Strong propose un nouveau dongle Google TV. Le Leap-Neve permet ainsi de transformer n’importe quelle TV ou n’importe quel moniteur en écran connecté…
Certifié Google ce produit blanc rondouillard se branche simplement en Hdmi à l’écran (il faut aussi penser au branchement électrique…) et ensuite, on configure le tout via Google Home par Wifi ou bien, bonne nouvelle, par ethernet via le port RJ45 prévu (c’est assez rare sur ce genre de petit produit).
A vous les joies de Netflix, Youtube, Prime Video, Apple TV, Disney+ et j’en passe (à condition d’avoir les abonnements adéquats bien sûr) en toute simplicité.
Le Leap-Neve embarque un processeur ARM Quad-Core associé à 2 Go de RAM DDR4 et de 8 Go de mémoire flash. Il intègre la prise en charge la définition 4K UHD et des formats HDR10, HDR10+, HLG et Dolby Vision.
L’interface Google TV est agréable et intuitive et on peut profiter également de Google Assistant selon les cas ainsi que Google Cast au besoin (partage de photos, vidéos persos, etc…).
On trouve aussi deux ports USB-C : un sert pour l’alimentation et l’autre permet de connecter des périphériques de stockage externes. En plus de cela, la norme Bluetooth 5.0 permet de connecter des périphériques externes (enceintes, casques, manettes de jeu, etc..).
La télécommande, blanche également, est agréable au toucher et prospose des touches raccourcis pour YouTube, Netflix, Prime Video et Disney+.
Disponible au prix conseillé de 64,99 €, le Leap-Neve de Strong a de quoi séduire ceux qui ont besoin de connecter des écrans qui ne le sont pas. Ainsi, il est facile de l’utiliser sur un moniteur ou autre TV un peu datée. Dans tous les cas, c’est un produit facile d’utilisation et très efficace.
Nous avons eu l’opportunité de tester le premier jeu du studio québécois Yellow Brick Games et c’est plutôt pas mal. Ce titre se nomme Eternal Strands et vous propose de vivre une aventure AA/indé dans un univers héroïc fantasy. Le jeu est disponible uniquement sur les consoles next-gen : Playstation 5, Xbox Series et PC. Peut-être à l’avenir aura-t’on une version Nintendo Switch 2…
Eternal Strands est un jeu d’action aventure qui vous invite à incarner Brynn, une jeune guerrière accompagnée de ses compagnons à la recherche d’un lieu sacré. Dès le début du jeu, vous allez devoir prouver au groupe vos compétences de pointeuse et partir en éclaireuse. Cependant un dragon vous attaquera rapidement et enflammera toute la région dans laquelle vous vous trouvez. Pendant votre fuite, la meneuse du groupe sera blessée mais vous allez atteindre par hasard ce fameux lieux que vous recherchez. Brynn et ses compagnons s’installent rapidement pour commencer leur enquête sur ce lieu mystique. Dans ce campement chaque personnage est important et vous permet de créer de l’équipement ou de vous améliorer. Eternal Strands est jouable en français et le doublage est d’excellente facture.
Le jeu vous permet de vous déplacer dans des zones ouvertes de taille moyenne avec un système de respawn pour les monstres et certains boss. Une mécanique de gameplay à ne pas sous-estimer car il vous faudra beaucoup de ressources pour craft. Eternal Strands vous propose une quête principale intéressante même si trop générique à mon goût. Toutefois la mise en scène de chaque dialogue ou cinématique est incroyable grâce à une direction artistique originale. Pour ma part, cela m’a donné envie de discuter avec mes compagnons en dehors de mes quêtes et c’est assez rare. Le doublage est vraiment d’excellente qualité et les musiques collent parfaitement à l’univers.
