
Le studio français Don’t Nod est de retour pour notre plus grand plaisir. Après des hits comme Life is Strange, Jusant ou Tell Me Why, voici leur nouveau titre : Lost Records : Bloom & Rage un nouveau jeu narratif qui s’articule en 2 parties. Voici donc le test de la première…
Alors que le dernier titre du studio lorgnait vers l’action avec Banishers, Lost Records revient au style qui a fait le succès de Don’t Nod, à savoir Life is Strange. On a donc un titre très similaire dans la mécanique et dans l’ambiance.
Entre présent et passé, le jeu nous projette principalement dans les années 90, aux Etats-Unis, dans la peau de Swann, un ado réservée qui va tenter de se faire des amies aux alentours de Velvet Cove et sa nature envoûtante…

Avec Autumn, Nora et Kat, Swann va vivre quelques aventures et autres relations humaines pendant notre progression. Entre promenade en forêt, musique dans un garage, captures de videos et autres découvertes, on vit une sorte de film interactif où le gameplay n’est pas vraiment au centre de l’expérience même si on a souvent à faire des choix dans nos dialogues pour orienter nos sentiments mais aussi à explorer certains environs (la chambre de Swann est déjà pleine de choses à découvrir…). Des énigmes à résoudre sont bien disponibles mais un peu trop discrètes.
La musique, les effets de lumières, les ambiances colorés, le tempo plutôt lent… tout est fait pour nous immerger dans ces flashbacks émotionnels… mais qui vont révéler bien d’autres choses plus mystiques mais je vous laisse le soin de le découvrir par vous-même…
Techniquement c’est très bien amené avec des vues souvent magnifiques, des cadrages bien sentis et une modélisation des personnages plus que convaincante. Les détails sont riches dans les environnements et chaque écran est un plaisir pour les yeux.






Le système de dialogues est également un point fort du jeu avec bien sûr des choix de réponses mais aussi un timing qui peut faire évoluer la conversation si vous répondez avant que la personne d’en face ait terminé sa phrase ou non. Ainsi, les choix peuvent être multiples et changeants selon votre manière de répondre. Cela rend surtout les dialogues plus réalistes et naturels et dans tous les cas nos choix orienteront nos relations avec chaque personnage.
Swann n’a pas de revolver à la ceinture mais un bon vieux caméscope qu’elle a toujours avec elle. Ainsi, on peut à tout moment filmer nos amies ou les environs. Il sera d’ailleurs nécessaires de filmer certains points pour débloquer des choses à découvrir notamment. Le principe est cool et là encore immersif et tout à fait approprié à l’époque (on peut même re-visionner nos vidéos via un dossier dans le menu).





La VF est plutôt bonne et ajoute à l’immersion.
On sent que cette première partie Bloom & Rage posent les jalons d’une intrigue qui va s’accélérer dans le prochain chapitre. Que ce soit une mystérieuse boite, un jour ou tout à basculer ou les éventuelles amourettes qui se mettent en place… des choses s’amorcent et on a envie maintenant de connaitre le dénouement de tout cela. Réponse le 15 avril prochain…
Lost Records : Bloom & Rage nous propose une immersion de quelques heures dans la vie de 4 adolescentes des années 90. Les allers et retours dans le présent ajoute à l’intrigue et l’histoire évolue crescendo, tranquillement, vers une issue plus mouvementée. L’ambiance est géniale et les relations avec les personnages au coeur du jeu. On reste par contre un peu trop inactif dans tout cela, davantage spectateur qu’acteur. Quoiqu’il en soit, c’est un genre d’aventure interactive qui plaira à bon nombre de joueuses et joueurs à n’en pas douter. Vivement la suite…

Développé en solo par Ragir (édité par Take IT Studio!), There’s a Gun in the Office est un simulateur de stress oppressant où chaque seconde compte. Dans ce huis clos anxiogène, vous incarnez un captif. Vous cherchez désespérément à s’échapper en récupérant des clés et en explorant l’appartement de votre ravisseur. Mais attention, chaque erreur peut être fatale.
Loin des survival-horror traditionnels où l’action prime, There’s a Gun in the Office mise tout sur une tension psychologique implacable. On progresse chaque jour un peu plus, en fouillant l’environnement à la recherche de clés et d’indices. Le moindre faux pas – un objet mal remis en place, un bruit suspect – alerte votre kidnappeur ! Ce qui entraînera un game over instantané. Bien refermer la porte du frigo après avoir chapardé une vieille pomme toute fripée s’avère donc primordial.




