
Little Big Adventure est un jeu vidéo développé par le studio français Adeline Software International, sorti en 1994 sur MS-DOS, puis en 1997 sur PlayStation. Une vague de nostalgie va emporter les fans de la première heure grâce à Microids qui propose un savoureux remake : Little Big Adventure Twinsen’s Quest…
Little Big Adventure – Twinsen’s Quest sera disponible à l’automne 2024 en version numérique sur PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X|S, Nintendo Switch et PC. La sortie sera accompagnée d’une édition limitée sur PlayStation 5 etNintendo Switch comprenant :
Le jeu complet Little Big Adventure – Twinsen’s Quest – Une tenue exclusive en jeu pour Twinsen – La bande son en format numérique – Un artbook digital – Un lenticulaire 3D

Ce classique du jeu d’action-aventure imaginé par Frédérick Raynal (Alone in the Dark) a connu un succès retentissant à travers le monde. Little Big Adventure – Twinsen’s Quest propose une nouvelle direction artistique, un gameplay remis au goût du jour et de toutes nouvelles musiques imaginées par Philippe Vachey, le compositeur original. Les joueurs pourront redécouvrir l’univers enchanteur du planétoïde Twinsun, maîtriser la Balle Magique pour des aventures rebondissantes et plonger dans une narration à la thématique profonde, tout en explorant des niveaux repensés pour une plus grande fluidité. Little Big Adventure – Twinsen’s Quest promet de séduire à la fois les nostalgiques et les nouveaux joueurs avec son charme intemporel.
L’histoire se déroule sur un planétoïde entouré de deux soleils et sur lequel quatre espèces vivaient en parfaite harmonie… Jusqu’au jour où le Dr Funfrock, un brillant scientifique, inventa le clonage et la téléportation, plongeant peu à peu les habitants sous son contrôle total. Dans la peau de Twinsen, vous êtes un citoyen modèle qui devient du jour au lendemain un fugitif pourchassé par les sbires du Dr Funfrock. Au gré de votre périple d’île en île, vous devrez rechercher sans relâche les rebelles qui forment un réseau secret dans le but de mettre fin à l’occupation des clones.

Armé de votre curieuse Balle Magique, qui deviendra de plus en plus puissante au fil de l’aventure, vous seul êtes capable de renverser le pouvoir en place…
Caractéristiques du jeu : Plongez dans un univers unique sublimé par une nouvelle direction artistique. Une Balle Magique transportée en 2024 promettant des défis variés face aux clones. Une maniabilité repensée. Voyagez sur toute la planète et (re)découvrez les îles re-imaginées de Twinsun. Un jeu d’action-aventure mâtiné d’exploration. Une toute nouvelle bande-son par le compositeur original, Philippe Vachey.
Little Big Adventure – Twinsen’s Quest sera disponible à l’automne 2024 en version numérique sur PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X|S, Nintendo Switch et PC, ainsi qu’en édition limitée sur PlayStation 5 et Nintendo Switch.

La toute dernière exclusivité de chez PlayStation est enfin disponible sur les consoles de la marque mais aussi sur PC. Cette nouvelle licence se nomme Concord, un jeu FPS multijoueur compétitif dans un univers SF. Si vous aimez Overwatch comme moi, ce jeu peut vous plaire car il reprend les codes des jeux héros shooter et vous permet d’incarner différents personnages pour s’adapter à votre style de jeu.
Pour le lancement de Concord vous n’aurez pas de battle pass pour permettre aux nouveaux joueurs de ne rien manquer pendant un certain temps. Je pense qu’à l’avenir le jeu proposera un système de saison avec des cosmétiques à récupérer. Toutefois, cela permet de se familiariser avec les différents modes de jeu sans pression et découvrir les personnages. Concord propose un doublage français de qualité avec des cinématiques très jolies pour nous permettre de découvrir le lore.






