RUNE FACTORY GUARDIANS OF AZUMA – Test Nintendo Switch 2

Posté le 28 Juil 2025 par

La Nintendo Switch 2 cartonne et nous avons pu continuer nos tests sur les jeux des éditeurs tiers. A cette occasion nous avons eu l’opportunité de tester la version Nintendo Switch 2 de Rune Factory Guardians of Azuma et c’est plutôt chouette. Le jeu est disponible en dématérialisé ou en physique mais aussi en version Nintendo Switch 1, si vous n’avez pas encore craqué pour la dernière console de Nintendo. 

Un jeu parfait pour l’été !

Rune Factory Guardians of Azuma est un jeu parfait pour l’été car il vous invite à voyager dans différents mondes pour aider votre prochain, éviter la destruction, aider les divinités et retrouver les trésors sacrés. Rune Factory est un spin-off des jeux Haverst Moon qui mélangent jeu d’action, de gestion et de jeu narratif. J’ai beaucoup aimé découvrir cet épisode qui se focalise principalement sur l’action et un peu moins sur l’aspect gestion du village. Vous incarnerez un personnage masculin ou féminin qui est complètement amnésique et qui se retrouve perdu dans un village. A votre réveil, vous allez participer aux différentes tâches du village et rencontrer ses habitants. Le jeu vous pousse rapidement à vous battre contre des créatures pour terminer certaines quêtes et découvrir les zones autour du village. Un peu plus tard, vous allez rencontrer Lenny, une mignonne créature capable de se transformer en dragon. Ce dernier, vous connaît très bien et vous révèle que vous êtes un danseur tellurique. Malheureusement vos souvenirs sont encore très flous mais le pouvoir qui sommeil en vous s’éveille. Vous allez pouvoir sauver les terres dévastées et aider les divinités qui y vivent en redonnant vie à certaines zones mortes. C’est ainsi que vous allez partir en quête d’aider tous les dieux de cette planète pour sauver le monde. 

Le gameplay de Rune Factory Guardians of Azuma est très sympa et facile d’accès. Concernant les combats, vous allez pouvoir choisir différents types d’armes pour s’adapter à votre style de jeu. Côté difficulté, le jeu reste très simple et les combats de boss ne sont pas très difficile. Beaucoup de quêtes annexes sont présentes pour récolter des ressources et vous aider à développer votre village. Dans chaque lieu, vous aurez une zone aménageable pour vous permettre de cultiver vos terres, donner du travail aux habitants et créer des commerces pour favoriser le marché. Au début du jeu, il vous faudra farmer vous même les ressources mais petit à petit vous allez pouvoir automatiser le système de récolte grâce aux habitants qui travaillent pour vous. Cependant il vous faudra gérer votre argent car tout travail mérite salaire et il vous faudra payer vos employés pour maintenir une bonne cohésion. Il vous faudra embaucher des habitants pour augmenter vos profits mais il faudra faire attention à vos dépenses. Le jeu est découpé en zones semi-ouvertes et réparties en plusieurs mondes. Vous allez pouvoir passer de village en village à dos de dragon pour retrouver vos amis ou découvrir une nouvelle aventure. 

Pour conclure, Rune Factory Guardians of Azuma est un excellent jeu qui mélange jeu d’action et cozy games à la perfection. Le jeu propose une bonne narration dans un univers japonais qui vous invite au voyage. Le jeu est accessible et permet à un large public de découvrir cette licence. Le système de combat reste plutôt classique mais permet à de nombreux joueurs d’y prendre plaisir. La personnalisation reste assez sommaire mais l’aspect gestion du titre est assez addictif. Rune Factory Guardians of Azuma est pour moi un jeu à découvrir cet été !

Test réalisé par Pierre

Tainted Grail : Fall of Avalon est un action RPG développé par les polonais de Awaken Realms. Il s’agit de l’adaptation du jeu de plateau du même nom qui a, semble-t-il, connu un petit succès. Il reprend la base des légendes Arthuriennes mais à la sauce dark-fantasy. Un monde en perdition peuplé de monstres, de bandits et de factions. Une “darksoulisation” qui n’est pas pour me déplaire. J’avais l’œil sur le titre depuis un moment. Autant dire que je me suis frotté les mains en découvrant une clé Steam dans ma boîte mail.

