
Si la guerre est ce qui se rapproche le plus de l’enfer sur terre c’est qu’elle abrite le pire des démons : l’Homme. Dans un pays isolé, ravagé par un conflit fratricide, découvrez les secrets de votre passé et affrontez une énigmatique calamité.
Voici le pitch de Hell is Us, dernier-né des studios Rogue Factor et l’éditeur Nacon. Ce jeu d’action/aventure à la 3ème personne nous met dans la peau de Rémi (un Vigil), accompagné de son drone KAPI, dans l’exploration d’un monde dévasté et peuplé d’étranges créatures…

Pas de carte ni d’indicateur de quête… le jeu nous propose de suivre notre instinct (et une boussole quand même…) et cela donne une expérience riche en découverte. L’exploration est au cœur du jeu et on pourrait presque parler de jeu d’enquête tant il faut trouver des indices, lire des documents, trouver des clefs ou autres objets à combiner, rencontrer des PNJ, etc…
C’est une expérience unique qui vous attend, vous donnant les clés pour faire vos propres choix et explorer suivant vos ressentis, grâce à une écriture et un level design bien sentis. On fait certes certains allers et retours mais c’est toujours judicieux.






Hell is Us n’en reste pas moins un jeu où l’action est présente avec de fréquentes confrontations aux monstres blancs étranges appelés les Hollow Walkers et leur lumière mystique (Hazes). Et pour s’en sortir on a droit à un arsenal complet et évolutifs avec des épées, lances et haches souvent impressionnantes par leur taille et leurs effets (armes lymbiques). Notre drone nous aidera aussi beaucoup dans ces combats et il faudra toujours bien veiller à utiliser la bonne arme sur le bon ennemi selon des effets liés aux émotions… terreur, extase, rage, chagrin… Une belle idée de gameplay mais qui s’inscrit aussi judicieusement dans l’esprit de l’intrigue…
Comme le dit Jonathan Jacques-Belletête, le directeur créatif de Rogue Factor, le thème central de Hell is Us est le fait que la violence humaine est un cycle perpétuel largement alimenté par les émotions et les passions humaines.




Ainsi, vous l’aurez compris, comme l’homme peut être un loup pour l’homme, l’intrigue de Hell is Us ne repose pas que sur l’affrontement d’un ennemi surnaturel… il y a un message bien plus profond que je vous laisse découvrir si vous décidez de vous lancer dans l’aventure…
Grahiquement, Rogue Factor a fait un sacré bon boulot avec des environnements détaillés et variés avec des effets de brumes ou de lumières plutôt efficaces. La musique est elle aussi de qualité, omniprésente et ajoute à l’ambiance mystérieuse du jeu. Le bestiaire est assez étonnant au niveau du design avec des créatures parfois dotées de formes étonnantes… La direction artistique est pas mal du tout.
La difficulté augmente doucement dans le jeu avec des accès plus difficiles à franchir (il faut souvent la bonne clé, actionner le bon mécanisme, trouver pour cela le bon objet… et du coup parcourir des zones déjà traversées) mais aussi des ennemis plus nombreux et plus vicieux aussi. Les confrontations deviennent alors un peu plus techniques et dépendront de la bonne évolution de votre personnage et son équipement.
Hell is Us est une belle surprise. On y incarne un personnage qui, comme nous, découvre et subit un peu le monde qui l’entoure. Oscillant entre action et exploration, Hell is Us est finalement, surtout un jeu d’aventure ou l’enquête est perpétuelle et ça donne beaucoup de corps eu titre n’en déplaise à ceux qui espérait un jeu bourrin. Ce n’est pas le cas. L’intrigue se déroule, découverte après découverte pour nous tenir en haleine de nombreuses heures. Un coup de cœur à découvrir dès ce 4 septembre sur PC, PS5 et Xbox Series.

