FAIRY TAIL 2 – Test PS5

Posté le 30 Déc 2024 par

Si vous êtes fans de J-RPG et d’animation japonaise, vous n’avez pas dû louper la sortie du dernier jeu de la licence Fairy Tail. Ce nouvel épisode vous invite à vivre l’arc scénaristique “l’empire d’Arbaless” aux côtés de Natsy, Lucy, Grey, Erza et de leurs amis. Une histoire qui se déroule vers la fin du manga et qui ne parlera pas à tout le monde. Fairy Tail 2 est toujours développé par le studio Gust avec pour éditeur Koei Tecmo. Le jeu est disponible sur les plateformes Playstation, PC et Nintendo Switch en version physique ou digitale. 

Un jeu plus nerveux 

Fairy Tail 2 vous permet d’incarner vos personnages favoris dans une histoire captivante. Malheureusement le jeu ne parlera pas à tout le monde car il faut un minimum de connaissance sur cette licence pour comprendre et connaître les différents antagonistes. Le choix de cet arc scénaristique est surprenant car il ne permet pas aux néophytes de bien comprendre le contexte. Vous aurez néanmoins accès à quelques dossiers pour comprendre quel personnage vous incarnez. 

Le premier opus proposait un gameplay axé sur la stratégie grâce à un système de combat en tour par tour. Ce nouvel épisode est plus nerveux et vous aurez des combats en temps réel avec des enchaînements de combos possibles. Le jeu est réellement plus joli concernant les graphismes et cela rend honneur aux différentes attaques et animations que vous allez voir pendant les combats. Pendant ses phases, il vous faudra jouer de la faiblesse de vos ennemis pour les mettre en état de choc et les éliminer le plus rapidement possible. Fairy Tail 2 demande un peu de farm si vous souhaitez vaincre les boss plus facilement. Sur la carte vous allez pouvoir vous déplacer rapidement et vaincre des groupes d’ennemis pour gagner en expériences et obtenir des objets à revendre pour acquérir des meilleurs équipements. Fairy Tail 2 reprend les codes des jeux Muso et j’ai personnellement beaucoup aimé. 

Le jeu ne propose pas de réel challenge et peut être terminé en réalisant seulement le scénario principal. Les quêtes annexes sont assez anecdotiques et vous demanderont de faire de nombreux aller-retour dans ce semi open-world. 

Nous avons eu la chance de pouvoir tester le jeu sur une version Playstation 5 et je n’ai jamais eu de perte de performance. Fairy Tail 2 dispose d’une traduction française et c’est très appréciable. 

Les +

Plus joli que le premier jeu

Combats plus nerveux

Traduction française

L’univers

Les –

Assez répétitif 

Jeu trop dirigiste

Scénario compliqué pour les néophytes

Fairy Tail 2 n’est pas un jeu pour tout le monde et parlera davantage aux fans de la série. Ce nouvel opus propose un gameplay plus nerveux mais devient assez répétitif après plusieurs dizaines d’heures de jeu. Les quêtes annexes sont oubliables et le scénario principal trop vite expédié. Toutefois l’univers et les personnages de la licence sont respectés et c’est un plaisir de pouvoir les incarner dans un jeu d’aventure. Je tiens à souligner l’importance d’une traduction française ce qui permet de le rendre plus accessible. Fairy Tail 2 est déjà disponible sur Playstation 4 et 5, Nintendo Switch et Steam.

Test réalisé par Pierre

Presque 10 ans après son tout premier épisode, Life is Strange revient avec Double Exposure, surfant toujours sur cette vague des jeux narratifs initiés par Telltale Games où l’on suivait deux ados dans une enquête policière mêlée au fantastique (on se rappelle tous de Max et Chloé). Cette année, le retour de Maxine fait résonner quelques souvenirs. Ah nostalgie quand tu nous tiens !

Mais ça parle de quoi ?

Maxine a pris de l’assurance et a bien grandi, elle est devenue une assistante en photographie au sein du campus de Caledon aux USA. Avec sa vie actuelle, elle tente de laisser son passé derrière elle dans une boite de Pandore. Elle est, aujourd’hui, sûre d’elle, positive et elle oublie son ancienne vie avec deux de ses meilleurs amis : Safi et Mose. En vous expliquant tout ça, nous sommes à 45 minutes de jeux et on ne va rien dire de plus pour ne pas vous gâcher la surprise ! Mais avant de vous lancer, il est nécessaire de comprendre que pour les néophytes c’est un film narratif avec beaucoup de dialogues et un rythme assez lent.

