CYBERPUNK 2077 – Test Nintendo Switch 2

Posté le 09 Juin 2025 par

La Nintendo Switch 2 est enfin disponible dans le monde entier et voici notre premier test sur cette console avec un certain Cyberpunk 2077. Cette version Nintendo Switch 2 est intégralement installée sur la cartouche et c’est un réel exploit de la part de CD Projekt. L’édition ultime de Cyberpunk 2077 comprend le jeu de base et son DLC Phantom Liberty, de quoi vous occuper pendant plusieurs dizaines d’heures de jeu. 

Un jeu à ne pas rater ! 

Le lancement de Cyberpunk 2077 en 2020 n’a pas été un franc succès à cause des nombreuses polémiques que le jeu à rencontré à sa sortie. Cependant le studio a travaillé pour corriger les nombreux bugs et défauts du titre pour permettre à Cyberpunk 2077 de devenir le chef d’œuvre qu’il mérite. En 2020 j’avais eu un goût amer quant à mon expérience sur Playstation 4 FAT avec des textures horribles et une optimisation aux fraises. Pour cette version Nintendo Switch 2, j’avais quelques réticences ayant testé aussi la version PC sur Steam Deck qui n’était pas terrible mais restait convenable pour du jeu nomade. 

Aujourd’hui je peux vous dire que la version Nintendo Switch 2 est excellente, le jeu tourne très bien et les graphismes sont très corrects pour une console portable. Cyberpunk 2077 tourne mieux sur Nintendo Switch que sur Steam Deck et Playstation 4. L’HDR marche très bien sur la console et sur un écran TV Oled l’expérience est enrichie. Le jeu est fluide et les jeux de lumières sont assez dingues quand on s’amuse à parcourir Night City de nuit. Les phases de combat peuvent être un peu compliquées à cause d’une certaine rigidité que j’ai constatée en jouant en mode docker. Si vous jouez sur une TV il vous faudra activer le mode “GAMING” pour avoir le meilleur framerate possible. 

Cyberpunk 2077 est jouable avec les joy-con, les manettes pro et aussi avec un clavier et une souris si vous souhaitez tenter l’expérience “PC” sur console. Si l’aventure vous tente, n’hésitez pas trop longtemps car le jeu propose une histoire prenante et captivante en compagnie de Keenu Reeves. Un titre solide pour le line-up de la Nintendo Switch 2 et qui permet de montrer la puissance de cette nouvelle console. 

Pour conclure, Cyberpunk 2077 sur Nintendo Switch 2 est une vitrine pour la console et montre les prouesses que l’on peut réaliser avec de l’optimisation. Si vous avez déjà fait le jeu de base mais pas son DLC, il est possible de jouer directement à Phantom Liberty sans recommencer l’aventure complète. Personnellement j’ai recommencé le jeu et je prends énormément de plaisir à y jouer. En espérant avoir de nouveaux titre de cette qualité sur Nintendo Switch.

Test réalisé par Pierre

Le prochain jeu vidéo James Bond, 007 First Light, a été dévoilé hier soir par IO Interactive lors du PlayStation State of Play de Sony, avec une bande-annonce que vous pouvez visionner plus bas dans cet article.

Le développeur et éditeur de la franchise HITMAN et Amazon MGM Studios nous prépare donc un jeu d’action-aventure narratif proposant une histoire originale et inédite, réimaginant les origines d’un jeune James Bond. Prévu pour 2026, 007 First Light sera disponible sur PlayStation 5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2, ainsi que sur PC via Steam et l’Epic Games Store.

Cette histoire originale et unique a été créée par l’équipe de développement d’IO Interactive. Dans 007 First Light, les joueurs incarneront un jeune Bond, un membre prometteur mais rebelle de l’équipage aérien de la Royal Navy, recruté par le MI6. Ses instincts aiguisés et son héroïsme au combat le propulsent dans le programme d’entraînement rigoureux de la section 00, autrefois vénérée et récemment ressuscitée.