Je suis donc parti arpenter les terres d’Avalon. Car il est de mon devoir de vous présenter les jeux dont personne ne parle. Si mes débuts ont été compliqués, j’ai eu le déclic au bout de quelques heures. Car Tainted Grail se veut l’héritier direct de Skyrim, Dragon Age, et New Vegas. Rien que ça.

Tainted Grail : un monde riche et oppressant

Comme dans Oblivion, on se réveille dans une geôle. Sauf que cette introduction est plus proche de Dark Souls, car l’île est ravagée par la Mort Rouge. Ici tout le monde est malade, et la prison se révèle être un camp d’extermination pour les personnes infectées. Un mystérieux étranger nous aide à sortir de la cellule. Il va maintenant falloir combattre les gardes et s’enfuir. 

Si l’introduction est classique, on découvre néanmoins la plus grande force du jeu. Son univers. Car s’il se base sur les légendes du roi Arthur, Tainted Grail a choisi de noircir le ton tout en restant cryptique. Une tendance directement hérité des Souls. On croise néanmoins quelques noms vaguement familiers (Camelot, Caradoc et Merlin). Mais malgré tout, l’exposition reste extrêmement vague. J’ai été rapidement séduit par ce monde mystérieux qui invite à l’exploration.  

Une immersion réussie dans Avalon

Techniquement, le jeu est dans la norme, même si l’optimisation pourrait être améliorée. On sent d’ailleurs la volonté de proposer un titre visuellement compétitif. On râlera sur une image un peu floue et sur une synchronisation labiale aux fraises. A tel point qu’il aurait été préférable que personne n’ouvre la bouche. Le titre accuse d’ailleurs quelques chutes de framerate ainsi que des crashs intempestifs. Mais rien n’est vraiment handicapant. 

La direction artistique est une grande réussite. Je m’attendais à arpenter un monde de fantasy un peu banal. Il n’en est rien. Le monde baigne dans une brume quasi constante. De gigantesques mains semblent sculptées dans la roche. Les bâtiments alternent entre style médiéval et romain. Il se dégage une ambiance unique entre The Witcher et Elden Ring, et c’est un excellent point. 

Le sound design n’est pas en reste. Le doublage Anglais est réalisé avec conviction et les effets sonores sont tout à fait convaincants. La musique se veut tantôt orchestrale et mélancolique, tantôt primitive et sauvage dans la veine de Wardruna ou Heilung.  

Pot-pourri de fantasy 

Après avoir choisi sa classe, et bouclé le tutoriel, on est lâché dans la première zone du jeu. Et c’est là qu’on prend peu à peu conscience de la richesse du titre. On gagne de l’expérience en réalisant des quêtes via des PNJ. On monte de niveau à des feu de camps où l’on peut aussi parler avec le spectre du roi Arthur. On peut fabriquer des armes et des armures. On peut les améliorer. On peut faire de l’alchimie, et même de la cuisine. Et, miracle, tout cela est d’une simplicité enfantine. L’interface est parfaitement lisible, les menus sont clairs et jolis. Les arbres de compétences sont pertinents et proposent de véritables bonus. Certains développeurs feraient bien d’en prendre de la graine… 

J’ai une légende à écrire

Comble du comble, les dialogues et les quêtes sont plutôt bien écrits. Et présentent régulièrement des twists inattendues qui viennent briser une monotonie apparente. En d’autres termes, elles sont plus complexes qu’il n’y paraît. Si le lore est riche et cohérent, l’écriture sait se montrer au niveau. On n’a pas non plus pléthore de choix, mais ils sont suffisamment significatifs pour qu’on ai l’impression d’influer sur l’univers. 

Le scénario dévoile rapidement un lien entre le joueur et le roi Arthur. L’esprit du défunt monarque amnésique nous collera au basques tel un Silverhand médiéval. Il est notre boussole, notre guide, dans un monde en perdition. Un monde découpé en zones de tailles moyennes, interconnectées, comme pouvait l’être STALKER. On remarquera par contre qu’entrer dans n’importe quel bâtiment se fera via un temps de chargement. C’est un peu surprenant en 2025, mais on sera plus permissif qu’avec le nouvel Oblivion. Ou Starfield. Oui, je tire à balles réelles sur Bethesda. 

