
Connu pour ses Escape Games à travers la France, John Doe débarque chez vous dans un nouveau format jeu de société.
John Doe – Les Missions presque Impossibles est une création unique, fruit d’un travail acharné d’un an et demi, combinant l’excitation des escape games traditionnels avec une touche d’originalité pour offrir deux enquêtes immersives inédites.
Premier jeu conçu par des professionnels de l’escape game, ce jeu de société « phygital » transcende les frontières du divertissement traditionnel en fusionnant le monde physique et digital. Grâce à des composants interactifs et des énigmes astucieusement conçues, l’expérience de jeu devient captivante et réaliste.

Dans nos Missions presque Impossibles vous intégrez l’agence John Doe pour résoudre deux missions de la plus haute importance. Composez votre meilleure équipe, menez l’enquête, récoltez des indices et rappelez-vous une chose : la communication est la clé de la réussite ! La boîte contient deux enquêtes : Piratage et Braquage.
Après avoir visionné le brief de votre directeur, munissez-vous de votre carnet d’enquête et scrutez les cartes d’indices qui se trouvent devant vous. Écoutez attentivement les auditions des témoins, suivez les traces des coupables, faites preuve de dextérité et travaillez ensemble. Fouille, énigmes, logique, esprit d’équipe : déployez tous vos efforts pour résoudre ces deux affaires (Nécessite un mobile avec une connexion internet.).
Ce jeu sort le 16 février au prix de 29,99€, jouable de 2 à 6 personnes pour 10 ans et +.

Ah… les pirates… corsaires, flibustiers, forbans, boucaniers… tout cela évoque dans notre imaginaire une sorte de féérie, une porte vers l’évasion ultime… en pleine mer ou sur le promontoire d’une île déserte… Même si un pirate c’est pas vraiment un gars gentil, cet univers a toujours suscité de l’intérêt dans la pop culture. Du film « Pirates des Caraïbes » au manga « One Piece », en passant par la série TV « Black Sails » ou le jeu vidéo « Sea of Thieves », il y a de quoi faire dans ce créneau. Personnellement, je suis fan de piraterie grâce au jeu vidéo « The Secret of Monkey Island » (Lucasarts), à la BD « Tintin et le Secret de la Licorne » (Hergé), au roman « L’île au Trésor » (Stevenson) et au film « Pirates » (Polanski)…
Mais les pirates de la pop culture et de l’imaginaire sont ils ceux qui ont réellement régné sur les mers du globes de la fin du 17ème au début du 18ème siècle? C’est à cette question que répond Jean Soulat, archéologue et chercheur français spécialiste de la piraterie.



Des pirates des Caraïbes à ceux de l’océan Indien, l’auteur nous présente des pirates charismatiques tels que Barbe Noire ou Samuel Bellamy mais aussi les lieux qu’ils fréquentaient de Port Royal à Sainte-Marie… Flibustiers, corsaires, boucaniers… tous ces termes sont bien distincts et on apprend clairement ici ce que veut dire chacun d’eux (d’ailleurs il y a même un glossaire en fin d’ouvrage).
Le livre Pirate est parfait pour apprendre, ou en savoir plus, sur la réelle histoire de la piraterie et permet de faire le tri entre les idées reçues et la réalité. Une partie du livre s’attarde d’ailleurs sur ces croyances… le crochet, la jambe de bois, le drapeau pirate, le rhum… avec un Vrai ou Faux? très instructif.

Richement illustré de gravures, de peintures, de plans et autres photos, le livre est très agréables à lire avec quelques apartés qui s’attardent sur un pirate en particulier, une coutume, un lieu, etc… On trouve également des photos d’objets retrouvés dans certaines épaves présentées dans le livre.

Si vous êtes un tant soi peu amateur de piraterie, ce livre Pirates de Jean Soulat aux éditions Alisio est un incontournable. C’est un condensé d’histoire, facile et plaisant à lire et qui permet de connaitre l’essentiel de la piraterie par rapport à l’idée qu’on s’en fait. Cela permet de remettre certaines choses en place tout en continuant à rêver de chasse au trésor à travers les eaux turquoises des Caraïbes… Même si on sait tous qu’un X n’a jamais, jamais indiqué son emplacement…