Un gameplay classique mais efficace

Avec une caméra à la troisième personne, vous allez devoir explorer les zones, choisir les dialogues et actions qui auront des répercussions sur la suite de l’histoire donc pour connaître tous les arcs narratifs, il faudra faire le jeu plusieurs fois. Si vous êtes habitué du genre, vous n’allez pas être déboussolé, c’est juste plus fluide et avec aussi une belle évolution des graphismes…

Une ambiance et une réalisation qui font mouche

Allez parlons des graphismes, et honnêtement, il y a un vrai gap par rapport aux précédents jeux, je pense notamment à True Colors, une vraie expression faciale, ce qui se fait rare depuis quelques temps sur les dernières sorties.

Et vous le savez peut-être, mais en France, nous sommes les champions mondiaux du doublage. C’est prouvé une fois de plus avec ce dernier opus de Life is Strange, on est clairement envouté par tout le casting français !

LES +

Un excellent doublage français
Une histoire qui fait mouche
Une bande-originale agréable
Les expressions faciales
Un vrai gap graphique

LES –

Un rythme lent
Peu de prises de risques

Reprendre des personnages qui ont ouvert la voie de Life is Strange était un défi osé. Presque 10 ans après, la magie reste intacte grâce à des personnages attachants et une histoire prévisible mais tien en haleine manette en mains. Le rythme reste lent mais c’est le cas de beaucoup de jeux narratifs, cela ne plaira pas à tout le monde… Cependant, le mélange enquête et fantastique marche bien et la durée de vie est parfaite pour ce style, une dizaine d’heures vous attendent pour faire le jeu une fois. Un jeu qui reste efficace, voir un peu trop classique sans réelles prises de risques.

Test réalisé par Aurélien

En cette fin d’année, voici nos TOP 3. Oui! Chacun son Top 3, celui de Pierre, Aurélien, Florian (le petit nouveau!) et Anthony (moi-même!). Des choses très différentes et de belles idées de dernières minutes pour les fêtes…

1 – LIKE A DRAGON INFINITE WEALTH (Sega)  est mon J-RPG de l’année avec quasi 50 heures de jeu à mon actif. C’est un régal de repartir à l’aventure aux côtés d’Ichiban Kasuga et de ses amis. Le jeu permet de voyager grâce à une nouvelle carte et de découvrir Hawaï sous un  autre angle. Le fun des jeux de la série Yakuza se ressent manette en main et si vous décidez de craquer pour ce titre vous en aurez pour votre argent ! TEST

2 – RISE OF THE RONIN (Team Ninja) – est mon plaisir coupable de cette année grâce à son open-world addictif et son gameplay nerveux. J’ai terminé le jeu au bout de 42 heures de jeu et j’ai pris énormément de plaisir à compléter tous mes objectifs et découvrir chaque recoin de la map. Si vous attendez Ghost of Yotei, je vous le recommande chaudement si vous avez envie de découvrir une autre vision du Japon féodal. TEST

3 – TEKKEN 8 (Bandai Namco) – est mon jeu de combat de cette année avec une histoire intense et des personnages charismatiques. Le jeu est jouable sur Steam Deck et c’est comme cela que j’ai pu le terminer. Le titre reçoit encore du contenu, citons par exemple l’ajout de Clive Rosfield dans les prochains personnages jouables et ça c’est chouette ! Tekken 8 permet aussi à des novices comme moi de profiter pleinement du jeu avec des enchaînements simplifiés et ça c’est cool de rendre les jeux plus accessibles. 

Ma recommandation : GOODBYE VOLCANO HIGH est mon coup de cœur de cette année. Un jeu sorti en août 2023 mais qui a marqué mon année par une histoire captivante. Si vous êtes à la recherche d’un jeu narratif de qualité je vous le recommande. Un jeu indé qui ose parler de sujets sensibles sur des thèmes forts citons par exemple : l’amour, la sexualité, l’appartenance, l’amitié, les souvenirs et la famille. Sa direction artistique colorée et ses personnages anthropomorphes pourront peut-être vous plaire, en tout cas c’est ma recommandation de cette année ! 

