REALME C75 – Test choc!

Posté le 19 Mar 2025 par

Nous avons testé dernièrement le Realme C75, smartphone entrée de gamme qui mise sur la robustesse…

Proposé à partir de 199 € ce C75 a de quoi séduire une grande majorité de personnes qui cherche un rapport qualité/prix et surtout un smartphone qui dure dans le temps. En effet, il n’est pas rare de voir des smartphones fissurés, rayés, cassés et que les gens utilisent toujours faute de mieux… Ici, on dispose d’une certification IP69 (résistance à l’eau, immersion 1m de profondeur pendant 30 minutes, nettoyage haute pression… résistance aux poussières) ce qui est assez rare pour ce prix bas. On trouve aussi une excellente résistance aux chocs avec un écran estampillé verre ArmorShell.

Ce smartphone de bonne taille (165/76/8mm) embarque un écran de 6,72 pouces (2400x1080px) pour un poids total de 196g. Pour ce prix oubliez le Oled et la 5G mais le principale est là avec notamment une batterie haute capacité (5828 mAh) et une charge rapide à 45W.

Lecteur d’empreintes digitales et port pour deux cartes nano-SIM sont aussi au rendez-vous et on profite d’un stockage de 256 Go (qu’on pourra étendre par carte microSD). Au niveau du cerveau, on trouve une puce MediaTek Helio G92 Max pour au global des performances assez classique. N’espérez pas ici un foudre de guerre en terme de gaming par exemple…

Trois capteurs sont visibles à l’arrière du smartphone en ce qui concerne la prise de photos et de vidéos mais on a surtout un capteur principale et des capteurs annexes pour la gestion de la profondeur, ce genre de choses… Ainsi on a un capteur de 50Mpx pour une optique f/1,8 qui fera le job sans faire de prouesses.

On attendait mieux en terme d’autonomie concernant ce Realme C75 mais il s’avère plutôt équilibré dans sa gamme de prix et tire son épingle du jeu par sa robustesse et sa résistance à l’eau notamment. C’est donc un critère à prendre en compte à l’achat. Un smartphone abordable, parfait pour les maladroits dans un premier temps!

Voici enfin le nouvel opus de Assassin’s Creed avec ce « Shadows » qui nous emmène tout droit dans le Japon du XVIe siècle, vers la fin de la période Sengoku, lors de la lutte millénaire entre la Confrérie des Assassins, qui combat pour la paix et la liberté, et l’Ordre des Templiers, qui désire la paix par le contrôle. D’ailleurs, on incarne à la fois Naoe, une femme shinobi, et Yasuke, un samouraï africain (inspiré de faits réels)…

C’est la subtilité de cet opus, on passe d’un personnage à l’autre à tout moment mais aussi on peut très bien décider de privilégier plus l’un que l’autre. Si un Assassin’s Creed impose souvent un personnage solitaire (hormis Syndicate), on a donc là deux propositions d’approches différentes pour des personnages très opposés. Yasuke sera plus propice aux approches frontales tandis que Naoe la jouera plus fine. Selon les missions c’est donc un paramètre à prendre en compte.

En combat, Naoe use principlament du kusarigama, du tantō (couplé à la lame cachée rassurez-vous) et le katana (plus des armes secondaires tels que shuriken, fumigènes, etc..). De son côté, Yasuke possède cinq armes à sa disposition dont l’arc Yumi et le fusil Teppo pour la jouer à distance, ainsi que le Naginata, le Kanabo et le Katana long pour le corps à corps.

S’il faudra jongler entre les deux personnages, on comprend bien que chaque personnage utilise des approches vues dans d’autres opus selon les Assassins. Ainsi, on a vraiment des styles différents avec Naoe qui s’approche sans doute davantage de l’Assassin originel qui joue sur la verticalité et l’infiltration…

Le monde ouvert de Assassin’s Creed Shadows est enchanteur avec une richesse de la végétation accrue par rapport aux autres épisodes et notamment une ambiance météorologique plus réaliste que jamais (et qu’il faudra prendre en compte selon nos approches). Il n’est pas rare de se retrouver sous des averses abondantes ou bien dans des rafales de vents qui feront virevolter autour de nous feuilles et autres pétales de cerisier. Le tout est magnifier par des effets de lumière, de brume ou de particules saisissants. Un très joli opus il faut bien l’avouer.