Eternal Strands propose un mixte de gameplay d’univers différents. Le jeu s’inspire de Shadow of the Colossus, Zelda Breath of the Wild ou même du dernier Dragon Age Veilguard. En jeu, vous aurez une barre d’endurance pour les combats ou l’escalade. Les boss de certaines zones sont aussi gigantesques que le jeu Shadow of the Colossus sorti sur Playstation 2 et il vous faudra grimper sur ces derniers pour attaquer leurs points faibles. Vous allez devoir utiliser les éléments : Citons par exemple la glace et le feu pour venir à bout de certains ennemis plus facilement. Le système de déplacement et d’animation m’a fait énormément penser à Dragon Age Veilguard. Si vous avez aimé la plupart de ces jeux, Eternal Strands pourra peut-être vous plaire.
Eternal Strands s’inspire de jeux populaires pour proposer un gameplay intéressant. Yellow Brick Games fait fort et nous propose un premier jeu de qualité. Cependant l’intrigue est intéressante mais manque de rebondissement. Le doublage d’Eternal Strands est l’un de ses gros points forts car il vous pousse à parler avec vos compagnons en dehors du récit principal. L’exploration est mise à profit et c’est assez sympa de se déplacer dans cet univers colorée et mignon. Me concernant j’ai moins aimé les mécaniques de combat avec les éléments mais les combats de boss qui m’ont rappelé Shadow of the Colossus étaient très sympa à jouer. Si vous êtes en quête d’un nouveau jeu indé d’action-aventure, je vous recommande de le tester.
Test réalisé par Pierre
Le studio français Don’t Nod est de retour pour notre plus grand plaisir. Après des hits comme Life is Strange, Jusant ou Tell Me Why, voici leur nouveau titre : Lost Records : Bloom & Rage un nouveau jeu narratif qui s’articule en 2 parties. Voici donc le test de la première…
Alors que le dernier titre du studio lorgnait vers l’action avec Banishers, Lost Records revient au style qui a fait le succès de Don’t Nod, à savoir Life is Strange. On a donc un titre très similaire dans la mécanique et dans l’ambiance.
Entre présent et passé, le jeu nous projette principalement dans les années 90, aux Etats-Unis, dans la peau de Swann, un ado réservée qui va tenter de se faire des amies aux alentours de Velvet Cove et sa nature envoûtante…
Avec Autumn, Nora et Kat, Swann va vivre quelques aventures et autres relations humaines pendant notre progression. Entre promenade en forêt, musique dans un garage, captures de videos et autres découvertes, on vit une sorte de film interactif où le gameplay n’est pas vraiment au centre de l’expérience même si on a souvent à faire des choix dans nos dialogues pour orienter nos sentiments mais aussi à explorer certains environs (la chambre de Swann est déjà pleine de choses à découvrir…). Des énigmes à résoudre sont bien disponibles mais un peu trop discrètes.
La musique, les effets de lumières, les ambiances colorés, le tempo plutôt lent… tout est fait pour nous immerger dans ces flashbacks émotionnels… mais qui vont révéler bien d’autres choses plus mystiques mais je vous laisse le soin de le découvrir par vous-même…
Techniquement c’est très bien amené avec des vues souvent magnifiques, des cadrages bien sentis et une modélisation des personnages plus que convaincante. Les détails sont riches dans les environnements et chaque écran est un plaisir pour les yeux.
Le système de dialogues est également un point fort du jeu avec bien sûr des choix de réponses mais aussi un timing qui peut faire évoluer la conversation si vous répondez avant que la personne d’en face ait terminé sa phrase ou non. Ainsi, les choix peuvent être multiples et changeants selon votre manière de répondre. Cela rend surtout les dialogues plus réalistes et naturels et dans tous les cas nos choix orienteront nos relations avec chaque personnage.
Swann n’a pas de revolver à la ceinture mais un bon vieux caméscope qu’elle a toujours avec elle. Ainsi, on peut à tout moment filmer nos amies ou les environs. Il sera d’ailleurs nécessaires de filmer certains points pour débloquer des choses à découvrir notamment. Le principe est cool et là encore immersif et tout à fait approprié à l’époque (on peut même re-visionner nos vidéos via un dossier dans le menu).
