
Il est enfin là. Le cauchemar de Familles de France. Le jeu maudit. Il est de retour, plus brutal que jamais, 5 ans après la turbo claque qu’était Eternal. Voici Doom The Dark Ages…
Mais entrons plutôt dans le vif du sujet. Cette suite (préquel?) ne fait absolument pas dans la dentelle et se permet quelques entorses à la formule instaurée depuis 2016.
Alors révolution ou stagnation ? La réponse dans ce test.
Ce cru 2025 est dans la continuité directe de son prédécesseur. Les graphismes sont magnifiques, même si la claque est moins impressionnante que pour Eternal. C’est cependant la direction artistique qui fait ici toute la différence. Si on reste évidemment dans le registre de la science-fiction, elle incorpore quelques touches de Dark Fantasy. Comprenez par là qu’on visitera des châteaux et des champs de bataille aux airs médiévaux et que les ennemis seront parfois en armures complètes. On passera aussi par une forêt maudite, une cité assiégée, tout en faisant un détour par une dimension quasi-Lovecraftienne. Sans oublier quelques niveaux en enfer, passage obligatoire pour n’importe quel Doomguy qui se respecte. Le level design est toujours de qualité, avec des zones secrètes disséminées un peu partout.

On retrouve les ennemis emblématiques de la licence : Revenants, Arachnotron et Mancubus répondent une fois de plus présents ! Quelques nouveaux venus viendront s’ajouter à ce hideux cheptel, tel que le Pinky Rider, dont il faudra dessouder la monture.
Comme à l’accoutumé, le scénario est ici prétexte à un déluge de violence. Le joueur est prisonnier des Makyr, qui l’utilisent pour défendre Argent D’Nur d’une invasion démoniaque menée par le prince démon Ahzrak. Si le tout est hyper classique, on apprécie néanmoins les efforts de mise en scène et la cohérence de l’ensemble.
Côté musique, nous sommes face à la première itération moderne de Doom sans la musique de Mick Gordon. Si la nouvelle avait de quoi inquiéter, force est de constater que Finish Move Inc. a fait du très bon travail. On alterne entre rythmiques saccadées, riffs Metal plus classiques et mélodies d’ambiances menaçantes. Loin d’être le rouleau compresseur nucléaire d’Eternal, on a ici une bande son de très bonne facture.
Parlons peu, parlons bien. Doom 2016 faisait tout son possible pour nous envoyer au corps à corps. Doom : Eternal nous poussait à rester constamment en mouvement sous peine de crever. Doom : The Dark Ages, lui, attend des parades. Oui, vous avez bien lu. Il va falloir parer. Comme dans Sekiro et Jedi : Fallen Order.





La grosse nouveauté provient donc du bouclier. Une « darksoulisation » du gameplay qui permet au joueur d’encaisser et de dévier les attaques ennemis indiquées par des flammes vertes. Chaque parade réussie appliquera un petit effet sympa en fonction de la rune choisie. On peut électrocuter les ennemis, déployer une tourelle automatique sur son épaule, déclencher des jets de dagues…
Il est également possible de lancer ledit bouclier. Ce dernier fonctionne aussi comme une tronçonneuse circulaire. C’est absurde, mais ça permet d’immobiliser ses adversaires les plus coriaces et de pulvériser les mobs. On a presque de la peine pour eux.
Les guns ne sont pas en reste. Chacune possède une variante, et il est possible de switcher en un clin d’œil. Le Ravager et le Pulverizer ont par exemple un design similaire, et utilisent les mêmes munitions. Les deux armes vont broyer des crânes de démons et projeter des petits éclats d’os en direction des ennemis ! C’est génial, et aussi gore que crétin. Mais il va falloir aussi penser stratégique. Le Ravager propose une puissance de feu concentrée, alors que le Pulverizer est particulièrement efficace contre les hordes d’ennemis. Il font donc régulièrement jongler entre les joujoux et s’adapter à la menace.
Car cette fois le jeu n’hésite pas à mettre plusieurs dizaines d’ennemis à l’écran, ce qui oblige à repenser son approche. On délaisse donc les glory kills au profit de finishers brefs qui peuvent savater plusieurs démons à fois. Les armes de mêlée sont dorénavant au nombre de 3. Comme l’épée d’Eternal, il faudra les charger avant de lâcher des coups dévastateurs qui permettront de récupérer des munitions.