Une chose est sûre, Microids voue clairement un amour assumé pour les vieilles gloires animées des années 70 et 80, du moyen Goldorak au bugué Tintin en passant par le sympa Les Schtroumpfs. Et pour prolonger l’été, c’est Cobra qui débarque, confié au studio français Magic Pockets. Sur le papier, on nous vend un Metroidvania. Reste à savoir si la mission est accomplie…
Space Adventure Cobra: The Awakening, comme son nom l’indique prend place aux débuts du célèbre pirate. Même si comme moi vous n’aviez pas connu le dessin animé diffusé chez Dorothée ou que vous étiez trop jeune à l’époque, pas de panique : le jeu prend soin de bien remettre en place toute l’intrigue de l’anime. Mêlant extraits originaux et scènes de dialogue, le jeu nous propulse direct dans l’univers. Par contre désolé de vous décevoir mais la VF a entièrement été refaite, et… ce n’est pas choquant, les comédiens ont fait un travail de qualité.

Mettons les points sur les virgules tout de suite : non, Cobra n’est pas un Metroidvania, mais un bon vieux side-scroller 2D à l’ancienne. Le concept est simple : des ennemis qui pullulent sur votre chemin vous allez devoir tous les détruire. Grâce à vos attaques à distance, tir simple, chargé, spécial vous avez aussi la possibilité d’attaquer au corps à corps. Plus simple, basique mais en réalité ça fait le travail et c’est assez instinctif dés le début du jeu.




Le jeu tente aussi de glisser une dose de plate-forme… mais là, ça coince. Les sauts de Cobra manquent cruellement de précision et le résultat est décevant, vous allez passer votre temps à rater, râler et abandonner. Heureusement, les séquences d’action et de tir sont plutôt réussies mais répétitives.
Avant de râler davantage, remettons aussi les choses dans leur contexte, le jeu est développé par une petite équipe, sans les moyens colossaux des gros studios… Mais soyons honnêtes : visuellement et techniquement, on se prend une bonne claque… de retard. On parle d’un gap d’au moins une bonne dizaine d’années.
Au bout d’une heure de jeu, on s’ennuie, et mise à part quelques décors sympathiques, il n’y a pas la claque, le style de l’animé et du manga et les animations sont beaucoup trop rigides, ce n’est pas à l’image de l’œuvre culte de Buichi Terasawa, la seule valeur ajoutée sera de (re)découvrir les extraits de l’animé.
Un re-doublage très réussi
Les scènes d’action efficaces
Le respect de l’animé
Les extraits choisis
Les graphismes
Animations figées et vieillottes
Phases de plate-forme
Que le jeu est répétitif…
Boss long à battre sans aucun challenge
Bon, inutile de faire les surpris, on s’attendait à ce que Cobra ne soit pas une dinguerie, cela aurait pu être un bon jeu, c’est un titre médiocre. Destiné aux personnes ayant connu l’animé et le manga, il n’y a pas vraiment de challenge et vous allez vite tourner en rond. Les décors restent jolis à regarder mais le titre à trop de retard. Ce n’est pas le pire jeu du monde mais il reste en dessous de la moyenne. Dommage.
Test réalisé par Aurélien

Alors qu’en 2023, Robocop Rogue City avait ravi les fans du film de Paul Verhoeven (1987) mais un peu moins les gamers aguerris, voici que Nacon sort ce qui n’est ni un DLC, ni vraiment une suite, mais un stand alone intitulé Robocop Unfinished Business…
On est toujours dans la peau de Alex Murphy alias RoboCop au cœur de Old Detroit et particulièrement l’OmniTower. Le commissariat a été pillée et l’OmniTower est prise par des mercenaires motivés… Forcément, on envoie RoboCop mettre de l’ordre dans tout cela avec une ambiance scénaristique digne des bons vieux films des années 80.
Des cinématiques rythme une progression assez directe pour qu’on profite d’un fond d’intrigue mais l’action reste assez primaire et on retrouve ce gameplay assez lent et rigide, en tous cas, plutôt old-school.






Auto-9 en main, Robocop bénéficie toujours de capacités accrues avec des systèmes de bouclier, de visée, de ralentis de l’action… des actions secondaires qui sont toujours dispos mais doivent se recharger. On jongle alors entre toutes ses possibilités ainsi qu’au choix d’armes variées, on peut en effet prendre celles des ennemis à terre ou bien par exemple s’approprier de lourdes mitrailleuses pour un moment.