Le jeu s’apparente à un simulateur d’escape game. Il peut se montrer relativement court, suivant votre rapidité à résoudre les puzzles environnementaux. En moyenne, il vous occupera environ une heure. Le but ultime ? Atteindre le bureau où se trouve une arme. L’espoir d’une issue est là, mais y parvenir est une autre histoire…
L’ambiance sonore est un des points forts du jeu. Les craquements inquiétants, bruits de pas et respirations haletantes renforcent l’impression d’être traqués en permanence. De petits messages s’affichent à l’écran lors des moments clés, afin de renforcer le sentiment d’urgence et d’accentuer la paranoïa.
Les graphismes minimalistes, teintés de clair-obscur, ajoutent au malaise. C’est un jeu où le moindre détail compte, chaque élément du décor devenant une potentielle menace s’il est mal manipulé.
La progression se fait par l’apprentissage et l’expérimentation (trial and error). Vous devrez retenir l’emplacement des objets pour ne pas éveiller ses soupçons et perdre le moins de temps possible. L’erreur est rarement pardonnée, et il faudra plusieurs essais pour espérer entrevoir une issue. C’est frustrant, mais aussi plutôt addictif.




Si le concept est intéressant, j’ai par contre été frustré par l’aspect technique. Le titre est visuellement simple, mais le framerate se révèle particulièrement instable sur ma configuration, s’accompagnant d’un screen tearing désagréable. Il est de plus impossible de changer les touches du clavier, un véritable scandale que rien ne peut excuser.
There’s a Gun in the Office ne plaira pas à tout le monde. Son gameplay rigide et sa difficulté punitive peuvent rebuter. Ceux qui cherchent une expérience immersive et stressante y trouveront sans doute un défi captivant. Un titre à réserver aux curieux, qui ne regretteront pas de lâcher 10 balles dans un machin pareil. Ce petit jeu indépendant prouve en tout cas une chose : la peur ne naît pas toujours des monstres, mais bien de la tension et du danger imminent.
Test réalisé par Florian

Nous avons testé dernièrement le Realme C75, smartphone entrée de gamme qui mise sur la robustesse…
Proposé à partir de 199 € ce C75 a de quoi séduire une grande majorité de personnes qui cherche un rapport qualité/prix et surtout un smartphone qui dure dans le temps. En effet, il n’est pas rare de voir des smartphones fissurés, rayés, cassés et que les gens utilisent toujours faute de mieux… Ici, on dispose d’une certification IP69 (résistance à l’eau, immersion 1m de profondeur pendant 30 minutes, nettoyage haute pression… résistance aux poussières) ce qui est assez rare pour ce prix bas. On trouve aussi une excellente résistance aux chocs avec un écran estampillé verre ArmorShell.

Ce smartphone de bonne taille (165/76/8mm) embarque un écran de 6,72 pouces (2400x1080px) pour un poids total de 196g. Pour ce prix oubliez le Oled et la 5G mais le principale est là avec notamment une batterie haute capacité (5828 mAh) et une charge rapide à 45W.
Lecteur d’empreintes digitales et port pour deux cartes nano-SIM sont aussi au rendez-vous et on profite d’un stockage de 256 Go (qu’on pourra étendre par carte microSD). Au niveau du cerveau, on trouve une puce MediaTek Helio G92 Max pour au global des performances assez classique. N’espérez pas ici un foudre de guerre en terme de gaming par exemple…



Trois capteurs sont visibles à l’arrière du smartphone en ce qui concerne la prise de photos et de vidéos mais on a surtout un capteur principale et des capteurs annexes pour la gestion de la profondeur, ce genre de choses… Ainsi on a un capteur de 50Mpx pour une optique f/1,8 qui fera le job sans faire de prouesses.
On attendait mieux en terme d’autonomie concernant ce Realme C75 mais il s’avère plutôt équilibré dans sa gamme de prix et tire son épingle du jeu par sa robustesse et sa résistance à l’eau notamment. C’est donc un critère à prendre en compte à l’achat. Un smartphone abordable, parfait pour les maladroits dans un premier temps!

Voici enfin le nouvel opus de Assassin’s Creed avec ce « Shadows » qui nous emmène tout droit dans le Japon du XVIe siècle, vers la fin de la période Sengoku, lors de la lutte millénaire entre la Confrérie des Assassins, qui combat pour la paix et la liberté, et l’Ordre des Templiers, qui désire la paix par le contrôle. D’ailleurs, on incarne à la fois Naoe, une femme shinobi, et Yasuke, un samouraï africain (inspiré de faits réels)…

C’est la subtilité de cet opus, on passe d’un personnage à l’autre à tout moment mais aussi on peut très bien décider de privilégier plus l’un que l’autre. Si un Assassin’s Creed impose souvent un personnage solitaire (hormis Syndicate), on a donc là deux propositions d’approches différentes pour des personnages très opposés. Yasuke sera plus propice aux approches frontales tandis que Naoe la jouera plus fine. Selon les missions c’est donc un paramètre à prendre en compte.






