LET’S SING 2024 – Test Nintendo Switch

Posté le 21 Déc 2023 par

Le plus célèbre (et l’unique?…) jeu vidéo de karaoké est de retour cette année avec Let’s Sing 2024. Une nouvelle mouture qui va a l’essentiel en vous proposant de créer votre avatar et pousser la chansonnette sur les hits du moment (et pas que).

Ce genre de jeu est parfait pour les soirées entre amis (pensez-y pour le réveillon du 31…) et pour le coup, le mode « Karaoké » permet de jouer en versus, en solo ou en Battle (jusqu’à 4). On dispose alors de la timeline de la musique et des paroles chacun sur une sorte de tablette virtuelle. Derrière, on voit notre avatar qui se dandine et le clip vidéo de la musique concernée. Tout cela est plutôt ergonomique et agréable à l’oeil.

Le mode Carrière vous permet d’incarner un chanteur ou une chanteuse qui démarre sa carrière, des simples cours de chant à la scène internationale… On a alors ainsi une sorte d’histoire avec la rencontre de différents personnages et des épreuves successives à réaliser. On est loin du RPG mais il y a quand même un univers sympa quoique plutôt simplet. Dans les dialogues, quelques notes d’humour second degré sont plutôt bienvenues.

Cette version est proposée en boîte avec 2 micros filaires USB (oui filaire…) mais notez que chacun peut participer en utilisant son smartphone et l’application (gratuite) adéquate.

Le jeu embarque 20 tubes et de grands classiques de la chanson de David Bowie à LSD en passant par Lady Gaga ou Shawn Mendes. Une playlist assez légère mais variée.

Les plus compétiteurs lorgneront vers le mode en ligne (Let’s Sing Fest) qui permet de se frotter aux chanteurs et chanteuses du monde entier. Pour aller plus loin dans le contenu, le pass VIP (à partir de 3,99€ par mois, 24,99€ pour un an) donne accès à 50 titres supplémentaires et des événements tels que les Let’s Sing Awards (qui ont débuté le 7 décembre).

Notez que, juste à temps pour les fêtes, le Pass VIP gagne encore en importance l’ajout de 15 chansons supplémentaires (avec Lizzo, Pretenders, Extreme, Bastille…).

Let’s Sing 2024 se renouvelle avec un contenu qui mise sur l’essentiel avec du contenu évolutif (à condition de mettre la main au porte-monnaie). Le système de jeu est efficace et les chansons choisies de bon goût et variées. De plus, le côté « avatars » ravira certains et permet de personnaliser l’expérience.

On ne se lasse pas des murder party et ça tombe bien car la youtubeuse Horia propose la sienne : Horroria Cold Case, chez Solar

« En 1970, la célèbre actrice Garance Casare disparaît mystérieusement en plein Paris. Son mari, le célèbre acteur Pierre Montray, est accusé du meurtre, arrêté et condamné à perpétuité. Il a cependant toujours clamé son innocence. Aujourd’hui, plus de cinquante ans après les faits, des lettres et d’autres documents sont étrangement apparus au sein des archives de la police et les indices et témoins de l’époque réapparaissent. J’aimerais enquêter sur cette affaire ! Aidez-moi à résoudre l’énigme de la disparition de Garance Casare. Consultez les documents d’archives, écoutez les témoins et enquêtez avec moi… Attention ce ne sera pas simple, notre parcours sera semé d’embûches ! »

A nous d’aider Horia dans cette sombre affaire en ouvrant la boite et en découvrant ses règles, son plan des environs et ses cartes… Ces dernières sont au cœur de la mécanique de jeu puisqu’elles vont contenir des indices, des archives, des preuves, des rôles à jouer, etc…

Originalité du jeu : on peut jouer en mode compétitif par équipes avec des enquêteurs contre des descendants. Une approche intéressante même s’il est bien sûr possible de jouer en coopérations. Dans tous les cas, il faudra donc répondre aux interrogations afin de marquer plus de points… C’est en fait 4 intrigues qu’on nous propose ici et en distribuant les rôles (8 au total) de chacun on ne sait jamais si untel est un descendant ou bien même un coupable… C’est tout le sel de ce type de jeu. Chaque enquête est réparties en différentes phases qui nous permettent d’en découvrir davantage et de faire des déductions. Les 40 cartes archives sont autant d’infos sur l’histoire de la fameuse Garance avec tout un tas de choses différentes : photos, lettres, coupures de presse qu’il faut scrupuleusement décortiquer… En découle les cartes enquêtes qui permettent d’obtenir des informations cruciales ou même des réponses pour au final aboutir aux cartes preuves qui valideront vos intuitions…

Dans tous les cas, on progresse via l’enquête jusqu’à la résolution puis la révélation.

En sachant que la mécanique de jeu implique beaucoup de réflexion, de lecture et de dialogues, Horroria cold case est un murder party bien fichu avec diverses approches et différents niveaux de difficulté pour contenter le plus de joueuses et joueurs possibles. De plus, l’histoire est plutôt bien écrite et cohérente du début à la fin. Elle est prenante aussi et c’est tout ce qu’il faut pour se plonger pleinement dans l’enquête. Parfait pour jouer en famille après le repas du réveillon!