Tainted Grail pioche un peu partout, c’est vrai. Mais il le fait au service de son univers, et sans fausse note.

Arthur ! C’est la guerre ! 

Le titre se joue à la première personne. On peut parer et bloquer avec un bouclier. On a également un bouton de dash. C’est très classique, et j’ai décidé de faire un mage de guerre. J’aime avoir une armure lourde et balancer des sorts. Libre à vous de vous spécialiser dans la furtivité, ou encore de jouer les barbares avec des armes à deux mains. 

Dans sa difficulté moyenne, Tainted Grail se veut relativement punitif. Et je dois bien avouer que j’ai ragé pendant mes premières heures de jeu. Sauf qu’au bout d’un petit moment, j’ai compris où Tainted Grail voulait m’emmener. Ici, farmer ne sert à rien. Votre expérience  viendra de l’achèvement des quêtes. Une excuse en or pour explorer et parler à tout le monde. 

Il faudra bien sûr penser à son build, car chaque point investi rendra votre personnage plus fort. Je suis passé du stade de lavette à celui de grosbill en l’espace de deux niveaux. Tout ça grâce à une compétence qui m’octroie 15% de dégâts supplémentaires lorsque je porte un bouclier. J’ai donc ensuite choisi un bonus pour les armes à une main. Ce qui a suffit à inverser la balance. Il est donc primordial d’avoir un personnage le plus optimisé possible, et plutôt spécialisé. En revanche, on notera quelques petits problèmes d’équilibrage. Car j’irai même jusqu’à qualifier certains combats d’injustes… Ou alors je suis juste mauvais. Mais si vous êtes comme moi, pas de panique ! Vous pouvez ajuster la difficulté dans les options !

Tainted Grail dégouline de charme, même s’ il demande un temps d’adaptation. C’est un action RPG à l’ancienne, un peu rugueux, mais parfaitement conscient de ce qu’il est. Il mise tout sur son ambiance et sa richesse. Le titre est une vraie surprise, comme on aimerait en voir plus. Un diamant brut que les fans de Skyrim et les déçus d’Avowed auraient tort de bouder…

Test réalisé par Florian

Black Desert est un MMORPG sud-coréen disponible sur PC et console de salon. Le jeu est toujours très populaire et le studio qui développe ce titre, s’occupe également d’une nouvelle IP : Crimson Desert. Ce MMORPG propose une aventure dans un univers fantastique avec de nombreuses classes jouables et un gameplay nerveux. Cependant la version Playstation 4 et Xbox One était un peu vieillissante pour nos consoles actuelles. Pearl Abyss avait annoncé développer une version Next-Gen et c’est ainsi que nous avons eu l’occasion de jouer à ce portage. 

Une version avec peu de nouveautés

Nous avons eu l’opportunité de tester la version Playstation 5 de Black Desert et les nouveautés sont assez légères. Les graphismes sur un écran 4k ont du mal à s’afficher sur un écran adéquat et il vous faudra vous contenter du 1080p. Malheureusement côté textures, le jeu reste assez flou et c’est assez dommage que cette nouvelle version ne propose pas une amélioration sur ses graphismes. J’ai préféré jouer sur un écran Full HD que sur mon écran 4K pour éviter d’avoir des images trop pixelisées. Cependant, c’est très agréable de jouer au jeu dans de bonnes conditions avec un 60 FPS constant. Cela permet de profiter d’une fluidité dans n’importe quelle situation et c’est très agréable pendant les phases de combats. 

Cette version Next-Gen de Black Desert apporte aussi une nouvelle mise à jour avec l’ajout d’une classe : Deadeye. J’ai pu la tester et son gameplay est très sympa manette en main. Vous allez pouvoir jouer une classe qui s’inspire des cow-boys, ce qui permet d’avoir un arsenal différent des autres classes. La fantasy s’efface contre des armes à feu et vous permet de vous déchaîner sur les vagues de monstres qui vous entourent. Personnellement j’ai beaucoup aimé la jouer et c’est toujours chouette d’avoir de la nouveauté sur un jeu en ligne. 

Autre ajout de cette mise à jour: une nouvelle zone du nom de Ulukita. Cette nouvelle région a été développée avec du hardware actuel et permet de mettre en valeur les performances des consoles next-gen. 

