SUPER MARIO BROS. WONDER – Test Nintendo Switch

Il faut croire qu’on aura jamais assez de jouer à Super Mario… en effet, l’annonce de Super Mario Bros Wonder a ravi les joueurs et après l’avoir enfin testé on peut dire que la recette vise toujours dans le mille et malgré tout se renouvelle avec des petites choses très sympas…

Retour à la 2D classique après la 3D de Super Mario Odyssey. Finalement, c’est peut-être la meilleur manière d’apprécier un Mario. Mais attention, on a ici un épisode inédit sur bien des points avec un souci du détail dans la réalisation et beaucoup de fraicheur avec de nouvelles voix, des character design remaniés et… des fleurs qui parlent.

Déjà, surfant sur le film d’animation qui a tout défoncé en salles, l’histoire emmène Mario dans le Royaume des Fleurs. Avec ses amis, il est invité dans ce nouveau Royaume par le Prince Florian. Cependant, Bowser décide d’intervenir et, grâce à une Fleur Prodige, fusionne avec le château du prince. Doté d’un pouvoir surpuissant, le roi des Koopas prend le contrôle du royaume… L’aventure commence!

Mario et ses amis ont également gagné en charisme avec de nouvelles animations qui nous approchent encore davantage du film d’animation. Plus que jamais, le monde de Mario est vivant et communicatif. Je l’évoquais plus haut, les petites fleurs qui nous parlent (en français) à tout bout de champs à travers les niveaux apportent un petit plus fun et original avec des dialogues toujours bien choisis. En effet, les jeux Mario sont rarement parlants…

On retrouve bien sûr le principe de mondes à parcourir avec tout un tas de niveaux plus ou moins longs et variés dans des biomes distincts. On s’y ballade avec une certaine liberté afin que chacun puisse évoluer à son rythme et on peut d’ores et déjà vous dire que ce Mario est un peu moins difficile que d’habitude. Mais attention, certains niveaux bonus notamment propose un challenge certain. Les niveaux indiquent d’ailleurs toujours leur niveau de difficulté jusqu’à 5 étoiles.

Dans les niveaux on retrouve un gameplay bien connu. Accompagné de Luigi, Peach ou Toad par exemple, Mario saute, court et use de différents pouvoirs. Si on retrouve les fleurs de feu déjà bien connu des joueurs, on a surtout de la nouveauté avec la fleur à bulle ou mieux le costume éléphant! Vous l’aurez vu lors de la promotion du titre, cette nouvelle transformation inédite à de quoi surprendre et en jeu, elle est très efficace. On peut défoncer des murs ou bien lancer des choses avec notre trompe. Le kiffe.

Autre nouveauté du jeu, les badges permettent d’attribuer à Mario et ses amis, des capacités qu’on devra choisir avant chaque stage. On en découvre de nouveaux au fil de l’aventure et ils permettent des prouesses bien pratiques comme : tirer un grappin, courir plus vite, planer avec son chapeau, saut d’escalade, etc..

Si on peut donc jouer à plusieurs en local (jusqu’à 4 et 12 personnages au choix dont les Yoshi et Carottin à réserver aux plus jeunes pour moins de difficulté) il est aussi possible de jouer en ligne. On peut d’ailleurs y trouver le trajet d’autres joueurs pour nous guider. On peut aussi placer des panneaux (il y en a plein à collectionner) pour que les autres joueurs vous raniment.

Ce qui fait également le sel de ce nouvel opus ce sont les Fleurs Prodiges. Il faut les débusquer dans les niveaux pour entrer alors dans un niveau parallèle avec toujours de chouettes trouvailles niveau gameplay. On s’y transformera en goomba ou bien on sera plonger dans un niveau en silhouettes ou encore on sera gonflés, flottant dans les airs… A chaque fois, on profite d’un gameplay différent pour une expérience parfois brève mais intense au sein des niveaux. Génial.

De la musique aux décors en passant par le bestiaire, tout nous plonge dans l’univers de Mario de la plus belle manière. N’en déplaise aux nostalgiques, c’est sans doute le meilleur opus à ce jour. Complet, novateur, riche, drôle, varié, coloré… C’est un jeu vidéo incroyable artistiquement et techniquement. Le jeu est bourré de surprise avec parfois des trucs WTF et on a toujours le sourire au lèvres. Bien sûr, quelques défauts résident comme par exemple le manque de boss ou des niveaux parfois redondants. Quoiqu’il en soit, Super Mario Bros. Wonder est un jeu inévitable si vous avez une Nintendo Switch et il se déguste à plusieurs pour encore plus de fun.

