ENCLUME & IMAGE – Test

Posté le 27 Nov 2024 par

Vous connaissez peut-être le jeu L’Enclume, et bien voici sa version mots et images avec toujours ce principe de devinettes funs et absurdes avec des jeux de mots joyeusement alambiqués et, désormais, des images farfelues.

200 cartes mots, 100 cartes image pour des parties entre 2 et 12 joueurs de plus de 12 ans (oui parfois on est en-dessous de la ceinture…) et de bons moments de rigolades en famille ou entre amis. Le principe est simple, il suffit de deviner, par les mots, ou ici aussi par les images, le titre d’un film, le nom d’un chanteur, ou que sais-je…

Exemple : « Gosier reproduit à l’identique » – Indice « What Else? » – Réponse : George Clooney (Gorge Clonée). Voilà, c’est exemple résume parfaitement l’humour du jeu ^^

Concernant les images, on cherche un acteur, via une image où l’on voit un homard qui scie une branche. Fastoche : Omar Sy…

Les cartes sont toujours réparties en difficultés différentes qui représentent également les points (ou poids du coup…) gagnés : 500kg, 750kg, 1 tonne…

Facile à jouer, fun et addictif, cet Enclume mixant mots et images c’est du lourd! Le jeu d’ambiance parfait pour les rassemblements en famille qui approchent…

Le monde des vidéoprojecteurs évolue ces derniers temps avec des produits qui, de plus en plus, s’adapte aux foyers avec des possibilités nomades ou un design qui se fond dans la déco de la maison. C’est le cas du Horizon S Max de la marque Xgimi notamment qui, en plus en a sous le capot techniquement.

Disons le d’emblée, le Horizon S Max est disponible à 1990€ tout de même ce qui le place dans une haute gamme chez la marque. On trouve un design épuré et très élégant avec un système de balancelle qui permet de l’orienter très facilement de bas en haut. C’est un vidéoprojecteur qu’on va poser au sol, sur un meuble, une table, ce que vous voulez. Ainsi, il est facile de le ranger et de ne pas l’avoir toujours sous le nez (Notez que la présence d’une fixation permet tout de même de le positionner à un plafond si vous le souhaitez). Mais, il reste un objet très agréable à l’oeil, d’autant plus que sa façade se ferme, cachant l’objectif, quand on l’éteint. Classe.

Concernant la connectique, on dispose d’un port Hdmi bien sûr et 2 ports USB. Là aussi c’est minimaliste mais efficace. La télécommande fournie est très chouette également avec les fonctions essentielles.

La particularité de ce vidéoprojecteur est la présence de la technologie Dual Light 2.0 qui combine LED et laser afin de profiter d’un contraste accru et de couleurs plus riches. On est sur une luminosité de 3100 ISO lumens ce qui est très bon. Il intègre également les certifications IMAX Enhanced et Dolby Vision ainsi que les outils ISA 5.0. Ainsi, on peut paramétrer facilement l’appareil en ce qui concerne la mise au point, la correction du trapèze, l’alignement intelligent, etc.. Ce projecteur DLP est équipé d’une puce DMD 0,47″ et peut émuler une résolution 4K à partir d’une résolution native Full HD.

Notez que nous avons testé le produit sur un écran déroulant, ce qui n’est pas forcément l’idéal pour ce type de projo. Il sera plus facile à utiliser sur un mur ou un écran fixe en salle dédiée.

L’interface sous Android TV 11.0 est très agréable et permet donc d’accéder à tous les services à la mode. Notez que WiFi et Bluetooth 5.1 sont bien dispos.

Point fort du produit également, son silence. Face à la majorité de vidéoprojecteurs, il est agréablement silencieux.

Complet en ce qui concerne son installation et ses réglages, offrant une belle puissance lumineuse pour des images éclatantes, facile à déplacer, léger et doté d’un design élégant, le Horizon S Max de Xgimi a tout pour plaire. Les « pros » du home cinema se tourneront sans doute sur des produits plus traditionnels mais pour la majorité des amateurs de cinéma à la maison (ou de jeu vidéo grand format) ce petite videoprojecteur en a sous le capot pour s’adapter facilement à différents espaces. Un produit de belle finition qui fait le taf. Plus de détails ici.

Pour cette fin d’année, j’ai eu l’occasion de tester Europa, un tout nouveau jeu indépendant. Si vous aimez l’univers Ghibli et avez adoré jouer à Journey, Abzu ou à A Short Hike, ce jeu est fait pour vous. Europa est disponible sur tous les supports et ce test a été réalisé sur Nintendo Switch. 

Le Walking Sim de l’année

Europa est un walking simulator qui nous invite à vivre l’aventure de Zee, un enfant android qui parcourt une planète paradisiaque. Cette Terre est peuplée de robots appelés les jardiniers et vous allez pouvoir en apprendre plus sur eux grâce à des collectibles. Zee pourra aussi réaliser des dessins pour capter les souvenirs qu’il va se créer en réalisant son voyage. Europa propose une histoire narrée et traduite en français grâce à des audiologues dispersés dans le monde. Il vous faudra les récupérer pour comprendre l’histoire et les thèmes abordés par le jeu. Ce titre parle de l’écologie et de la sauvegarde de la planète à travers différents tableaux. 

Tout comme Journey, le jeu propose quelques énigmes que vous allez devoir réussir pour progresser dans l’aventure. Europa reste très accessible et les énigmes ne sont pas difficiles. Il vous faut seulement de la patience et de la curiosité pour découvrir la solution au problème. Le jeu est très court mais c’est très bien pour un jeu développé par une seule personne. Il vous faudra 3 heures pour le terminer et un peu plus si vous souhaitez obtenir tous les collectibles. 