La console de jeu vidéo portable a une histoire en dent de scie avec de gros succès comme la GameBoy dès 1989 ou la Nintendo DS dans les années 2000. La Gamegear de Sega (1990) ou la PlayStation Vita (2012) auront moins de succès et c’est après cette dernière que le concept de console portable a un peu disparu. C’est avec la Nintendo Switch en 2017 qu’on retrouve un principe de console portable qui pour le coup est aussi une console physique.
Ces temps-ci, PlayStation a bien tenté un truc avec son PlayStation Portal qui est donc plutôt un « portail » utilisant une connexion pour jouer à sa PS5 qu’une réelle console portable.
Mais ce qui a le vent en poupe depuis peu ce sont les consoles portables embarquant un PC… autrement dit un PC portable jouable dans la main. On l’a vu avec le Steam Deck de Valve depuis 2022 et depuis l’an dernier, d’autres marques se mettent sur le coup à l’image de Asus et sa ROG Ally. Et c’est cette « console » que nous avons pu tester ces dernières semaines. Voici notre avis sur cette nouvelle approche du jeu vidéo portable…

Dotée du processeur AMD Ryzen Z1 Extreme pour du gaming en 1080p, la ROG Ally permet de lancer des jeux AAA. Elle embarque 16Go de mémoire pour un stockage de 512Go. Son écran tactile 7 pouces est Full HD (1920×1080) en 16:9 et 120Hz. Le système d’exploitation installé est Windows 11 Famille.
Si la ROG Ally en impose en sortant de la boite, elle propose une prise en mains parfaite avec une position des sticks et autres boutons/gâchettes judicieuse. On apprécie forcément les lumières RGB (réglables) autour des sticks (assymétriques) qui apportent une touche esthético-gaming plutôt chouette. Aussi, son look blanc est assez classe (espérons que cela ne jaunisse pas dans le temps…). Le grip au niveau des poignées est très efficace, permettant une bonne prise en mains en toutes circonstances. S’il n’est pas fait de petites croix, de petits ronds ou de petits carrés, ce grip est assez proche de celui de la DualSense PS5 mais avec uniquement de petits triangles. En plus des 4 gâchettes qu’on trouve habituellement sur un pad, on profite ici de 2 gâchettes Macro supplémentaires programmables sous la console. Parfait pour les joueurs d’élite.
Concernant les touches, on en trouve 2 très importantes. La touche Command Center à gauche qui va permettre d’accéder rapidement à toutes les fonctions de votre machine et ce centre de commande est paramétrable à souhait. La touche de droite active le Armoury Crate, la surcouche Asus qui propose une interface condensée pour le gaming avec nos différentes collections de jeux vidéo. S’il est évidemment possible de naviguer dans l’interface Windows classique, on utilisera le plus souvent ce Armoury Crate quand on joue.

En tous cas, sachez que vous pourrez mettre les mains dans le cambouis avec cette ROG Ally qui est une machine ultra-personnalisable avec plein de paramètres sur lesquels on peut intervenir (affichage, antialiasing, fréquence, luminosité, etc…).
Notons que niveau connectique, la ROG Ally dispose d’un port jack 3,5mm, un lecteur de carte microSD et une prise USB-C pour la recharge ou le branchement d’un écran externe. On trouve aussi un port pour brancher une carte graphique externe XG Mobile.
Niveau performance, on peut dire que la ROG Ally en a dans le ventre avec la possibilité de faire tourner de gros jeux. Nous avons notamment testé avec GTA V ou bien Forza Horizon 5 mais aussi avec des jeux moins gourmands comme Cuphead. S’il n’est pas forcément toujours possible de pousser les performances graphiques à fond, on a la plupart du temps d’excellentes performances à ce niveau avec une fluidité très suffisante aux alentours des 60fps.




En plus d’êtres résistant et anti-reflets (Gorilla Glass), l’écran est très agréable en toutes circonstances même si en extérieur, il y a mieux. Dans ce dernier cas, le traitement anti-reflet sauve un peu la mise.
On n’y pense pas forcément en premier lieu lorsqu’on parle de console portable (oui PC… pardon…) mais le son est ici de très bonne facture. Les 2 haut-parleurs en façade font un job étonnant. Bien sûr, l’idéal reste de brancher un casque pour une meilleure immersion.
Avec ses ventilations à l’arrière de la console, la ROG Ally ne chauffe pas trop et de plus fait peu de bruit de soufflerie ce qui est fort agréable.
On évoquait les connectiques plus haut, et n’oublions donc pas que la ROG Ally peut se brancher à un écran pour finalement une approche similaire à la Nintendo Switch. Asus propose pour cela des accessoires comme le ROG Gaming Charger Dock et les manettes ROG Raikirio Pro notamment.
Parfaitement pensée pour les gamers qui aiment bidouiller leurs réglages et accéder à une interface pratique dédiée au jeu, la ROG Ally de Asus est un bijou de performance avec une finition irréprochable. On pourra tiquer un peu sur l’autonomie mais elle dépendra des jeux que vous ferez tourner. Il faut bien prendre en compte le fait qu’on a ici un mini PC portable qui s’apparente à une console de jeu. Du coup, on perd le côté immédiat d’une console de jeu comme une Nintendo Switch par exemple. Ici, il faut installer des trucs, mettre à jour des machins, régler des bidules (même si avouons-le ça reste accessible à tous). C’est donc plutôt un public de joueurs habitués au jeu PC qui pourra succomber à la ROG Ally, proposée aux alentours de 650€ tout de même. En tous cas, saluons les prouesses de la marque Asus qui peut se vanter de proposer des PC gaming (laptop), des smartphones gaming (ROG Phone) et maintenant des « consoles » PC portables.