Le jeu propose un mode match à mort par équipe et un mode domination pour l’instant. Si vous souhaitez vous entraîner, il existe des terrains d’entraînement et des tutoriels pour chaque personnage. Dès le début, vous aurez accès au 16 personnages jouables et c’est vraiment plaisant de découvrir leurs différents talents. Pour ma part j’ai préféré jouer un personnage simple pour commencer pour pouvoir maîtriser ses différentes compétences. Cela m’a permis de faire quelques kills mais le jeu reste assez difficile pour les néophytes. Concord s’appuie énormément sur le jeu en équipe et il est préférable de jouer avec des amis pour dominer le champ de bataille. J’ai lancé uniquement des parties aléatoires et j’ai quasiment perdu toutes mes games car le niveau des joueurs sur ce nouveau jeu est assez haut. Si Concord vous intéresse, il vous faudra du temps pour connaître chaque personnage et maîtriser son gameplay qui est beaucoup moins nerveux que Overwatch ou Call of Duty. Le jeu n’est qu’à ses débuts mais le système de personnalisation reste assez faible. Le manque de skin se ressent et c’est assez dommage car la direction artistique est de bonne qualité.
Direction artistique soignée
Son univers SF
Des graphismes très corrects
Un doublage FR
Gameplay assez lent
Personnalisation trop faible
Cartes beaucoup trop grandes
Concord est une excellente surprise dans le catalogue de chez Playstation qui propose un univers SF de qualité. Cependant le milieu des FPS compétitifs est saturé avec des gros concurrents qui existent depuis des années. J’espère que le jeu trouvera son public pour lui permettre d’exister longtemps et rendre honneur aux nombreux développeurs qui ont travaillé sur ce projet. Pour ma part je vais continuer à y jouer de temps en temps et j’ai très hâte de découvrir le prochain contenu du jeu.
Test réalisé par Pierre

Un nouveau « Star Wars » arrive dans quelques jours pour le plus grand bonheur des fans. Ici, on parle de Star Wars Outlaws, un nouveau jeu vidéo qui s’intègre donc dans la fameuse saga comme Star Wars Jedi ou Star Wars Battlefront avant lui…
On a ici un jeu ouvert qui nous met dans la peau de Kay Vess, une sorte de Han Solo au féminin qui va tout faire pour gagner sa liberté avec son compagnon Nix mais pour cela elle va devoir faire quelques sales boulots pour différents syndicats criminels aux 4 coins de la galaxie… Plutôt alléchant non?

Dans la mécanique, le jeu semble bien puiser son inspiration dans Watch Dogs (actions à distance…) ou Assassin’s Creed (infiltration…) avec cette approche troisième personne action/aventure. Les cinématiques nous plongent de suite dans l’histoire afin de justifier toutes les missions que nous aurons à faire. Les principales bien sûr pour avancer l’intrigue mais aussi les secondaires pour faire un peu de cash ou faire évoluer nos équipements. Au hasard des ruelles il sera très fréquent de se faire héler par un ou une PNJ…
Très vite, on profite de ce sentiment de liberté qu’offre le jeu avec une excursion dans l’espace puis une balade en speeder bike. Mais on est aussi assez vite rattraper par un certain cloisonnement dans des lieux finalement plus fermés dans lesquels il va falloir réaliser nos missions.





Ces missions, je l’évoquais plus haut, vont se faire pour différents commanditaires, des Ashiga aux Hutts en passant par les Pykes ou les membres de l’Aube Écarlate… Une jauge de réputation sera à prendre en compte selon nos choix lors des missions pour être plus ou moins bien vu par les différents syndicats. Mais le but est bien de semer un peu la pagaille entre eux…
Des plaines désertiques aux cantinas, en passant par les palais clinquants ou les zones underground, le jeu nous immerge bel et bien dans l’ambiance Star Wars avec ses marqueurs : Stormtroopers, Landspeeders, Droides, Blasters… on est bien dans un Star Wars.