Europa est un jeu reposant, dans un univers qui s’inspire des films Ghibli avec une bande-son qui rappelle Breath of the Wild. 

Les +

Direction artistique

L’accessibilité

Jeu en français

Durée de vie très correct

Les – 

Manque d’optimisation pour la Switch

Pour conclure Europa est un jeu indépendant de qualité qui s’inspire de titres populaires et ça paye. Si vous avez envie de vous détendre dans un jeu mignon et coloré cette aventure est peut-être faite pour vous.  Europa reste un jeu très accessible et peut être joué par des joueurs de tout âge. Un grand bravo à ce développeur indépendant qui propose là un titre très rafraîchissant. J’ai très hâte de découvrir ses prochaines créations...

Tes réalisé par Pierre

On se demandait quand le nouveau Dragon Age allait enfin sortir sur nos consoles. Cela fait déjà 10 ans que le dernier volet est sorti, le très bon Inquisition. Avec une nouvelle direction artistique, un gameplay plus orienté action et un côté FF7 Remake, que vaut The Veilguard ce nouvel opus après 40 heures de jeux ?

10 ans c’est long, peu de communication sur le titre, un jeu qui a du repartir de zéro et lors du Summer Game Fest 2024, miracle, nous voyons les premières images et maintenant place au TEST !!

L’histoire…

Si vous connaissez Bioware, vous savez que raconter l’histoire du jeu est compliqué étant donné que certains de vos choix de dialogue auront des répercussions sur le scénario du jeu. Mais pour faire court, vous créez votre personnage de A à Z, votre genre, votre classe et la personnalisation est très complète pour un jeu qui veut parler à la fois aux néophytes mais aussi aux connaisseurs des anciens opus. Mais rassurez-vous, il ne faut pas jouer aux autres pour comprendre l’histoire

Le début commence fort, Solas, un elfe décide de défaire le Voile, une protection du monde. Votre personnage souhaite contrecarrer ses plans mais les choses (comme d’habitude) ne vont pas se passer comme prévu. Rajoutez des dieux qui veulent conquérir le monde et le transformer à leur image et vous avez Dragon Age. Vous allez devoir créer une équipe pour leur botter les fesses !

Une équipe diversifiée

La force de Bioware et on l’a vu avec Mass Effect, c’est l’écriture des personnages. Le postulat de base est toujours classique mais les caractères de chacun sont la force de leur jeu. Chacun à son passif, ses problèmes et en tant que leader vous allez essayer de construire une équipe fiable malgré les problèmes. C’est là où c’est intéressant. Avec, en plus des thématiques actuelles abordées comme l’identité de genre, l’amour, les choix cornéliens, mais sans en faire trop et c’est appréciable.

Et si vous ne connaissez pas la patte de Bioware, vous allez créer des liens amicaux, sentimentaux ou plus si affinités.. Il y a un lien qui va se créer avec des discussions profondes ou pas, la vraie vie quoi !

Le système de combat et l’aventure

Alors merci Bioware de ne pas faire un open-world, c’est un point de vue personnel mais ça fait du bien. Ici vous allez enchaîner les missions principales et secondaires dans des zones prédéfinies. Ni trop grand, ni trop petit, le jeu propose une formule qui marche bien et avec 5 niveaux de difficultés, l’équipe de Bioware a voulu parler à la fois aux arrivants et aux connaisseurs.

Les combats très nombreux s’inspirent beaucoup de Final Fantasy 7 Remake et Rebirth. Restez !! Je vous explique !! Les combats se font en temps réel, vous avez une arme lourde, une arme légère, des pouvoirs, jusqu’ici rien de nouveau. Et via un bouton, cela va mettre l’action en pause et vous allez décider avec quel pouvoir vous allez botter les fesses de vos ennemis ainsi que les attaques de vos comparses.

Et honnêtement, l’IA de vos collègues est plutôt bien gérée et vous n’aurez pas à faire tout le travail en solo. Concernant vos équipements, c’est simple d’utilisation tout en proposant plusieurs possibilités de tenues, d’améliorations et aussi par rapport à la gestion de vos pouvoirs, c’est simplifié au maximum tout en étant complet pour un action/RPG. Au total vous aurez une durée de vie entre 35h à 75h en fonction de votre style de jeu : de la ligne droite aux joueurs voulant effectuer toutes les missions.

Des graphismes assez inégaux

Visuellement, ce n’est pas le plus beau jeu de la console, mais honnêtement, Bioware n’a jamais été le meilleur à ce niveau là. Ca fait le travail, le look plus cartoonesque n’est pas désagréable mais non, il ne s’agit pas du plus beau jeu de l’année, surtout quand ça passe après la remaster de Horizon.

Les lumières, les couleurs sont agréables à regarder, les cinématiques plaisantes mais les façons de bouger des des personnages lors des cinématiques et des dialogues sont encore peu naturelles.

LES +

Un excellent éditeur de personnage
Le système de zones efficace
Les décisions ont une véritable importance
Des quêtes secondaires intéressantes
Une rejouabilité possible
L’écriture des personnages au top
Le système de combat classique mais efficace

LES –

Une histoire beaucoup trop classique
Les pros RPG risquent de s’ennuyer
Une VF moyenne

Dragon Age: The Veilguard est a la fois un jeu classique mais à la fois addictif par l’écriture de ses personnages, c’est le meilleur jeu de l’année ? Bien sur que non mais il est plaisant. Plutôt basé action et on a envie de connaître la fin de son histoire. Avec un ton plus léger, des graphismes moins réalistes on se laisse emporter et c’est ça qui importe. Ce n’est pas une révolution mais c’est un divertissement qui fait plaisir en cette fin d’année.

Test réalisé par Aurélien