Pour la toute première fois, les fans pourront vivre l’ascension de Bond au MI6, d’une jeune recrue de 26 ans à un espion à part entière, les plongeant dans le monde exotique et dangereux de l’espionnage tel que représenté dans les films. Les aventures de Bond emmèneront les joueurs aux quatre coins du globe, à la rencontre d’alliés et d’ennemis (ou dans certains cas, des deux), tout en choisissant la manière dont ils surmonteront les obstacles et les défis, que ce soit par la force brute, la ruse ou le charme de l’esprit.

007 First Light est un jeu d’action-aventure à la troisième personne qui mêle les mécaniques de furtivité et d’action emblématiques d’IO Interactive à l’univers de Bond et du MI6. Les joueurs pourront choisir comment utiliser les compétences uniques de Bond en matière de combat, de relations, ainsi que les derniers gadgets technologiques de Q, au cours de son ascension pour devenir 007. En chemin, ils rencontreront des visages familiers tels que M, Q et Moneypenny, et feront la connaissance de nouveaux personnages, comme le mentor de Bond, John Greenway, la mystérieuse Isola, ainsi qu’une toute nouvelle galerie d’antagonistes.

On a hâte!!!

Il est enfin là. Le cauchemar de Familles de France. Le jeu maudit. Il est de retour, plus brutal que jamais, 5 ans après la turbo claque qu’était Eternal. Voici Doom The Dark Ages

Mais entrons plutôt dans le vif du sujet. Cette suite (préquel?) ne fait absolument pas dans la dentelle et se permet quelques entorses à la formule instaurée depuis 2016. 

Alors révolution ou stagnation ? La réponse dans ce test. 

Le diable dans les détails

Ce cru 2025 est dans la continuité directe de son prédécesseur. Les graphismes sont magnifiques, même si la claque est moins impressionnante que pour Eternal. C’est cependant la direction artistique qui fait ici toute la différence. Si on reste évidemment dans le registre de la science-fiction, elle incorpore quelques touches de Dark Fantasy. Comprenez par là qu’on visitera des châteaux et des champs de bataille aux airs médiévaux et que les ennemis seront parfois en armures complètes. On passera aussi par une forêt maudite, une cité assiégée, tout en faisant un détour par une dimension quasi-Lovecraftienne. Sans oublier quelques niveaux en enfer, passage obligatoire pour n’importe quel Doomguy qui se respecte. Le level design est toujours de qualité, avec des zones secrètes disséminées un peu partout. 

On retrouve les ennemis emblématiques de la licence : Revenants, Arachnotron et Mancubus répondent une fois de plus présents ! Quelques nouveaux venus viendront s’ajouter à ce hideux cheptel, tel que le Pinky Rider, dont il faudra dessouder la monture.

Comme à l’accoutumé, le scénario est ici prétexte à un déluge de violence. Le joueur est prisonnier des Makyr, qui l’utilisent pour défendre Argent D’Nur d’une invasion démoniaque menée par le prince démon Ahzrak. Si le tout est hyper classique, on apprécie néanmoins les efforts de mise en scène et la cohérence de l’ensemble.

Côté musique, nous sommes face à la première itération moderne de Doom sans la musique de Mick Gordon. Si la nouvelle avait de quoi inquiéter, force est de constater que Finish Move Inc. a fait du très bon travail. On alterne entre rythmiques saccadées, riffs Metal plus classiques et mélodies d’ambiances menaçantes. Loin d’être le rouleau compresseur nucléaire d’Eternal, on a ici une bande son de très bonne facture.

Pare-moi si tu peux

Parlons peu, parlons bien. Doom 2016 faisait tout son possible pour nous envoyer au corps à corps. Doom : Eternal nous poussait à rester constamment en mouvement sous peine de crever. Doom : The Dark Ages, lui, attend des parades. Oui, vous avez bien lu. Il va falloir parer. Comme dans Sekiro et Jedi : Fallen Order.

La grosse nouveauté provient donc du bouclier. Une « darksoulisation » du gameplay qui permet au joueur d’encaisser et de dévier les attaques ennemis indiquées par des flammes vertes. Chaque parade réussie appliquera un petit effet sympa en fonction de la rune choisie. On peut électrocuter les ennemis, déployer une tourelle automatique sur son épaule, déclencher des jets de dagues…

Il est également possible de lancer ledit bouclier. Ce dernier fonctionne aussi comme une tronçonneuse circulaire. C’est absurde, mais ça permet d’immobiliser ses adversaires les plus coriaces et de pulvériser les mobs. On a presque de la peine pour eux.