La VF est plutôt bonne et ajoute à l’immersion.
On sent que cette première partie Bloom & Rage posent les jalons d’une intrigue qui va s’accélérer dans le prochain chapitre. Que ce soit une mystérieuse boite, un jour ou tout à basculer ou les éventuelles amourettes qui se mettent en place… des choses s’amorcent et on a envie maintenant de connaitre le dénouement de tout cela. Réponse le 15 avril prochain…
Lost Records : Bloom & Rage nous propose une immersion de quelques heures dans la vie de 4 adolescentes des années 90. Les allers et retours dans le présent ajoute à l’intrigue et l’histoire évolue crescendo, tranquillement, vers une issue plus mouvementée. L’ambiance est géniale et les relations avec les personnages au coeur du jeu. On reste par contre un peu trop inactif dans tout cela, davantage spectateur qu’acteur. Quoiqu’il en soit, c’est un genre d’aventure interactive qui plaira à bon nombre de joueuses et joueurs à n’en pas douter. Vivement la suite…
Développé en solo par Ragir (édité par Take IT Studio!), There’s a Gun in the Office est un simulateur de stress oppressant où chaque seconde compte. Dans ce huis clos anxiogène, vous incarnez un captif. Vous cherchez désespérément à s’échapper en récupérant des clés et en explorant l’appartement de votre ravisseur. Mais attention, chaque erreur peut être fatale.
Loin des survival-horror traditionnels où l’action prime, There’s a Gun in the Office mise tout sur une tension psychologique implacable. On progresse chaque jour un peu plus, en fouillant l’environnement à la recherche de clés et d’indices. Le moindre faux pas – un objet mal remis en place, un bruit suspect – alerte votre kidnappeur ! Ce qui entraînera un game over instantané. Bien refermer la porte du frigo après avoir chapardé une vieille pomme toute fripée s’avère donc primordial.
Le jeu s’apparente à un simulateur d’escape game. Il peut se montrer relativement court, suivant votre rapidité à résoudre les puzzles environnementaux. En moyenne, il vous occupera environ une heure. Le but ultime ? Atteindre le bureau où se trouve une arme. L’espoir d’une issue est là, mais y parvenir est une autre histoire…
L’ambiance sonore est un des points forts du jeu. Les craquements inquiétants, bruits de pas et respirations haletantes renforcent l’impression d’être traqués en permanence. De petits messages s’affichent à l’écran lors des moments clés, afin de renforcer le sentiment d’urgence et d’accentuer la paranoïa.
Les graphismes minimalistes, teintés de clair-obscur, ajoutent au malaise. C’est un jeu où le moindre détail compte, chaque élément du décor devenant une potentielle menace s’il est mal manipulé.
La progression se fait par l’apprentissage et l’expérimentation (trial and error). Vous devrez retenir l’emplacement des objets pour ne pas éveiller ses soupçons et perdre le moins de temps possible. L’erreur est rarement pardonnée, et il faudra plusieurs essais pour espérer entrevoir une issue. C’est frustrant, mais aussi plutôt addictif.
Si le concept est intéressant, j’ai par contre été frustré par l’aspect technique. Le titre est visuellement simple, mais le framerate se révèle particulièrement instable sur ma configuration, s’accompagnant d’un screen tearing désagréable. Il est de plus impossible de changer les touches du clavier, un véritable scandale que rien ne peut excuser.
There’s a Gun in the Office ne plaira pas à tout le monde. Son gameplay rigide et sa difficulté punitive peuvent rebuter. Ceux qui cherchent une expérience immersive et stressante y trouveront sans doute un défi captivant. Un titre à réserver aux curieux, qui ne regretteront pas de lâcher 10 balles dans un machin pareil. Ce petit jeu indépendant prouve en tout cas une chose : la peur ne naît pas toujours des monstres, mais bien de la tension et du danger imminent.
Test réalisé par Florian