L’histoire et la mise en scène sont elles aussi un peu plus poussé je trouve ici et on prend plaisir à suivre le destin de nos personnages avec même des mini-missions qui sont en fait des flashbacks. Tout cela s’imbrique bien avec notre progression dans laquelle on côtoie des personnages récurrents et notamment via notre repaire qu’on pourra faire évoluer à base de construction de bâtiments selon les ressources glanées. Décoration, jardin, bâtiments, sols, etc… c’est un vrai SimCity qui nous permet de créer notre petit univers au sein de la map. Très cool.

Le jeu nous propose des missions variées, principales et secondaires avec toujours ce système de points d’accès rapide via les points de vues typiques des jeux AC. On prend plaisir à se promener dans la campagne ou la forêt de la map à dos de cheval et traverser des villes vivantes parfaitement retranscrites du japon féodal.

Les confrontations avec les ennemis sont au coeur du jeu avec des joutes souvent sanglantes et avec des ennemis parfois nombreux. Certains nous tirent des flèches ou des coups de fusil. D’autres sont armés de massues imposantes ou de katanas et dispose parfois d’armures solides qu’il faudra dézinguer… Le système de contre est toujours là et plutôt efficace et des attaques spéciales nous permettent de frapper fort dans des effets visuels artistiques bien sentis.

En dehors des missions qui oscillent entre infiltration et confrontation, on pourra prendre le temps de sauver des villageois de certains brigands dans des sanctuaires ou bien débusquer des matériaux pour faire évoluer notre repaire et par exemple, construire une forge (bien pratique pour faire évoluer ses armes). Il y a en effet beaucoup de petites choses à faire et à dénicher dans la map qui est plutôt grandes. La zone maritime permet notamment de se promener sur les petits bateaux typiques de ce japon de l’époque.

Comme les autres opus, celui-ci n’est pas dénué de défauts avec des animations parfois rigides, une IA pas toujours au top et des placements de caméras qui peuvent rendre certaines actions importantes brouillonnes. Toujours est-il que ce Shadows renouvelle un peu l’intérêt pour la saga avec des approches variés qui réunissent (un peu) tous les bons ingrédients d’un Assassin’s Creed depuis le début et on sait tous qu’a partir de Origins, le gameplay a évolué, divisant deux types de joueurs. Notons tout de même quelques petites nouveautés intéressantes pour cet opus mais aussi les prochains, je veux parler des éclaireurs qu’on peut enrôler et envoyer sur des zones pour nous aider dans nos recherches.

Si vous aimez les jeux d’aventure/action dans l’univers du japon féodal il y a sans doute mieux que ce Assassin’s Creed Shadows, mais si vous êtes fans de la saga, vous trouverez votre compte avec une ambiance encore une fois nouvelle et dépaysante à souhait avec un contenu riche et des approches variés pour une liberté totale. Dispo ce jeudi!

Après l’hôpital et l’université, Two Point Studios nous propose cette année de faire un tour au musée avec Two Point Museum sorti dernièrement. On retrouve avec plaisir de système de gestion fun et accessible…

C’est même plusieurs musées que nous auront l’occasion de gérer au fil de notre évolution dans la campagne de ce nouveau jeu. Comme tout jeu de gestion qui se respecte, il est nécessaire d’évoluer petit à petit et ici en particulier garnir son musée, faire venir les visiteurs et acquérir une bonne réputation.

Il est important de prendre part en premier au mode Campagne qui permet donc d’évoluer avec des objectifs successifs. On apprend comment fonctionne le jeu et on construit pas à pas notre premier musée d’histoire naturelle à base de fossiles et autres squelettes de dinosaures…

On apprend vite à recruter des assistants d’accueil, des agents d’entretien et surtout des explorateurs qu’on va pouvoir envoyer par le monde afin de dénicher des fossiles et autres reliques afin d’agrémenter toujours plus notre musée. L’argent reste le nerf de la guerre et il faut bien sûr que les visiteurs (avec des profils très différents à prendre en compte) soient au rendez-vous. Pour cela, il faut penser à l’ergonomie de votre musée, à la décoration mais aussi aux différents services (toilettes, restauration, boutique, bans, etc..).