1 – BANISHERS (Don’t Nod) – Don’t Nod sait raconter des histoires et le studio le prouve encore avec le jeu le plus ambitieux de son histoire. Un très bon mélange entre God of War et Sherlock Holmes avec une pointe de fantômes. Pas parfait mais on passe un très bon moment. TEST

2 – NOBODY WANTS TO DIE (Critical Hit Games) – Un jeu que je n’attendais pas et c’est une folie. Une enquête entre Blade Runner et LA Noire, une ambiance excellente et des graphismes magnifiques. TEST

3 – ASTRO BOT (Sony) – Quand Sony effectue sa plus belle déclaration d’amour à Nintendo, un des meilleurs jeux de plate-forme depuis des années pour toute la famille et l’utilisation de la Dual Sense à son apogée. TEST

1 – S.T.A.L.K.E.R. 2 (GSC) – Fanatique absolu de la licence, j’étais obligé de me jeter dessus après 12 ans d’attente. Et je n’ai pas été déçu. Exigeant et immersif, S.T.A.L.K.E.R. 2 est une expérience unique. TEST

2 – SILENT HILL 2 Remake (Konami) – Un remake que je n’attendais pas plus que ça et qui m’a au final complètement chamboulé. J’éprouve maintenant un désir irrépressible de retourner à Silent Hill. TEST

3 – SONS OF THE FOREST (Endnight Games) – L’early access c’est bien, les version finales c’est mieux. Sons of the Forest c’est la survie à mi chemin entre The Thing, Lost et Cannibal Holocaust.

1 – LES FOURMIS (Microids) – Mon coup de cœur 2024, l’adaptation en jeu vidéo du best-seller de Bernard Werber. Une immersion incroyable sur fond de RST dans le microcosme des insectes… Et une réalisation de haut vol! TEST

2 – INDIANA JONES ET LE CERCLE ANCIEN (Bethesda) – Retour gagnant pour Indiana Jones en jeu vidéo avec une approche FPS qui nous met plus que jamais dans la peau du plus célèbre des aventuriers. Alors, Nathan Drake et Lara Croft, c’est qui le patron? TEST

3 – LE VAILLANT PETIT PAGE (Devolver) – Joli surprise ce jeu accessible aux plus jeunes (mais pas que) avec un gameplay varié qui passe de la 2D à la 3D. Un conte interactif fun et astucieux qui aurait pu aller plus loin mais qui propose néanmoins une expérience vidéoludique rafraichissante. TEST

Pour les plus jeunes, Aventure rime avec Lara Croft (Tomb Raider) ou encore Nathan Drake (Uncharted) mais, il n’y a pas de débat, l’Aventurier ultime est et restera Indiana Jones! Si ses retours au cinéma ne sont pas toujours au top et qu’au niveau vidéoludique les derniers opus en date n’ont pas été des chefs d’oeuvres, le personnage reste un des plus culte de la pop culture. Personnellement, je suis fan, des films d’abord mais aussi des jeux point’n’click Indiana Jones et la Dernière Croisade ou Fate of Atlantis notamment. Quand j’ai appris le retour d’Indy en jeu vidéo, en FPS… j’étais aussi impatient que sceptique. Après avoir bouclé cette nouvelle aventure, voici mon avis final!

Indiana Jones et le Cercle Ancien est donc disponible sur PC et Xbox Series ( PS5 l’année prochaine) et c’est développé par MachineGames, studio à qui on doit les derniers Wolfenstein…

Dès les premières secondes de jeu, on sent l’inspiration des premiers films et pour cause, on reconnait d’emblée la scène qu’on s’apprête à jouer : l’introduction des Aventuriers de l’Arche Perdue! Sans doute la plus mythique intro cinématographique de tous les temps! Et en plus c’est bien fait, cinématique, gameplay, tout est reproduit plan par plan et quand on est fan, c’est un rêve éveillé!

Indy se réveille ensuite pour amorcer sa nouvelle aventure qui se situe donc, chronologiquement, entre L’Arche Perdue et la Dernière Croisade. Comme dans l’adaptation vidéoludique de ce dernier d’ailleurs, l’aventure commence réellement au Marshall College où travaille le professeur Jones aux côtés de Marcus Brody!

Comme dans toute bonne aventure d’Indiana Jones, le jeu va nous faire parcourir le monde de l’Égypte au Népal en passant par le Vatican et la Thaïlande… Pour la petite histoire, on va devoir trouver des artefacts disséminés sur le globe. Tout part d’un vol, par un mystérieux géant, dans le musée du Marshall College… Bien sûr, derrière tout cela, on trouve une bande de Nazis avec à sa tête l’archéologue allemand Emmerich Voss (un vrai taré, digne des méchants zinzins des Far Cry…). Très vite, on sera accompagné de Gina, une jeune journaliste italienne à la recherche de sa sœur disparu.