L’arme fatale

Les guns ne sont pas en reste. Chacune possède une variante, et il est possible de switcher en un clin d’œil. Le Ravager et le Pulverizer ont par exemple un design similaire, et utilisent les mêmes munitions. Les deux armes vont broyer des crânes de démons et projeter des petits éclats d’os en direction des ennemis ! C’est génial, et aussi gore que crétin. Mais il va falloir aussi penser stratégique. Le Ravager propose une puissance de feu concentrée, alors que le Pulverizer est particulièrement efficace contre les hordes d’ennemis. Il font donc régulièrement jongler entre les joujoux et s’adapter à la menace. 

Car cette fois le jeu n’hésite pas à mettre plusieurs dizaines d’ennemis à l’écran, ce qui oblige à repenser son approche. On délaisse donc les glory kills au profit de finishers brefs qui peuvent savater plusieurs démons à fois. Les armes de mêlée sont dorénavant au nombre de 3. Comme l’épée d’Eternal, il faudra les charger avant de lâcher des coups dévastateurs qui permettront de récupérer des munitions. 

Chaque arme est améliorable et il faudra bien choisir les effets à appliquer. Est-ce que je prends les munitions incendiaires ? Ou alors celles avec une meilleure pénétration d’armure ? Et quid de ce fusil à plasma dont la cadence de tir augmente progressivement ? On vous l’a dit, il y a quand même un peu tactique dans tout ce bourinage écervelé. Finalement Doom reste Doom, et The Dark Ages se veut tout aussi nerveux et brutal que ses aînés. Pour notre plus grand plaisir. 

Gnons et dragons

Une fois n’est pas coutume, The Dark Ages a décidé de varier le gameplay. C’est pourquoi il y aura quelques phases à dos de cyber-dragon-démoniaque. On survole les environnements, on détruit des vaisseaux infernaux, et on peut explorer un peu pour trouver des zones secrètes. Mais accrochez vous à votre slip, car ce n’est pas tout ! Le studio Texan a également choisi d’incorporer des phases en mécha. Non, vous ne rêvez pas. Doom devient alors un jeu de boxe où on colle des patates tout en esquivant les coups des titans sataniques. Si ça ne révolutionne rien, ces moments ont le mérite de faire respirer le jeu et ne s’éternisent jamais. 

Je ne suis absolument pas objectif car j’adore Doom. Ce nouvel opus, avec ses massacres sans fin, m’a empli d’une joie sauvage le long de ses 22 niveaux. Le titre d’id Software est solide, beau, et toujours incroyablement fun. J’ai de plus littéralement fondu sur place en découvrant qu’il était possible de paramétrer chaque aspect du jeu ! Des dégâts des ennemis à la vitesse des projectiles, tout est réglable afin de s’offrir une expérience sur mesure. 

Alors oui, on peut lui reprocher une certaine répétitivité, mais si ça vous dérange je ne peux que vous déconseiller cette licence ! On peut pester sur son prix astronomique, ou sur ses versions physiques ne contenant qu’un disque à moitié vide. Mais ça c’est la faute du vilain Bethesda. Les gars d’Id Software, eux, ont bien bossé. Et si Doom est toujours aussi bon qu’en 2020, c’est juste qu’il a toujours eu une longueur d’avance.

Test réalisé et écrit par Florian

The Precinct est un jeu qui rappelle les premiers GTA par sa vue aérienne mais détrompez-vous, ici vous incarnerez les flics, pas les voyous! C’est tout aussi sympa d’ailleurs et on peut saluer le travail du studio Fallen Tree Games. S’il n’est pas parfait, The Precinct a le mérite d’être original par son approche et on se prend au jeu dans cette ambiance 90’s qui nous rappelle les bonnes vieilles séries policières du dimanche après-midi. On poursuit les chauffards, on arrête les malfrats, on verbalise… On a donc notre dose d’action, à pied, en voiture ou même en hélico avec une histoire, celle de notre personnage, jeune recrue de la police et des dialogues savoureux entre les personnages hauts en couleurs. Graphiquement, c’est honnête et on peut saluer les animations réalistes avec notamment les destructions de véhicules ou d’éléments du décors. Une belle surprise que nous avons testé sur Xbox Series X.