Dragon Quest est une licence aussi culte que Final Fantasy et nous avons eu la chance de tester le nouveau jeu de la licence. Infinity Strash: Dragon Quest the Adventure of Dai propose de vivre l’histoire du manga en jouant uniquement les moments clés de l’œuvre. Le jeu propose beaucoup de dialogues mais aussi des combats contre les différents méchants de l’histoire. Si vous avez aimé l’animé ou si vous souhaitez le découvrir, ce jeu est un très bon moyen.

Le jeu vous invite à incarner Dai, un héros qui a suivit un entraînement intensif avec le héros du continent Avan. Son maître perdra la vie lors d’un combat difficile contre le seigneur du mal mais Dai et ses amis décideront de partir à la recherche de cet ennemi pour venger Avan et sauver le monde des ténèbres.Dragon Quest The Adventure of Dai ne révolutionne pas le genre et vous aurez des combats à remporter pour progresser dans l’histoire principale. Le jeu reprend les aventures du manga avec des scènes fixes et des dialogues doublés. Malheureusement le studio en charge du développement n’a pas animé beaucoup de scènes ce qui peut rendre l’action assez fade lors des combats. Vous aurez accès à de nombreuses quêtes annexes qui enrichissent le lore avec des dialogues supplémentaires, ce qui pourra ravir les fans de la licence. Concernant les combats, vous n’aurez pas grand chose à faire, vous aurez accès à 4 types d’attaques : attaque légère, attaque lourde et 2 coups spéciaux, un contre ou une esquive pour éviter les attaques ennemies. Si vous jouez en mode facile, vous roulerez sur les ennemis et pourrez enchaîner l’histoire rapidement. Cependant si vous augmentez la difficulté, les ennemis deviennent des vrais sacs a PV et vous ne prendrez aucun plaisir à jouer.

Outre le gameplay qui est assez simple, l’histoire de ce Dragon Quest est très plaisante à découvrir surtout pour quelqu’un comme moi qui n’a jamais regardé cette série d’animation. J’ai beaucoup aimé retrouver l’univers de Dragon Quest avec ces monstres iconiques et sa direction artistique originale. La bande-son est un plus dans l’expérience que j’ai pu vivre avec ce jeu mais son gameplay ne plaira pas à tout le monde.

Inifnity Strash: Dragon Quest The Adventure of Dai est un jeu passable qui a malheureusement souffert d’un budget assez faible. Cela se ressent manette en mains même si pour ma part j’ai beaucoup aimé y jouer car le gameplay reste simple et permet de se reposer après une bonne journée de travail. Si vous souhaitez découvrir le manga je pense que c’est une bonne porte d’entrée car le scénario permet de comprendre l’ensemble de cette histoire. Concernant ses points négatifs, je ne le recommande pas aux joueurs en quêtes de challenge ou d’histoires palpitantes car le jeu reste assez simple avec une histoire linéaire. Dragon Quest The Adventure of Dai est désormais disponible sur toute les plateformes si l’aventure vous tente.

Test réalisé par Pierre

ALIBI c’est un jeu d’enquête qui s’articule avec des cartes. La boite contient 3 enquêtes distinctes, Du sang au pays des Kilts, Dernière croisière sur le Nil et La vengeance est un plat qui se mange froid. Trois ambiances différentes donc avec les deux premières enquêtes très inspirées de l’univers de Agatha Christie et la dernière est plus originale avec cette histoire à la Top Chef… Le jeu dans le pur style « Murder Party » est localisé et distribué en France par tribuo.

Chaque enquête est représentée par un tas de cartes dans lequel on trouve 3 cartes d’introduction à l’histoire, 5 paquets de cartes personnages, un paquet de cartes indices, les cartes du dénouement de l’histoire et des cartes Détectives (pour plus de 5 joueurs).

Idéalement, l’enquête se joue idéalement à 5 joueurs. Chaque joueur incarne ainsi un suspect. A 4 joueurs, il est possible d’utiliser un smartphone qui éliminera un suspect et les cartes de ce suspect seront lues par un des joueurs. A plus de 5, les cartes de détectives permettent de disposer de dialogues supplémentaire.

Nous avons testé les enquêtes à 5 du coup, la manière la plus confortable. Ainsi, chaque joueur incarne donc un personnage et ne sait pas encore s’il est coupable ou non. On découvre les cartes une par une, tour par tour. Sur ces cartes on découvre des déclarations à lire aux autres. En bas de la carte on trouve des secrets qui dévoient être divulgués aux autres si un joueur pose une question à ce sujet.