Un Indiana Jones en FPS c’est un peu dur à appréhender au début… On se dirait la même chose si Uncharted ou Tomb Raider passaient aussi dans cette vue à la première personne. Et bien, je dois dire que ça fonctionne très bien. Cela renforce clairement l’immersion et, rassurez-vous, on voit notre cher Indy à la 3ème personne lorsqu’il escalade une paroi par exemple et bien sûr aussi dans les nombreuses cinématiques.

Si les animations faciales ne sont pas les meilleurs du monde on reconnait bien la bouille de Harrisson « Indy » Ford et surtout, on profite du doublage français de Richard Darbois. Certes cela dénote un peu avec l’âge d’Indy dans le jeu mais on n’aurait voulu aucune autre voix que celle-ci! Aussi, gros point fort sonore du jeu, la musique de Gordy Haab (déjà compositeur sur Le Sceptre des Rois en 2009). Il a su retranscrire les émotions musicales des différents films et c’est un régal à chaque instant, la musique nous accompagnant tout au long de l’aventure. Pour finir sur l’ambiance, la mise en scène et l’histoire nous offre tous les ingrédients d’un bon Indiana Jones avec de l’humour, de l’émotion et de l’action bien sûr. Certaines choses sont perfectibles, mais je pense que le Cercle Ancien ferait un bon film.

Au niveau du jeu à proprement parlé, j’ai ressenti un manque d’action et un excès d’infiltration. En effet, la plupart du temps, si on se fait repérer, la cavalerie débarque et on a peu de chance d’y survivre. Les occasions d’user de fusils et autres pistolets sont donc rares et jamais judicieuses. On opère donc souvent en douce, à mains nues ou armés d’une arme (et là ya du choix, Indy ramassant tout ce qu’il trouve : pelle, poêle, tue-mouche, guitare, marteau et j’en passe…).

Comme dans le jeu La Dernière Croisade, on constate que le combat à mains nues prédomine et on trouve même une salle de boxe pour s’entrainer (clin d’oeil à celui du collège dans le jeu de 1989). Ces combats sont certes immersifs en FPS mais peuvent être parfois brouillons et frustrants.

Heureusement, le jeu qui offre déjà des environnements variés et plus ou moins ouverts, permet aussi de varier les plaisirs niveau gameplay avec aussi des phases de plate-forme à base de fouet bien sûr mais aussi de nombreuses énigmes à résoudre (forcément). Ces dernières ne sont jamais très compliquées et les indices qu’on trouvera ici et là seront toujours suffisamment documentés pour trouver la solution. Indiana Jones use d’ailleurs régulièrement de son appareil photo pour saisir sur la pellicule des indices importants.

Dans sa besace, Indy peut aussi ramasser des aliments et autres bandages pour restaurer sa santé. On pourra aussi user de différents costumes (prêtre, bédouin,… ) pour s’infiltrer dans certains endroits.

Je l’évoquais plus haut, certains lieux sont plus ouverts que d’autres (Le Caire, la Thaïlande…) permettant de profiter d’une certaine liberté de mouvements et d’actions mais aussi, ouvrant à des missions secondaires (qu’on peut d’ailleurs faire après avoir fini le jeu). Il y a aussi bien sûr beaucoup de choses à collecter dans les différents endroits de la planète. Notons aussi que Indy peut évoluer en expérience avec un livre des compétences pas très riche mais toujours utile. Exemple : le fait de trouver un second souffle après avoir été terrassé par l’ennemi en ramassant son chapeau par-terre…

Si on a donc mit un bémol sur les animations faciales des personnages, on doit avouer que la réalisation du jeu est aux petits oignons. Les décors sont magnifiques et notamment les effets de lumières, les détails qui fourmillent un peu partout. Mention spéciale aux différentes grottes et tombeaux du Caire notamment. Certains lieux sont un peu moins bien sentis que d’autres visuellement.

Perfectible, Indiana Jones et le Cercle Ancien ravira les fans de l’aventurier au fouet. MachineGames a mis les petits plats dans les grands pour proposer un jeu digne de l’héritage des premiers films et c’est un bonheur. On sent qu’ils sont en revanche un peu moins à l’aise sur les zones ouvertes ou certaines phases de gameplay. Le jeu manque globalement de souplesse. Néanmoins, il propose une aventure de 20/30h (selon les paramètres de difficulté appliqués) qui nous tient parfaitement en haleine grâce à une narration cinématographique impeccable. L’avenir de la saga est peut-être donc vidéoludique et on a hâte de voir notre jeune Indiana Jones continuer à parcourir le monde dans une prochaine aventure de ce type…