, avec différents types de héros (6 classes), on va donc dézinguer tout un tas d’ennemis plutôt variés, mais souvent en groupes avec toujours un boss pour clore le débat.

Si on joue en équipe, on n’est pas non plus dans une dimension tactique poussée même si c’est toujours bien d’accorder ses violons. On peut jouer de 1 à 6 mais on peut aussi être entre les deux et ce qui est bien c’est que les hordes s’adapteront selon le nombre de joueurs.





Il faut donc foncer dans le tas mais aussi profiter des capacités liés à notre classe pour opérer au mieux et compléter de manière optimal le groupe. Aussi, on profite de pièges par exemple à placer au préalable (acides, hélices, explosifs…) ou bien de tourelles. Il faut toujours préparer le terrain avant la vague. Entre chaque vague il faut penser à ravitailler la team pour affronter la prochaine. En passant les vagues on peut aussi faire progresser notre personnage au niveau de ses armes, de sa protection mais aussi de son équipement annexes (outils de piratage, etc..).
Même si on a vu mieux niveau DA et réalisation technique, ce Killing Floor III reste un défouloir spectaculaire visuellement. Les membres volent, le sang gicle, ça pète de partout! La physique au niveau des corps et des membres est plus réaliste que jamais et c’est plutôt jouissif…





Les niveaux sont plutôt variés dans leur level design avec tantôt des espaces confinés, tantôt des espaces plus ouverts avec de la verticalité ou pas, etc… Ainsi, l’expérience est moins redondante et les possibilités d’actions plus variées. Malgré tout, ne nous le cachons pas, le principe du jeu, lui, pourra être assez redondant à la longue. Mais on est ici à la recherche de défis primaires entre amis et on prendra toujours plaisir à relancer une partie.
Avec des armes variées er évolutives, les sensations de gunfights sont bien là et quand on commence à prendre de l’XP on apprécie les possibilités d’évolution de nos personnages. Le jeu est de plus en plus grisant. Le jeu gère bien le grand nombre d’éléments à l’écran pour une expérience plutôt fluide avec des effets visuels plus agréables que l’ancien opus (qui date de 2017 pour rappel).
On attend pas forcément de grandes innovations quand on lance Killing Floor III. On a une suite qui continue sur la lancée des autres opus avec une technique qui a profité des années pour proposer quelque-chose d’encore plus aboutis. Cependant, on pourra rester sur notre fin avec un jeu qui manque cruellement de contenu et d’un peu d’âme. Il reste un défouloir ultime qui permettra de bien se marrer en soirée avec des potes en coop. Le jeu va droit au but et il est efficace dans ce qu’il veut proposer : de l’action, de l’action et de l’action!

Les exclu Switch 2 sont rares donc bonnes à prendre. Avec Drag x Drive, Nintendo nous propose une nouvelle licence, exclusive à la Nintendo Switch 2 donc avec un concept novateur, celui du basket-ball en fauteuil roulant…
Drag x Drive est donc un jeu multijoueur sportif, compétitif et basé sur le principe du handibasket mais avec une dimension futuriste et moins réaliste que la discipline IRL.

En plus de proposer une thématique novatrice et qui met en lumière le handicap, le jeu est aussi une vitrine technologique complètement axée sur la Switch 2. En effet, on contrôle notre joueur en plaçant nos deux Joy-Con 2 sur une surface table (ça marche aussi sur les cuisses!). Il faut alors mimer de vrais mouvements amples, comme si on poussait sur les roues d’un fauteuil roulant. De même pour le shoot, c’est de manière assez naturelle et réaliste qu’on peut lancer le ballon.
Pas évident au début, mais le jeu nous propose un tutoriel complet et dynamique qui nous permet de nous familiariser assez vite avec ce mode de contrôle pour le moins inédit.
Plus proche d’un Speedball ou d’un Rocket League qu’un NBA2K, ce Drag x Drive propose des règles de jeu spécifique. On évolue en effet dans des matchs en 3 contre 3 sur des terrains assez courts et qui permettent de faire des pirouettes sur les murs pour aller dunker! Mais on peut aussi passer, tirer à 2 points ou à 3 points et en défense, intercepter ou même pousser l’adversaire. Le percuter de face permettra de lui faire lâcher la balle. Notez que les acrobaties effectuées permettent de gagner des points (à virgule…) pour faire pencher la balance en fin de match.