Alibi est en effet un jeu d’échange qui peut être assez théâtrale. En effet, libre à vous d’aller à fond dans la murder party en vous déguisant pourquoi pas et en incarnant réellement votre personnage. Mais il est aussi bien sûr possible de jouer de manière plus légère et traditionnelle.

On se prend vite au jeu en intercalant nos déclarations dans la conversation. Ainsi, l’échange entre les joueurs devient naturel et immersif qu’on soit dans la théâtralisation ou non. On peut improviser des choses, poser des questions aux autres joueurs… et quand toutes les déclarations ont été dites, on passe au tour suivant, et donc à la carte suivant du paquet. On dispose de 5 tours avant le dénouement finale.

A ce moment là, chaque joueur doit défendre son personnage à sa manière et ensuite, en même temps, tous les joueurs désigneront du doigt le joueur ou la joueuse qu’il pense être coupable!

Le jeu est également ponctué d’indices qui seront à révélés selon certaines cartes des joueurs. Ainsi, on découvrira par exemple, des lettres, des plans, des objets ou des lieux comme la scène de crime par exemple.

Au final, Alibi est une chouette expérience qui renouvèle un peu le jeu d’enquête avec cet axe assumé du dialogue et de l’échange entre joueurs. S’il est parfois un peu difficile de bien assimiler toutes les infos distillés par les joueurs (la prise de note peut être judicieuse), on se prend au jeu de plus en plus à chaque tour pour une intrigue qui se dévoile et donne des réponses progressivement. On a passé un très bon moment (pendant une bonne heure) pour chacune de ces enquêtes. Avis aux amateurs de Cluedo ou tous ceux qui se sentent l’âme d’un Hercule Poirot…

Comme souvent pour ce type de jeu, il nous est difficile de vous en montrer trop, les cartes de jeux étant à découvrir par les joueurs au fur et à mesure de l’enquête.

Nous avions testé le casque circum-auriculaire Monitor II A.N.C. il y a quelques mois, voici aujourd’hui le test des écouteurs intra-auriculaire Motif II A.N.C. de chez Marshall. Les écouteurs sans fil de ce type deviennent de plus en plus répandus chez les différentes marques. Marshall est un leader de longue date dans l’industrie du son et prouve une nouvelle fois tout son savoir-faire ici.

Le petit boitier annonce la couleur, on est bien sur un produit Marshall avec cette texture noire et le logo blanc emblématique. Chaque écouteur arbore un M majuscule et une petite touche de doré. Très classe comme toujours chez la marque.

Compacts, avec une tige courte, les Motif II A.N.C. propose un excellent confort. Leur étui de charge vous promet 30h d’autonomie (6h d’autonomie écouteurs seuls avec réduction de bruit activée) et l’utilisation via la norme Bluetooth LE est immédiate.

On profite ici de commandes tactiles adaptatives afin de gérer la pause, le changement de piste ou contrôler la réduction de bruit. Le produit dispose d’une détection des oreillettes, ainsi elles se mettent en route automatiquement quand vous les mettez et se mettent en pause lorsque vous les enlevez.

L’application très complète sur smartphone permet également de gérer tout un tas de paramètres et de réglages du son notamment. Il est d’ailleurs possible de personnaliser les commandes tactiles.

Le gros point fort de ce modèle est bien sûr cette réduction de bruit, comme annoncé.

Selon les besoin, vous pouvez donc activer la réduction de bruit (ANC) pour vous isoler de l’extérieur et profiter de votre musique par exemple. Mais vous pouvez user du mode Transparence pour garder un lien avec l’extérieur (utile par exemple si vous êtes en train de courir ou de faire du vélo). Notons tout de même que l’isolation des bruits extérieurs n’est pas optimales ici, il y a mieux en matière de réduction de bruit.

Signature Marshall, le son délivré ici est plutôt dynamique, taillé pour le rock mais vous pouvez bien sûr faire tout un tas de réglages au niveau des basses, de la fréquence, etc.. La personnalisation de l’equalizer est assez riche.

Pour la petite info en plus, sachez que les écouteurs Motif II A.N.C. disposent de batteries plus durables. L’étui et les oreillettes sont composés à 70€ de plastique recyclé à partir d’appareils électroniques usagés, de bouteille d’eau et de feux automobiles…

Proposés au prix de 199€, les écouteurs sans fil Marshall Motif II A.N.C. ne sont pas forcément le premier choix en terme de réduction de bruit. Cependant, ils offrent un son de grande qualité en toutes circonstances avec des oreillettes paramétrables très confortables et dotées d’un design très classe.