Chaque arme est améliorable et il faudra bien choisir les effets à appliquer. Est-ce que je prends les munitions incendiaires ? Ou alors celles avec une meilleure pénétration d’armure ? Et quid de ce fusil à plasma dont la cadence de tir augmente progressivement ? On vous l’a dit, il y a quand même un peu tactique dans tout ce bourinage écervelé. Finalement Doom reste Doom, et The Dark Ages se veut tout aussi nerveux et brutal que ses aînés. Pour notre plus grand plaisir.
Une fois n’est pas coutume, The Dark Ages a décidé de varier le gameplay. C’est pourquoi il y aura quelques phases à dos de cyber-dragon-démoniaque. On survole les environnements, on détruit des vaisseaux infernaux, et on peut explorer un peu pour trouver des zones secrètes. Mais accrochez vous à votre slip, car ce n’est pas tout ! Le studio Texan a également choisi d’incorporer des phases en mécha. Non, vous ne rêvez pas. Doom devient alors un jeu de boxe où on colle des patates tout en esquivant les coups des titans sataniques. Si ça ne révolutionne rien, ces moments ont le mérite de faire respirer le jeu et ne s’éternisent jamais.
Je ne suis absolument pas objectif car j’adore Doom. Ce nouvel opus, avec ses massacres sans fin, m’a empli d’une joie sauvage le long de ses 22 niveaux. Le titre d’id Software est solide, beau, et toujours incroyablement fun. J’ai de plus littéralement fondu sur place en découvrant qu’il était possible de paramétrer chaque aspect du jeu ! Des dégâts des ennemis à la vitesse des projectiles, tout est réglable afin de s’offrir une expérience sur mesure.
Alors oui, on peut lui reprocher une certaine répétitivité, mais si ça vous dérange je ne peux que vous déconseiller cette licence ! On peut pester sur son prix astronomique, ou sur ses versions physiques ne contenant qu’un disque à moitié vide. Mais ça c’est la faute du vilain Bethesda. Les gars d’Id Software, eux, ont bien bossé. Et si Doom est toujours aussi bon qu’en 2020, c’est juste qu’il a toujours eu une longueur d’avance.
Test réalisé et écrit par Florian






The Precinct est un jeu qui rappelle les premiers GTA par sa vue aérienne mais détrompez-vous, ici vous incarnerez les flics, pas les voyous! C’est tout aussi sympa d’ailleurs et on peut saluer le travail du studio Fallen Tree Games. S’il n’est pas parfait, The Precinct a le mérite d’être original par son approche et on se prend au jeu dans cette ambiance 90’s qui nous rappelle les bonnes vieilles séries policières du dimanche après-midi. On poursuit les chauffards, on arrête les malfrats, on verbalise… On a donc notre dose d’action, à pied, en voiture ou même en hélico avec une histoire, celle de notre personnage, jeune recrue de la police et des dialogues savoureux entre les personnages hauts en couleurs. Graphiquement, c’est honnête et on peut saluer les animations réalistes avec notamment les destructions de véhicules ou d’éléments du décors. Une belle surprise que nous avons testé sur Xbox Series X.






Phénomène vidéoludique des dernières semaines, Blue Prince (jeu de mot avec Blue Print…) est une sorte d’escape game original qui nous emmène dans le manoir d’un oncle défunt, nous sommes sont héritier mais attention, il va falloir trouver la 46ème pièces des 45 pièces des lieux pour valider tout cela… On avance donc de porte en porte, en choisissant des pièces proposées aléatoirement et, jour par jour, on évolue en ce sens avec un nombre pas limités qui représente autant de passages d’une pièce à l’autre. Lors de nos déplacements on trouvera des clés, des pierres précieuses ou autres outils afin de débloquer des portes, achetez des éléments… comme des cartes magnétiques, etc… Il faut alors bien agencer nos pièces sur la map du manoir afin de se garder toujours un passage vers une anti-chambre mystérieuse… L’ambiance est chill et envoutante et le principe du jeu est plus qu’addictif tant il évoluera au fil des jours réservant beaucoup de surprises et de nouveaux éléments et de nouvelles pièces à explorer. On trouver certaines énigmes ponctuelles pour dénicher des clés ou pierres précieuses par exemple, mais certaines pièces propose aussi des mystères ainsi que tous les lieux traverser. Il ne faut donc rien négliger et avouons-le, Blue Prince est un savoureux remue-méninges pas si facile à appréhender d’autant plus qu’il est intégralement en anglais… Nous l’avons testé sur PS5.






Encore un jeu en vue aérienne et on peut dire que ce principe est toujours efficace, surtout quand il s’agit de jouer les livreurs dans un univers rétro plutôt déjanté. Dans la bourgade de St. Monique, on incarne donc un livreur un peu paumé et on va devoir prendre part à des missions successives à bord de notre pick-up. A la manière d’un GTA là aussi, on évolue librement dans les différents quartiers de la ville et, même si on est fort en conduite, on renversera inévitablement quelques passants qui auront à coeur de nous le faire payer en nous courant après… Aussi, les décors sont complètement destructibles et c’est très vite le bazar sur la map. Transporter des pastèques, un espadon vivant, des feux d’artifices et j’en passe… cela occasionne toujours des situations mémorables et explosives… Il faudra d’ailleurs prendre soin de son bolide en le réparant si besoin en cours de route et on pourra aussi le faire évoluer en l’équipant d’un treuil, d’un bras mécanique ou ce genre de choses… Deliver at all Costs est beau de loin, moins beau de près (quand notre perso est à pied dans des bâtiments, la caméra zoom) et propose en tous cas une ambiance fun et pleine de vie à l’écran. Les lieux sont un peu restreints malheureusement et certaines missions redondantes. Jeu testé sur Xbox Series X.






