TEARDOWN – Test PS5

Posté le 01 Déc 2023 par

Voxel : mot-valise créé en contractant « volume » et « pixel » est à la 3D ce que le pixel est à la 2D, dixit Wikipedia… Pour vous donner un exemple, Minecraft est le jeu vidéo qui représente parfaitement le style voxel. Et maintenant, on a une autre référence en la matière avec Teardown de Tuxedo Labs qui nous propose tout un tas d’activités destructrices…


Disons que l’aspect graphique est réaliste, mais en voxel, du coup on a en clignant des yeux une belle impression avec des effets de lumières bien sentis, beaucoup de détails à l’écran, mais tout est donc fait de plein de cubes partout. Et au final, c’est très plaisant et cela sert surtout le gameplay qui propose en effet de TOUT détruire.

Plus précisément, nous somme à Löckelle, et on tient une agence de démolition (Teardown Services) dans laquelle on va répondre à différentes missions de démolition donc mais aussi de braquages…
On évolue dans plusieurs environnements à débloquer au fur et à mesure (Usine, villa, marina…) avec à chaque fois des missions plus ou moins courtes avec un timing à respecter ou non. Armé d’une masse on s’amuse d’emblée à tout casser et effectivement, tout se casse, ou presque, certains éléments métalliques ou de pierres dures ne le sont pas toujours. Mais globalement, il y a de grosses possibilités de destruction afin d’aborder comme on le souhaite chaque mission. Tantôt, il faudra exploser des bâtiments, tantôt il faudra subtiliser des ordinateurs, etc.. Les missions sont variées…

… et pour les réaliser, on profite progressivement d’équipement adapté. Masse, chalumeau, extincteur, souffleur à feuilles ou même fusil à pompe, tout est bon pour arriver à nos fins et de la manière la plus efficace. Notez que souvent, nos actions peuvent déclencher des alarmes et il s’agit alors d’être rapide pour opérer et filer en douce. Il y a donc toujours une bonne phase de préparation et d’observation avant de lancer les hostilités.

En plus des outils en notre possession on peut aussi, à loisirs, utiliser tous types de véhicules : voitures, pick-up, camions, pelleteuse, grues… Certaines missions deviennent vite un carnage de démolition avec parfois des réactions en chaînes. Il est en effet possible de positionner des explosifs activantes à distance et utiliser des éléments explosifs du décors…

La campagne implique d’avoir une certaine patience et de faire preuve de réflexion sans forcément foncer dans le tas en cassant tout sans réfléchir. C’est parfois frustrant, parfois pas simple mais c’est aussi le sel du jeu qui se veut être un défouloir intelligent…

Pour un vrai défouloir décérébré libre vous de passer par le mode bac à sable. Mais l’intérêt est évidemment moindre. Le plus intéressant est sans doute de jouer au mode défis qui propose donc de courts défis réalisables dans les lieux débloquer.

La physique de Teardown est dingue est c’est un gros point fort du jeu (même si on tombe parfois sur certaines incohérences avec des maisons sans mur dont le toit reste en l’air…). Testé sur PS5, le jeu tourne bien mais on comprend pourquoi la version PS4 n’existe pas tant les ressources sont nécessaires à calculer tout se qui se passe parfois à l’écran.

Issu de l’univers PC, Teardown profite des mods et c’est aussi le cas sur la version PS5 (via le Mod Pack) avec la possibilité de jouer à tout un tas de niveaux créés par la communauté des joueurs. Mais on trouve aussi des DLC prévus par les développeurs comme une map Far West bourré de dynamites…

Pour tout vous dire, Teardown est un coup de cœur. En plus de son aspect réaliste en voxel original, il apporte un gameplay varié qui sort de l’ordinaire avec des possibilités de destructions qui ont du sens et une réalisation de qualité. Son contenu est servi par les DLC à venir et les possibilités de Mods afin d’avoir toujours de nouvelles choses à faire même si le mode Campagne et les Défis proposent déjà de bonnes heures de réflexion et de destruction!