Black Desert version Next-Gen est une bonne idée mais n’apporte pas beaucoup de nouveautés.  J’espère qu’il y aura des ajouts pour améliorer les textures du jeu pour s’adapter à nos écrans. Toutefois le studio chargé du développement du jeu fait un travail considérable pour maintenir son jeu grâce à l’ajout de classes et de régions pour apporter du nouveaux contenus aux fans de la licence. Cette version permet à Black Desert d’avoir un avenir et de lui permettre de continuer à exister.

Test réalisé par Pierre

Stellar Blade est l’une des nouvelles exclusivités phare de PlayStation et s’offre un portage sur PC. La génération PlayStation 5 et Xbox Series X n’est pas terminée mais seuls quelques jeux ont marqué les esprits des joueurs. Stellar Blade en fait partie et reste pour moi le jeu d’action et d’aventure à découvrir si vous possédez une PS5 ou maintenant un PC Gaming. 

L’ultime version enfin disponible !

La version PC de Stellar Blade est disponible depuis le 11 Juin et nous avons eu l’occasion de la tester. J’étais assez conquis par la version PlayStation 5 mais ce portage permet au jeu d’être plus fluide, plus joli et plus spectaculaire. Manette en main le jeu est toujours aussi propre et ne souffre d’aucun crash contrairement à Marvel’s Spider-Man 2 qui a connu un portage compliqué. 

Une très bonne nouvelle pour les joueurs PC qui profitent du catalogue PlayStation plus rapidement que d’habitude. Si l’aventure vous tente, n’hésitez pas car Stellar Blade propose un univers de science-fiction incroyable et le studio qui s’occupe du développement est très généreux en contenus. La version PC de Stellar Blade permet de profiter de tout son contenu grâce à une édition ultime qui regroupe les deux DLC. Vous allez pouvoir profiter du DLC Nier Automata et de Nikke Goddess of Victory en même temps. Si vous avez précommandé le jeu, vous allez pouvoir obtenir une tenue exclusive pour Eve. L’arrivée de Stellar Blade sur PC permet aussi de profiter du jeu en japonais et ça c’est vraiment cool !

Stellar Blade propose une aventure toujours aussi captivante grâce à une durée de vie assez conséquente et d’un scénario maîtrisé. Le scénario vous invite à vivre les aventures d’une jeune femme appelée Eve qui s’écrasera sur la Terre après une attaque extraterrestre. Dès vos premières minutes de jeu, vous allez devoir vous battre pour survivre et échapper à vos ravisseurs. Malheureusement l’une de vos amies meurt après l’attaque d’un boss mais vous serez sauvé par un humain. Vous comprendrez que les extraterrestres sont appelés Naytiba et que votre devoir est de percer les mystères autour de la matriarche et de la disparition des humains sur Terre. Stellar Blade est un jeu difficile et reprend les codes des Souls Like à la perfection. Il vous faudra parer les attaques ennemies pour pouvoir leur infliger énormément de dégâts.

Le DLC de Nier Automata était déjà sorti sur PlayStation 5 mais la sortie de la version PC a permis de faire revenir la communauté sur le titre grâce à l’ajout du DLC Nikke Goddess Of Victory. Cette collaboration est normale car le studio Shift Up est à l’origine de ces 2 jeux ( Stellar Blade et Nikke). Tout comme le premier DLC, vous allez pouvoir participer à diverses quêtes pour obtenir des skins pour Eve et de nouvelles coiffures. Si vous jouez aussi à Nikke vous allez pouvoir obtenir un code à usage unique pour obtenir des items importants à utiliser sur la boutique de ce jeu mobile. Un ajout toujours sympa à découvrir qui permet de relancer de l’intérêt pour Stellar Blade.

Le portage PC de Stellar Blade n’a quasi aucun défaut. Le jeu est solide et je n’ai jamais eu aucun crash. Cette édition ultime permet aux nouveaux joueurs de découvrir ce titre dans les meilleures conditions possibles. Le DLC Nikke Goddess Of Victory est super chouette car il vous permet d’habiller Eve avec de nouvelles tenues. Le Studio a bien compris le fan service autour de Eve et l’utilise à la perfection. J’ai très hâte de découvrir les prochaines créations du studio car le plaisir de rejouer à la version PC était toujours présent. Je vous recommande chaudement cette version qui est à mes yeux la meilleure.

Test réalisé par Pierre