Retour d’un jeu de baston mythique qui sent bon les années 90 là aussi. Ce Fatal Fury est en fait la suite direct d’un certain Garou : Mark of The Wolves sorti en… 1999. Mais ce n’est pas son histoire qui fait sa force bien sûr mais son gameplay qui est à la fois rétro et dans l’air du temps avec des graphismes cel-shading qui font mouche et une direction artistique de haut niveau. On retrouve pas mal de combattants et combattantes avec, notamment, un certain Cristiano Ronaldo… L’ambiance musicale est top elle aussi et on profite d’un gameplay efficace et nerveux. C’est également le cas pour le jeu en ligne. Taillé pour la compétition, ce Fatal Fury conviendra aussi très bien aux joueurs casual avec un système de baston qui n’a pas à rougir face à la concurrence. Nous l’avons testé sur PS5.






Towerborne est un beat’em all à l’ancienne mais qui propose des graphismes cartoon en cell-shading de très belle facture. On y évolue en équipe (à 4 en local ou en ligne) avec différentes classes de personnages. Les connaisseurs de Banner Saga (du même studio) y trouveront leur compte avec un jeu plutôt généreux en terme de gameplay et de choix de progression. Petit bon point aux Umbras qui accompagnent les personnages dans leur progression apportant une dimension stratégique bienvenue. Mais l’action reste au coeur du jeu avec des confrontations souvent dantesques avec des boss impressionnants. Une belle surprise là aussi, testée sur PC.

Non, ceci n’est pas un jeu vidéo dans lequel vous allez incarner un tueur en série qui en copie un autre… loin de là! Créé par les australiens Sam et Kostia de Spoonful of Wonder, Copycat est leur premier jeu et il nous propose une aventure narrative dans laquelle on va incarner un chat sur fond de sujets importants comme l’abandon, la solitude, la vieillesse… et c’est plutôt prenant…

Ne vous attendez pas au jeu de l’année techniquement mais pour rappel, Copycat est un premier jeu créé par seulement deux personnes et quand on sait cela on ne peut qu’être admiratif. Alors, certes, les modélisations des personnages ne sont pas vraiment dans l’ère du temps mais la direction artistique est plutôt bonne avec de belles ambiances selon le moment de la journée et les lieux traversées.
Le jeu démarre dans un refuge d’animaux dans lequel, Olive, une femme âgée vivant seule, va adopter un nouveau chat, ayant perdu le sien il y a peu…

Dans la peau du chat, on découvre notre nouvelle vie chez Olive avec quelques craintes forcément. On peut miauler par moment ou bien faire des choix d’action entre « griffer », « mordre », « approcher », « attendre », etc… Ainsi, on prend par à cet apprivoisement entre l’humain et l’animal. D’ailleurs, par le biais de textes qui apparaissent à l’écran on peut lire ce que pense notre chat et cela met davantage en avant le statut de l’animal qui, loin d’être un objet, est un être de conscience à part entière…
Le jeu joue sur cette thématique d’abandon des animaux mais aussi de relations humains avec le personnage d’Olive, femme âgée et malade qui vit seule et qui devient de moins en moins autonome. Sa fille veut l’envoyer dans une maison de retraite. On en apprend plus sur cette relation au fil des lettres et coups de téléphone dans un premier temps…





L’aventure tourne beaucoup au sein de la maison de Olive mais on pourra explorer le jardin et bien plus au cours de l’intrigue. Aussi, des parties rêvées de notre chat permettent de prendre part à des petites phases de jeu différentes avec une approche artistique elle aussi différente. Ces phases restent ancrées dans les sujets abordés et les tournants de l’histoire. Aussi, il est amusant de voir le parallèle fait entre le chat et les félins sauvages par le biais d’un documentaire qui tourner sur la télévision d’Olive et par la voix de son commentateur.
Jeu narratif, Copycat est peu fourni en terme de gameplay. On est surtout de l’orientation, des choix d’actions et quelques QTE qui demanderont peu de réflexes. En tous cas, on apprécie les mécaniques proposées (attraper des oiseaux… fuir face à des chiens méchants… se battre contre d’autres chats…).
Copycat est malheureusement bien court (3h pas plus) et reste imparfait techniquement avec un gameplay trop simpliste mais on a là un jeu narratif qui tire sa force de son histoire emprunte d’émotions voguant sur des sujets graves qui nous touchent tous. Le déroulement de l’histoire, sa musique, sa mise en scènes… tout cela fait de Copycat un petit jeu à ne pas négliger. Bravo à Sam et Kostia!

Et oui, 19 ans déjà que le blog existe! Merci à toutes et tous qui nous suivez régulièrement. Pour vous remercier, un nouveau concours qui se déroule sur Facebook et vous permet de gagner un pack comprenant les jeux PS4 Helldivers 2 et Until Dawn ainsi qu’un abonnement de 1 an au PlayStation Plus! Bonne chance!!!