Fans de la saga Jurassic Park, réjouisses-vous car voici un livre qui porte bien son nom : Jurassic Park, Le Guide Ultime est effectivement le plus complet des ouvrages que j’ai pu voir sur les plus célèbres films de dinosaures…

Préface de Sam Neill (Pr Alan Grant), introduction de Laura Dern (Pr Ellie Satller), postface de Jeff Goldblum (Ian Malcolm), déjà, ça annonce la couleur. Ecrit par le journaliste américain James Mottram, le livre est traduit en français aux éditions Ynnis.

Ce guide ultime est composé de 4 chapitres, les 3 premiers détaillant les 3 premiers films, tandis que le dernir s’attarde sur l’héritage de cette trilogie avec le merchandising, les adaptations, etc.. Pas de Jurassic World ici (est-ce grave?…), le livre s’axant uniquement sur… bah, Jurassic Park. Le best…

Au fil de ses 250 pages, ce gros pavé est rempli de surprises. En effet, on trouve différents documents papiers collés ou agrafés sur certaines pages : carte postal et plan du parc, story-boards, croquis et même la carte d’accès de Dennis Nedry ou la couverture du livre du professeur Alan Grant. Des pièces géniales (19 au total) que tout fan ne pourra que chérir et consulter avec délectation…

Au-delà de cela, le guide est richement illustré de photos de tournage, de artworks et on dispose de tout un tas d’anecdotes, de secrets de tournages, d’infos sur les personnages, l’intrigue, les dinosaures.

A chaque page c’est un bonheur de lecture qui nous replonge dans ces films mythiques. Un réel plaisir pour les fans de la première heure, une mine d’infos et de visuels croustillants. Le guide ultime!

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Sonic, le plus célèbre des hérissons bleus (il y en a d’autres?…) revient une énième fois avec Sonic Superstars pour un opus axé sur l’esprit d’équipe et la vitesse bien sûr…

Pour ne pas changer, Sonic est prêt à affronter une nouvelle fois le méchant Dr. Eggman (entre autres…) dans l’univers ensoleillé de Northstar Islands.

Sonic Superstars contentera les fans de la première heure avec cette version améliorée graphiquement mais ancrée dans ce concept 2D toujours efficace. On retrouve aussi l’esprit des musiques d’antan pour de belles sensations empruntes de nostalgie…

A travers 11 zones successives, on incarne donc Sonic mais on trouve aussi bien sûr Tails, Amy et Knucles. Chacun dispose de capacités spéciales et on peut donc jouer à plusieurs en coop local et ça c’est plutôt cool.

On retrouve l’esprit Sonic avec des mouvements très rapides, de l’action frénétique. On joue avec les bumpers, on défonce des ennemis à tours de bras et on se frotte à quelques boss savoureux. Si le jeu se veut accessible il peut rester parfois un peu punitif car tout va très vite. Toujours proche de ce qu’on peut vivre dans des montagnes russes, le jeu défile vite et on peut parfois être un peu perdu, mais c’est l’esprit Sonic… et admettons tout de même que les niveaux ont été pensés cette fois pour justement mesurer cette vitesse et ne pas aller trop loin en ce sens.

A vous de gérer votre vitesse pour aller vite quand il le faut et essayer de freiner un peu quand il le faut pour dénicher différents passages et autres bonus. Car l’intérêt ici est de bénéficier de transformations pour Sonic avec la possibilité de faire des dash illimités par exemple ou bien de faire apparaitre des plate-formes ou des clones, etc…

Sonic Superstars tente d’apporter de la variété dans ce gameplay rapide avec des phases de jeux différentes, aquatiques par exemple ou de shoot mais aussi des variations sur la gravité par exemple.