Simples matchs ou mini-jeux (course, concours de shoot…), le jeu ne propose pas un contenu énorme mais on peut dire que le plaisir de jeu est immédiat. Les matchs sont nerveux et pleins de surprises. On peut jouer aussi avec la spécialités des joueurs avec des aptitudes plutôt axées sur la vitesse, la puissance, etc..
Dommage qu’on ne puisse pas davantage s’amuser en solo ou même en multi local… L’essence du titre réside donc sur le online, espérons donc qu’il est suffisamment de succès pour perdurer sur ce principe.
Drag x Drive manque tout de même d’un peu de folie que ce soit dans l’ambiance visuelle et sonore. On aurai aimé des possibilités de personnalisation plus riches notamment. L’idée est en tous cas louable avec une approche du handisport plutôt originale et assez addictive. Cependant, le jeu manque de contenu pour le moment et de possibilités de gameplay (on veut un multi local!!!). Rappelons tout de même que le jeu est à moins de 20 euros sur le Nintendo eShop, vous auriez tort de ne pas lui laisser une chance…

Nous avons enfin mis la main sur la dernière exclusivité de chez Playstation et c’est un gros coup de coeur ! Lost Soul Aside est un jeu parrainé par Playstation lors de l’événement China Hero Project. Cette exclusivité vous propose une aventure fantastique dans un jeu d’action aux inspirations asiatiques. Si vous aimez les jeux Final Fantasy, Devil May Cry et Bayonneta, ce titre est certainement fait pour vous.
Lost Soul Aside était au début un jeu indépendant, développé par une seule personne d’origine chinoise. Lors d’une présentation d’une démo technique, le jeu s’est fait remarquer lors d’un salon chinois : le China Hero Project. La marque Playstation a parrainé Lost Soul Aside pour aider le développeur à financer une équipe et transformer ce jeu indé en blockbuster AA. La firme nippone obtient une exclusivité pour le secteur des consoles et renforce sa position sur les jeux vidéo en provenance de Chine.

Lost Soul Aside est un jeu d’action nerveux qui s’inspire de plusieurs titres, citons par exemple Final Fantasy XV, Bayonneta et même Devil May Cry. Vous incarnerez Kaiser, un jeune homme qui va devoir sauver l’âme de sa sœur qui a été capturée par des monstres mystiques. Kaiser va faire la rencontre d’un dieu nommé Arena et qui lui confiera ses pouvoirs de dragon. Dès le début du jeu, vous allez devoir vous battre contre la monarchie qui terrifie le peuple. L’inspiration de la zone du début est flagrante et j’ai eu l’impression de voir Midgar de FF 7. Kaiser ne sera pas seul mais obtiendra l’aide de plusieurs personnages pour avancer dans sa quête.






Concernant le gameplay, Lost Soul Aside propose des combats difficiles dans lesquels il vous faudra parer les coups de vos adversaires pour briser leur garde et utiliser vos pouvoirs. Vous allez pouvoir utiliser différents styles d’armes pour s’adapter à votre façon de jouer, personnellement j’ai opté pour une épée longue car elle fait beaucoup de dégâts et reste assez efficace contre les hordes d’ennemis. Le jeu propose un système de personnalisation assez moyen mais j’ai beaucoup aimé la customisation de l’arme grâce à des breloques que l’on peut ajouter.
Côté progression, ce titre vous pousse à explorer pour débloquer des runes afin d’améliorer votre arbre de compétence. Lost Soul Aside ne propose pas de monde ouvert et c’est mieux ainsi. Vous allez pouvoir parcourir des zones cloisonnées, ce qui rend la narration et l’exploration plus simplifiées. Le jeu dispose d’une localisation pour la France et propose des dialogues en anglais, chinois ou japonais.
Lost Soul Aside est un gros coup de cœur pour moi et je vous le recommande. Le jeu est un bon AA d’action qui vous demande une certaine exigence si vous souhaitez vaincre tous les boss du jeu. L’émergence des jeux chinois est en progression grâce à des titres tels que Black Myth Wukong ou le dernier Wuchang. Si vous aimez les jeux aux inspirations asiatiques et que les boss rush ne vous effraient pas, Lost Soul Aside sera votre meilleure expérience de 2025 !
Test réalisé par Pierre