Si Kay est évolutive ainsi que Nix son compagnon (mais il y aura aussi un certain ND-5…) et qu’on peut débloquer des actions d’attaques ou autres ainsi qu’améliorer pourquoi pas ses armes et ses véhicules, Star Wars Outlaws n’a pas la dimension RPG que pourrait avoir un Assassin’s Creed Valhalla par exemple. Le jeu se veut du coup un peu moins « complexe » et plus accessible aux plus grand nombre avec d’ailleurs tout un tas de choses paramétrables pour ajuster la difficulté.
Attendu comme un open-world Star Wars, cet Outlaws l’est bel et bien mais pas toujours. En fait, selon la planète parcourue on aura plus ou moins de surface à explorer. Mais quand c’est grand, c’est grand, et on prend vite goût aux expéditions à dos de speeder bike afin de trouver des avants-postes mais aussi diverses activités facultatives amusantes comme des courses ou des trésors à débusquer… Dans tous les cas, le dépaysement est total, de la savane de Toshara aux casinos de Cantonica en passant par la jungle tropicale de Akiva et la ville glaciale de Kijimi…






Le jeu est assez axé sur l’infiltration avec des missions qui obligent à ne pas se faire repérer sous peine de recommencer du début à des missions pouvant être abordées de différentes manières. Dans ces cas là, notre ami Nix nous permet de distraire un ennemi, l’attaquer ou bien de nous rapporter une arme ou activer un élément à distance. Il nous permettra aussi de débusquer du matos ou des positions ennemies. Quand ça devient plus frontal, Kay sait jouer du blaster mais aussi des poings. Certains affrontements peuvent être parfois un peu brouillon et on aurait aimé une mini-map pour mieux comprendre d’où arrivent les ennemis.
Notez qu’en plus de Nix, un certain ND-5 nous servira de garde du corps avec de nouvelles compétences. Pour l’infiltration, ce droïde nous permettra d’accéder à certaines zones sécurisées et il sera très efficace, envoyé au corps-à-corps, face à l’ennemi. Autre chose amusante, il imite les voix pour tromper les ennemis.
Parfois, il sera possible d’entrer en combat spatial à bord de notre Trailblazer. Sans être dans un simulateur à la Squadrons, le jeu permet de profiter de belles sensations pour des affrontements épiques dans le pur esprit Star Wars. On peut alors accoster sur des vaisseaux de l’Empire par exemple pour des missions mais aussi récupérés différents trésors cachés. Notez que pour revenir sur une planète ou en partir, on ne contrôle pas le vaisseaux, mais les transitions automatiques sont bien fichues.





Globalement, le jeu est chouette avec des environnements globalement riches en détails avec de jolis effets de lumières mais comme souvent chez Ubisoft, on peut remarquer un manque de finitions dans certaines animations et notamment dans la modélisation des visages. Mais rien de très dérangeant.
Star Wars Outlaws est une belle réussite de la part de Ubisoft avec une nouvelle aventure parfaitement ancrée dans l’univers de la saga avec une héroïne, alter-égo parfaite de Han Solo avec tous les ingrédients qui vont bien dans un jeu Star Wars : de l’open-world, du shoot de blasters, des Stromtroopers, des droides, des petites créatures mignonnes et chelous, des jeux d’argents, des cantinas, du combat spatial et la musique qui va bien par-dessus tout cela. On oublie assez vite quelques soucis techniques (caméras, contrôle du personnage parfois, IA des ennemis,…) et on profite pleinement. Mention spéciale à ce principe de syndicats avec lesquels on joue, qu’on trahi, qu’on ligue les uns conte les autres… C’est le cœur du jeu et ça fonctionne très bien. Un Star Wars « underground » bienvenu en cette rentrée!
Sachez que le Season Pass permettra d’aller plus loin dans l’aventure avec de nouvelles missions axées sur des personnages cultes tels que Jabba le Hutt ou Lando Calrissian pour ne citer qu’eux…

Road trip pour un groupe de 4 jeunes qui prennent la fuite après un braquage dans une Amérique assez différente de celle que nous connaissons… Les passionnés de jeux narratifs à la TellTale Game (Walking Dead, The Wolf Among Us..) vont reconnaître le genre à travers ce Dustborn, un jeu édité par les français de Quantic Dream.