Si le jouable est toujours aussi agréable en solo, on pouvait se réjouir néanmoins de pouvoir jouer jusque’à 4 en local mais finalement, on comprend vite que le concept rapide du gameplay ne convient pas vraiment et, à moins de tous avancer à la même vitesse, certains joueurs sont souvent hors champs et cela devient vite frustrant voir injouable…

On préfère finalement prendre part, à plusieurs, au nouveau mode Combat qui est compétitif et propose d’attraper les plus d’étoiles, atteindre la fin d’un niveau en premier, infliger des dégâts aux adversaires, etc.. C’est plutôt fun tout en restant assez anecdotique mais notez qu’il est également possible de jouer en ligne à ce mode.

Sonic revient avec les valeurs sûres : son gameplay frénétique en 2D, ses personnages, son univers visuel et sonore. Il apporte un peu de fraicheur avec quelques nouvelles mécaniques et des possibilités multijoueur. Cependant, ce dernier point n’est pas au top et ne convient finalement pas vraiment au concept de base des jeux Sonic. Néanmoins, les fans apprécieront cette nouvelle mouture fidèle à l’ADN du titre. Notons tout de même que le jeu souffre de la comparaison avec l’excellent Super Mario Wonder sorti à la même période…

Décidément, la science-fiction intéresse beaucoup les studios cette année, entre le remake de Dead Space, The Calisto Protocol, Starfield et maintenant The Invicible, une adaptation libre du roman écrit par Stanislaw Lem avec ce « walking simulator » où vous allez vous retrouver (presque) seul sur une planète inconnue.

Le roman VS le jeu

L’Invincible est un croiseur de seconde classe, la plus forte unité de la constellation de Lyre qui peut raser une chaîne de montagnes ou porter à ébullition un océan. C’est une véritable forteresse. Le Condor, un vaisseau de la même classe que l’Invincible n’est jamais revenu de la planète Régis 3…
Ça c’est le résumé du livre. Dans le jeu vous n’allez pas suivre le même équipage mais une équipe parallèle à cette mission…

Seul sur Mars Simulator

Vous incarnez Yasna et vous vous êtes crashée sur Régis III, une planète désertique ressemblant à la planète Mars. Vous vous réveillez sonnée et allez devoir retrouver votre équipage et vous tirer de là !
Nous avons testé le jeu sur PC et une chose est sûre, le titre est beau, avec une direction artistique qui mérite le détour, un certain sens du détail et une ambiance vraiment réussie. D’ailleurs, on vous conseille de jouer avec un casque, vous serez davantage en immersion. Ne vous attendez pas à sortir un pistolet laser pour abattre des aliens, rien de tout cela ici, c’est un jeu où vous allez devoir marcher, fouiller et sauver vos alliés.

Des couacs techniques !

Le jeu qui, artistiquement est excellent, nous emmène dans une ambiance réussie, avec un doublage impeccable et une bande originale efficace enchaîne malgré tout les problèmes techniques et c’est bien dommage.

Pas de gros soucis mais un enchaînement de petits détails qui pourront vite agacer. Le perso est très rigide et des murs invisibles vous vont sentir qu’au final on ne peut pas aller où on veut.
Vu que le jeu est assez scripté vous allez vous retrouver bloqué en escaladant des rochers et cela va vous empêcher d’avancer, heureusement le jeu n’est pas long, entre 6-10 heures en fonction de votre style de jeu…

Les +

Une direction artistique impeccable
Une bonne histoire
Pas besoin d’avoir lu le livre
Une bande original excellente
L’immersion du jeu

LES –

Pas mal de bugs techniques
Des flashbacks longs et ennuyeux
Les visages des PNJ trop figés

Passionnés de SF et de jeux immersifs, The Invincible est pour vous. Avec un rythme, un cadre posé, sa direction artistique parvient à effacer les limites techniques du jeu. Pas une révolution, mais le titre reste efficace et mérite qu’on y attache de l’importance et si vous voulez platinez le jeu, sachez qu’il existe 11 fins différentes !

Test réalisé par Aurélien