Phénomène vidéoludique des dernières semaines, Blue Prince (jeu de mot avec Blue Print…) est une sorte d’escape game original qui nous emmène dans le manoir d’un oncle défunt, nous sommes sont héritier mais attention, il va falloir trouver la 46ème pièces des 45 pièces des lieux pour valider tout cela… On avance donc de porte en porte, en choisissant des pièces proposées aléatoirement et, jour par jour, on évolue en ce sens avec un nombre pas limités qui représente autant de passages d’une pièce à l’autre. Lors de nos déplacements on trouvera des clés, des pierres précieuses ou autres outils afin de débloquer des portes, achetez des éléments… comme des cartes magnétiques, etc… Il faut alors bien agencer nos pièces sur la map du manoir afin de se garder toujours un passage vers une anti-chambre mystérieuse… L’ambiance est chill et envoutante et le principe du jeu est plus qu’addictif tant il évoluera au fil des jours réservant beaucoup de surprises et de nouveaux éléments et de nouvelles pièces à explorer. On trouver certaines énigmes ponctuelles pour dénicher des clés ou pierres précieuses par exemple, mais certaines pièces propose aussi des mystères ainsi que tous les lieux traverser. Il ne faut donc rien négliger et avouons-le, Blue Prince est un savoureux remue-méninges pas si facile à appréhender d’autant plus qu’il est intégralement en anglais… Nous l’avons testé sur PS5.

Encore un jeu en vue aérienne et on peut dire que ce principe est toujours efficace, surtout quand il s’agit de jouer les livreurs dans un univers rétro plutôt déjanté. Dans la bourgade de St. Monique, on incarne donc un livreur un peu paumé et on va devoir prendre part à des missions successives à bord de notre pick-up. A la manière d’un GTA là aussi, on évolue librement dans les différents quartiers de la ville et, même si on est fort en conduite, on renversera inévitablement quelques passants qui auront à coeur de nous le faire payer en nous courant après… Aussi, les décors sont complètement destructibles et c’est très vite le bazar sur la map. Transporter des pastèques, un espadon vivant, des feux d’artifices et j’en passe… cela occasionne toujours des situations mémorables et explosives… Il faudra d’ailleurs prendre soin de son bolide en le réparant si besoin en cours de route et on pourra aussi le faire évoluer en l’équipant d’un treuil, d’un bras mécanique ou ce genre de choses… Deliver at all Costs est beau de loin, moins beau de près (quand notre perso est à pied dans des bâtiments, la caméra zoom) et propose en tous cas une ambiance fun et pleine de vie à l’écran. Les lieux sont un peu restreints malheureusement et certaines missions redondantes. Jeu testé sur Xbox Series X.

Retour d’un jeu de baston mythique qui sent bon les années 90 là aussi. Ce Fatal Fury est en fait la suite direct d’un certain Garou : Mark of The Wolves sorti en… 1999. Mais ce n’est pas son histoire qui fait sa force bien sûr mais son gameplay qui est à la fois rétro et dans l’air du temps avec des graphismes cel-shading qui font mouche et une direction artistique de haut niveau. On retrouve pas mal de combattants et combattantes avec, notamment, un certain Cristiano Ronaldo… L’ambiance musicale est top elle aussi et on profite d’un gameplay efficace et nerveux. C’est également le cas pour le jeu en ligne. Taillé pour la compétition, ce Fatal Fury conviendra aussi très bien aux joueurs casual avec un système de baston qui n’a pas à rougir face à la concurrence. Nous l’avons testé sur PS5.

Towerborne est un beat’em all à l’ancienne mais qui propose des graphismes cartoon en cell-shading de très belle facture. On y évolue en équipe (à 4 en local ou en ligne) avec différentes classes de personnages. Les connaisseurs de Banner Saga (du même studio) y trouveront leur compte avec un jeu plutôt généreux en terme de gameplay et de choix de progression. Petit bon point aux Umbras qui accompagnent les personnages dans leur progression apportant une dimension stratégique bienvenue. Mais l’action reste au coeur du jeu avec des confrontations souvent dantesques avec des boss impressionnants. Une belle surprise là aussi, testée sur PC.