En combat, Naoe use principlament du kusarigama, du tantō (couplé à la lame cachée rassurez-vous) et le katana (plus des armes secondaires tels que shuriken, fumigènes, etc..). De son côté, Yasuke possède cinq armes à sa disposition dont l’arc Yumi et le fusil Teppo pour la jouer à distance, ainsi que le Naginata, le Kanabo et le Katana long pour le corps à corps.
S’il faudra jongler entre les deux personnages, on comprend bien que chaque personnage utilise des approches vues dans d’autres opus selon les Assassins. Ainsi, on a vraiment des styles différents avec Naoe qui s’approche sans doute davantage de l’Assassin originel qui joue sur la verticalité et l’infiltration…

Le monde ouvert de Assassin’s Creed Shadows est enchanteur avec une richesse de la végétation accrue par rapport aux autres épisodes et notamment une ambiance météorologique plus réaliste que jamais (et qu’il faudra prendre en compte selon nos approches). Il n’est pas rare de se retrouver sous des averses abondantes ou bien dans des rafales de vents qui feront virevolter autour de nous feuilles et autres pétales de cerisier. Le tout est magnifier par des effets de lumière, de brume ou de particules saisissants. Un très joli opus il faut bien l’avouer.
L’histoire et la mise en scène sont elles aussi un peu plus poussé je trouve ici et on prend plaisir à suivre le destin de nos personnages avec même des mini-missions qui sont en fait des flashbacks. Tout cela s’imbrique bien avec notre progression dans laquelle on côtoie des personnages récurrents et notamment via notre repaire qu’on pourra faire évoluer à base de construction de bâtiments selon les ressources glanées. Décoration, jardin, bâtiments, sols, etc… c’est un vrai SimCity qui nous permet de créer notre petit univers au sein de la map. Très cool.






Le jeu nous propose des missions variées, principales et secondaires avec toujours ce système de points d’accès rapide via les points de vues typiques des jeux AC. On prend plaisir à se promener dans la campagne ou la forêt de la map à dos de cheval et traverser des villes vivantes parfaitement retranscrites du japon féodal.
Les confrontations avec les ennemis sont au coeur du jeu avec des joutes souvent sanglantes et avec des ennemis parfois nombreux. Certains nous tirent des flèches ou des coups de fusil. D’autres sont armés de massues imposantes ou de katanas et dispose parfois d’armures solides qu’il faudra dézinguer… Le système de contre est toujours là et plutôt efficace et des attaques spéciales nous permettent de frapper fort dans des effets visuels artistiques bien sentis.
En dehors des missions qui oscillent entre infiltration et confrontation, on pourra prendre le temps de sauver des villageois de certains brigands dans des sanctuaires ou bien débusquer des matériaux pour faire évoluer notre repaire et par exemple, construire une forge (bien pratique pour faire évoluer ses armes). Il y a en effet beaucoup de petites choses à faire et à dénicher dans la map qui est plutôt grandes. La zone maritime permet notamment de se promener sur les petits bateaux typiques de ce japon de l’époque.

Comme les autres opus, celui-ci n’est pas dénué de défauts avec des animations parfois rigides, une IA pas toujours au top et des placements de caméras qui peuvent rendre certaines actions importantes brouillonnes. Toujours est-il que ce Shadows renouvelle un peu l’intérêt pour la saga avec des approches variés qui réunissent (un peu) tous les bons ingrédients d’un Assassin’s Creed depuis le début et on sait tous qu’a partir de Origins, le gameplay a évolué, divisant deux types de joueurs. Notons tout de même quelques petites nouveautés intéressantes pour cet opus mais aussi les prochains, je veux parler des éclaireurs qu’on peut enrôler et envoyer sur des zones pour nous aider dans nos recherches.
Si vous aimez les jeux d’aventure/action dans l’univers du japon féodal il y a sans doute mieux que ce Assassin’s Creed Shadows, mais si vous êtes fans de la saga, vous trouverez votre compte avec une ambiance encore une fois nouvelle et dépaysante à souhait avec un contenu riche et des approches variés pour une liberté totale. Dispo ce jeudi!