Nous sommes dans un monde uchronique (récit imaginaire prenant comme base de départ une évolution alternative de l’Histoire). Ici, John Fitzgerald Kennedy n’est pas assassiné mais sa femme, Jackie oui… Vous incarnez Pax, une habitante de Pacifica et vous allez faire un road trip pour fuir la vie sous l’oppression où les policiers sécurisent le territoire.
Certains de ces humains, dans ce monde, à l’instar des X-Men, ont des pouvoirs appelés ici Anomes pour anormaux et sont persécutés. Manque plus que Charles Xavier et Magneto pour mettre encore plus le bazar…

Les X-MEN UCHRONIQUES !
La thématique s’oriente vers le respect de la différence. En plus d’avoir un groupe aux différents pouvoirs comme le fait de contrôler les gens en criant, une force surhumaine, être aussi rapide que la lumière… il y a en plus une volonté de rendre le jeu inclusif; pas dans le fait d’adapter le jeu aux personnes atteint d’un handicap mais dans son récit, les personnages principaux ne sont pas celles et ceux que l’on a l’habitude de voir et c’est un vrai souffle de fraîcheur, sans trop en faire, on sait qu’il y a une représentation et ça suffit. Non binaire, hétéro, personne atteinte du vitiligo, appartenant à une religion, c’est fait d’une façon élégante sans que l’on passe des heures à en parler.
De plus, les personnages principaux et aussi secondaires sont très bien écrits et attachants, vous allez vous reconnaître dans le caractère de chacun, l’impulsivité, la timidité, être neutre, mais le jeu est très long et lent à démarrer..
UN GAMEPLAY DIVERSIFIÉ MAIS BANCAL…
Commençons par les mécanismes réussis, le jeu est clairement l’héritier des jeux narratifs de TellTale, on reconnaît la pâte graphique très comics, colorée qui fait mouche et qui est réussie, malgré une animation très figée. Vos choix d’actions et de dialogues ont un vrai impact sur les relations entre les personnages et le reste de l’histoire.





Il y a une volonté d’aller plus loin du simple jeu narratif, habituellement vous faîtes bouger le personnage, il y a des QTE (un bouton apparaît et vous devez appuyer le plus rapidement dessus pour réussir une action), vous choisissez des dialogues pour la suite de l’histoire. Ici, vous allez devoir jouer de la musique pour votre couverture et que la police ne vous retrouve pas, un rappel à l’excellent Parapa the Rapper de l’ère PS1 et PS2…
Equipé d’une batte, vous allez devoir faire la bagarre avec une attaque principale, un bouton pour bloquer et des attaques spéciales ou encore chasser les echos, sortes de fantômes qui contrôlent l’esprit. Une volonté ambitieuse mais à force d’aller dans tous les sens on sent que tout n’est pas contrôlé et c’est dommage ! Rajoutez une sorte d’approche RPG pour améliorer votre batte grâce à la chasse aux fantômes. La volonté est là, le résultat moins.

La pâte graphique comics très réussie
L’écriture des personnages
L’inclusivité sans en faire des caisses
La bande originale du jeu
Dans la lignée des TellTale Games
Le rythme est très lent et long
Trop de Bla Bla inutile
Bugs Graphiques et de collisions
Dustborn aurait pu être une véritable pépite, reprenant les bases solides du genre narratif en proposant un monde uchronique intéressant et une galerie de personnages qui change de la norme dans le jeu vidéo. Mais à force d’aller dans tous les sens et de vouloir créer une diversification des styles, on s’y perd.. La direction artistique comics est une belle réussite, l’histoire longue à démarrer est en double lecture et sera intéressante à suivre avec une vraie qualité dans l’écriture, destinée aux passionnés de jeux narratifs ou si TellTale Game vous manque. Si le jeu était sorti il y a 10 ans ça aurait êté une vraie DINGUERIE, il reste bon mais ne restera pas dans les mémoires.
Test réalisé par Aurélien