Le mode Bac à Sable n’apporte finalement pas grand chose car il n’y a finalement pas assez de différences avec le mode Campagne. Bien sûr, dans tous les cas, le but est d’évoluer et de pouvoir acquérir de nouveaux musées qui présentent des thématiques propres : botanique, aquatique, préhistorique, surnaturel, spatial…

Alors que le choix des expéditions est toujours important et se fait avec des explorateurs qu’il va falloir former à différents capacités pour ainsi développer la zone géographique des explorations possibles. Il en est de même des autres personnels afin de proposer un service accru sans jamais négliger l’entretien du site et notamment des pièces exposées.

On pourra aussi évoluer en créant des laboratoires permettant de mettre en place de nouvelles attractions comme des jeux pour enfants par exemple. L’évolution du musée se fait donc de diverses manières, externes et internes. Ne pas négliger non plus la sécurité du site avec des agents recrutés pour palier aux éventuels cambriolages…

Sans oublier la gestion du musée dans sa dimension économique, il faudra acheter mais aussi savoir revendre. Il n’est pas impossible de rendre inutile une exposition comme par exemple une abeille préhistorique figée dans la glace qui pourra fondre si elle n’est pas installée dans une zone climatisée…

Agréable visuellement, Two Point Muséum est coloré et plein de vie. Son gameplay est souple et intuitif, on zoom sur notre musée, on tourne autour, on s’amuse à le décorer à ajuster les éléments et à regarder le public entrer et prendre plaisir à découvrir les lieux. Si le concept pourra paraitre un peu simpliste et redondant pour les puristes, le jeu réserve toujours de la surprise par les nouvelles acquisition des musées et les différentes thématiques abordées. Le jeu propose de bons moments chil avec une approche du jeu de gestion qui sort une nouvelle fois du lot par la thématique abordée.

Quelques années plus tard, Warhorse Studios revient avec sa simulation médiévale pour un Kingdom Comme Délivrance 2 qui repousse les limites du genre avec une immersion accrue et une réalisation dans l’ère du temps. Une belle surprise sacrebleu…

Nous voici dans le moyen-âge du XVème siècle avec une guerre des territoires entre différentes factions et familles de l’est de l’Europe. On incarne Henry de Skalice dans cette ambiance mouvementée en évoluant avec divers comparses, à travers diverses péripéties et rencontres, le jeu étant un open-wold laissant libre court à la l’imagination et à la liberté. Chacun évoluera donc de manière différentes avec pas mal d’activités annexes ou nécessaires.

Dès les premières minutes on sent l’humour du jeu à travers les nombreux dialogues et cinématiques avec des personnages hauts en couleurs. Mais c’est aussi et surtout une immersion réaliste de cette époque de chevalerie qui ravira les fans du genre.

Ce FPS immersif nous offre des environnements riches et variés (villes, châteaux, campagnes, forêts…) avec une profondeur de champs incroyable. Le réalisme visuel est agréable et la vue FPS offre notamment des moments épiques en combat à l’épée…

Les PNJ sont importants dans le jeu. On peut discuter, on peut répondre à des requêtes mais aussi, il faut faire attention à sa réputation, les villageois vous écoutent et vous surveillent (notamment quand vous tentez de voler quelque-chose au lieu de l’acheter par exemple…).

Aussi, le jeu pousse le réalisme jusqu’à la gestion de votre héros que ce soit au niveau des soins, de la nutrition et même de la propreté. En effet, si vous êtes sales, les ennemis pourront sentir votre odeur!…

Le jeu mise en effet assez souvent sur la discrétion et effectivement, quand on passe Penn confrontation c’est jamais simple de s’en sortir indemne. Les combats au corps-à-corps sont intense et réaliste mais très techniques aussi. En tous cas, on sent la bestialité des combats qui avaient lieu IRL il y a 600 ans…

L’aspect RPG est très développé lui aussi et on dispose de tableaux de compétences et autres inventaires très riches. Vêtements, accessoires, armes, nourritures… On peut accumuler et gérer beaucoup de choses mais avouons que l’interface fait un peu usine à gaz quand on est pas habitué…

Kingdom Come : Deliverance 2 est une simulation médiévale qui demande de l’investissement et quand on a le temps et l’envie on peut vivre des aventures épiques incroyables pour une immersion dans un moyen-âge virtuel saisissant. Entre action, aventure, RPG, infiltration, le jeu offre diverses manières de progresser avec une histoire prenante et bien écrite mais aussi des personnages et des dialogues bien sentis. Même s’il n’est pas parfait sur tous les points, le jeu est complet et efficace à bien des niveaux. Une belle avancée par rapport au premier opus en tous cas!