Avec quelques améliorations sur le Auto-9, quelques nouvelles armes et des ennemis un peu nouveaux par rapport à Rogue City, ce nouvel opus n’apporte pas de réelles innovations et c’est bien dommage. D’autant plus que le jeu, techniquement, est pas si mal avec de bonnes sensations visuelles, ce système d’enquête par scan toujours intéressant et surtout des confrontations toujours musclées et souvent explosives…
On apprécie aussi, pour les fans, ces PNJ qui vous lance des quiz sur l’univers de Robocop…
Ce stand alone à moins de 30€ permet de s’amuser un peu plus avec Robocop pour une petite dizaine d’heure. Les fans apprécieront cette rallonge même s’ils attendront sans doute que les développeurs aillent un peu plus loin dans la nouveauté lors d’un éventuel prochain opus. Ce Unifinished Business reste, néanmoins, un autre bel hommage à ce personnage culte des années 80.

Oui oui, il faut s’y faire, Gears of War est désormais jouable sur une PlayStation 5. Exclu incontournable de la Xbox depuis sa sortie initiale en 2006, la saga Gears of War a eu plusieurs suites mais ici, c’est le premier opus qui revient sur Xbox et donc sur PS5 et PC avec Gears of War: Reloaded…

Après Gears of War Ultimate Edition qui proposait déjà, en 2015, un lifting plutôt conséquent au jeu, ce Reloaded apporte lui aussi quelques agréments notables…
D’abord, le jeu est optimisé pour Xbox Series, PC et PS5. Il est cross-play et cross-progression et notez qu’il est dispo dès aujourd’hui dans le Game Pass. Pour les joueurs Xbox qui possèdent GOW Ultimate Edition, cette amélioration Reloaded est gratuite.






Entièrement remasterisé en 4K, avec prise en charge jusqu’à 120 images par seconde, c’est donc, on peut le dire, la version ultime du jeu qui a lancé la série. Notez que tous les contenus téléchargeables sortis après le lancement seront accessibles gratuitement, dont un acte bonus pour la campagne, l’ensemble des cartes et modes multijoueur ainsi qu’une large sélection de personnages et d’éléments cosmétiques classiques à débloquer via la progression du jeu.
Gears of War revient donc aujourd’hui dans une version repensée pour les plateformes modernes, avec des performances et des graphismes largement améliorés. The Coalition en collaboration avec Sumo Interactive et Disbelief, a fait du bon boulot.
Vous le savezn c’est un jeu qui a été conçu pour être joué à plusieurs, que ce soit en local ou en ligne. La campagne se joue en coop à deux joueurs, tandis que le mode multijoueur compétitif permet à 8 joueurs de s’affronter.






Résolution 4K, 60FPS en campagne, 120FPS en multi, HDR, Dolby Vision, Dolby Atmos, Audio Spatial 3D, VVR, aucun écran de chargement pendant la campagne, etc… Le jeu est désormais à la pointe de la technologie.
Bien sûr, on sent bien que c’est un jeu qui est sorti en 2006 et ça se ressent par une certaine lourdeur dans l’action où il faut souvent attendre ses coéquipiers, attendre qu’une cinématique se déclenche. L’ensemble manque de fluidité par rapport aux titres actuels. Aussi, même si le jeu a l’époque était une pépite niveau gameplay, on peut ressentir un côté pataud dans le déplacement des personnages. En même temps ils ont de lourdes armures… Aussi, le système de couverture, plutôt précurseur à l’époque, est un peu dépassé et on peut parfois râler dans certaines situations, aussi au niveau du corps à corps.
Notez néanmoins que le jeu propose différents contrôles pour ceux qui préfèreront l’approche d’origine ou bien une approche un peu plus moderne.
En solo ou en multi, le jeu reste très agréable visuellement avec une ambiance qu’on aime toujours autant et du bon jeu d’action bourrin qui ne fait pas dans la dentelle. Les nostalgiques valideront se retour lifté tandis que les néophytes pourront découvrir dans de bonnes conditions un jeu incontournable de l’histoire de la Xbox et du jeu vidéo en général.