Nous avons eu l’occasion de tester un jeu de simulation militaire du nom de Ready Or Not. Un jeu très réaliste dans lequel vous allez incarner un chef d’escouade qui va devoir faire face à plusieurs situations. Le jeu était en accès anticipé depuis 2019 et afin de corriger pas mal de défauts, permettant au studio de sortir une version peaufinée fin 2023. Pour cette occasion, nous avons eu l’opportunité d’y jouer sur PC et Steam Deck.

Ready Or Not vous met dans la peau d’une équipe de SWAT composée de 5 personnes. Vous avez la possibilité de jouer seul avec la compagnie d’IA ou de jouer avec vos amis pour plus de fun et d’immersion. Lorsque vous jouez seul, vous allez devoir gérer votre groupe et leur donner des ordres différents pour mener à bien la mission. Vous aurez la possibilité de séparer votre unité pour créer des stratégies différentes lors de vos opérations. Le jeu est assez compliqué à prendre en main et il est essentiel d’y jouer avec un clavier et une souris. L’usage de la manette est très compliqué et même sur Steam Deck j’ai préféré y jouer en mode docké. Le jeu est assez gourmand et tourne très mal sur la console de Valve et il vous faudra un excellent PC pour en profiter pleinement. Le jeu est très joli et propose assez de scénarios pour vous captiver pendant plusieurs dizaines d’heures.



Ready Or Not propose un gameplay assez lent pour vous permettre de vous infiltrer et de gérer les actions de votre équipe. Le jeu est réaliste car il est très facile de mourir en quelques balles. Il faudra faire attention à la santé de votre équipe car si un de vos coéquipier meurt, le moral de votre équipe sera au plus bas et vous n’aurez plus le même résultat lors de vos missions. Pour mon test j’ai pu jouer à différentes missions et les thèmes étaient très variés : un braquage dans une station service, un streamer devenu baron de la drogue et des trafiquants dans une banlieue américaine. Pour un jeu indépendant, la réalisation est très propre, les effets de lumières sont jolis et on sent que les développeurs aiment leur jeu. Une communauté s’est créée autour de ce titre et le jeu propose dernièrement un onglet mod pour permettre aux joueurs de proposer leurs créations et leurs scénarios. Pour chaque mission, vous aurez différents objectifs à réaliser citons par exemple : arrêter les suspects, sécuriser le lieu, récupérer des données ou même sauver les otages. Cela vous permet d’obtenir un score à chaque fin de partie pour voir si vous n’avez pas trop tué de civil ou de suspect et si tous les documents pour l’enquête ont été trouvés.




Le jeu reste très plaisant seul et m’a poussé à réfléchir pour éviter un maximum de perte mais je pense que le multijoueur doit être encore mieux et favorise l’immersion grâce à une cohésion d’équipe parfaite.
Un gameplay réaliste
Une bonne immersion
Une bonne réalisation
Une optimisation à revoir
Des commandes de jeu bien trop dures
Une traduction française assez légère
Ready Or Not est un bon jeu de simulation si vous êtes à la recherche d’un FPS tactique et stratégique. Il vous faudra cependant une bonne configuration pour le faire tourner sans compromis et ne pas rencontrer certains bugs. Le jeu est encore à ses débuts mais la communauté qui s’est créée autour de ce titre va lui permettre d’avoir un très bel avenir. J’attends encore des efforts d’optimisation et de traduction de la part des développeurs mais le jeu m’a permis d’avoir une excellente expérience dans une équipe de SWAT. Cependant si vous souhaitez y jouer sur Steam Deck je vous le déconseille car ne pourrez pas en profiter pleinement.
Test réalisé par Pierre