Les jeux d’enquêtes sont de plus en plus en vogue dans les rayons et même si tout s’inspire d’un certain Cluedo, on trouve de nouvelles approches toujours sympa à jouer seul ou à plusieurs. C’est le cas avec Murder Box Meurtres au Musée Letterton chez 404 Editions

Jouable de 1 à 8 joueurs, cette Murder Box propose 3 enquêtes donc 3 meurtres donc 3 coupables. Dans tous les cas, on incarne un des personnages isolés dans le musée Letterton et via un plateau à la Cluedo justement on fait évoluer nos petits personnages cartonnés.

Comme dans tous jeux de ce type, libre à chaque joueuse et chaque joueur d’incarner son personnage et d’apporter pourquoi pas une touche théâtrale. En effet, le concept va bien plus loin qu’un simple Cluedo en apportant un aspect scénaristique bien plus dense avec tout un tas de cartes qui permettent justement de bien comprendre et incarner son personnage mais aussi d’interroger les autres protagonistes, trouver des indices, etc..

Le jeu nous propose également d’étudier différents documents comme des coupures de journaux mais aussi des témoignages, des rumeurs ainsi que la possibilité de fouiller les différentes pièces traversées. D’ailleurs, chaque joueur dispose d’un petit plateau pour connaître la progression des tours dans la partie et de disposer ses cartes Journaux, Rumeurs et Analyses.

Notez que les 3 enquêtes (« La vengeance de la Momie », « Exposé Mortel » et « Les Ruines de l’Oubli »), sont de difficulté différentes (facile, moyen, difficile) et qu’on trouve aussi un mode expert (pas possible en solo) pour les plus aguerris avec des infos moins ouvertement dévoilées… Dans tous les cas, le jeu demande réflexion et patience dans des enquêtes qui pourront durer près de 2h. Mais attention, même le scénario le moins difficile pourra vous faire chercher plus de temps que prévu. En effet, le scénario est riche et bien ficelé (on ne va pas s’en plaindre) et on peut parfois avoir du mal à déceler les informations déterminantes. Et, d’ailleurs, rien que la mise en place du plateau, des cartes, le choix des personnages… prend un peu de temps aussi!

La mécanique du jeu parait assez complexe au début mais en fait elle réside sur diverses actions possibles (2 par joueur à son tour) : se déplacer, fouiller, consulter des journaux, écouter les rumeurs, procéder à une analyse, poser une question, lancer une accusation.

En fin de partie on constate si on a été plus ou moins bon dans la résolution de l’enquête. Par exemple, à 8 joueurs, finir en 1 à 2 tours est excellent et finir en plus de 30 tours mauvais tandis qu’à 1 ou 2 joueurs, finir en 3 à 5 tours est excellent et finir en plus de 30 tours moyen. L’idéal est en effet de jouer à 8 joueurs pour que tous les personnages soient incarnés par les joueurs et être sûr que le meurtrier est donc l’un d’eux. En solo, c’est une autre approche, plus personnel du coup et plus difficile aussi…

MURDER BOX – Meurtres au Musée Letterton, dans ses airs de Cluedo, est bien plus profond que cela. Si on a bien un support physique avec un plateau, des pions, des cartes, on vit vraiment une enquête riche et sérieuse, avec ses difficultés, ses pièges et ses subtilités. L’échange et les dialogues entre joueurs/personnages est au cœur de l’action et la clé de la réussite. Bien sûr, zéro rejouabilité une fois qu’on a fait les 3 enquêtes mais elles proposent déjà de bonnes heures de jeu.

Victor Norek (Le CinématoGrapheur, Rockyrama) rend hommage au maître du blockbuster, Steven Spielberg chez Third Editions. Précisément intitulé « L’œuvre de Steven Spielberg. L’art du blockbuster. Volume 1 » cet ouvrage est une sorte de autobiographie axée sur le cinéma bien sûr mais aussi la politique et tout ce qui fait l’imaginaire de Steven Spielberg dans ses œuvres sur près de 50 ans…

Les 400 pages du livres se découpent en 3 parties qui, justement, sont « Spielberg Autobiographie », « Spielberg Cinématographie » et « Spieldberg Politique » avec une petite partie « La rupture avec les années 1970 ».

Sont donc abordés, selon les chapitres, des films incontournables comme E.T. l’extraterrestre, Indiana Jones, Minority Report, Munich ou encore The Fabelmans…

Victor Norek nous parle de tout cela avec une vision axée sur les images et justement cette patte Spielberg illustrée ici par de nombreuses photos. Les analyses sont riches et pointues et raviront les cinéphiles.

Les approches thématiques choisies apportent également une certaine originalité dans le traitement du sujet sans progresser classiquement de manière chronologique.

Ce premier volume de L’œuvre de Steven Spielberg. L’art du blockbuster est un chouette ouvrage qui dénote de manière positive par son approche thématique. Il permet de découvrir d’une autre manière et à travers 17 films choisis, le travail du génial Steven Spielberg. Un livre à lire absolument, chez Third Editions pour une trentaine d’euros à peine…