Il y a un peu plus d’un an, Senua’s Saga: Hellblade II sortait sur Xbox Series, propulsé par Microsoft et le studio Ninja Theory à qui on devait déjà le premier opus (Hellblade: Senua’s Sacrifice) en 2017. On retrouve donc le personnage tourmenté qu’est Senua dans une version PS5 « Enhanced »…
C’est le 12 août prochain que sortira donc cette version PS5 avec quelques ajouts notables qui seront aussi proposés aux versions Xbox et PC par le biais d’une mise à jour gratuite. Les joueurs PS5 pourront donc se procurer l’Édition Standard à 49,99€, qui comprend le jeu Senua’s Saga: Hellblade II mais également une Édition Deluxe à 69,99€ qui inclut, en plus du jeu de base, Hellblade: Senua’s Sacrifice, optimisé pour la PS5. Cette édition contient aussi la bande originale de Hellblade: Senua’s Sacrifice, ce qui en fait un excellent pack découverte pour celles et ceux d’entre vous qui découvrent la franchise sur PlayStation. Pour les joueurs possédant déjà la version PlayStation 4 de Hellblade: Senua’s Sacrifice, la mise à niveau vers la version PlayStation 5 est gratuite.
Pour rappel, Senua’s Saga: Hellblade II est une expérience cinématographique immersive et narrative qui nous guide sur le chemin de Senua et toutes les voix qu’elle a dans sa tête… Alors que le jeu est, graphiquement, plus que jamais magnifique, l’immersion sonore est elle aussi à la pointe… Avec le nouveau Mode Performance, une option permet de jouer en 60 FPS (option non disponible sur Xbox Series S), pour une fluidité accrue, notamment lors des combats et des séquences rapides. Sur PC, on trouvera un préréglage « Très élevé » qui pousse encore plus loin la fidélité graphique. Sur PS5, la technologie MetaHuman d’Epic Games fait des merveilles en ce qui concerne le réalisme des visages des acteurs ainsi que les mouvements des vêtements ou des cheveux.
La Corruption de Hellblade: Senua’s Sacrifice fait son retour dans ce mode de jeu optionnel, offrant un défi supplémentaire à Senua dans sa quête à travers l’Islande. La Corruption progresse à chaque échec, et si elle atteint la tête de Senua, sa quête prend fin et toute votre progression est perdue.
Une version améliorée du mode Photo est disponible, avec de nombreux réglages supplémentaires et un nouvel onglet « Mouvement » pour la capture vidéo cinématographique personnalisée.
On trouve aussi plus de 4 heures de commentaires exclusifs qui explorent les choix artistiques et créatifs ayant façonné le jeu. Témoignages de l’équipe artistique, des acteurs, des collaborateurs spécialisés dans la représentation de la psychose, ainsi que des membres de l’équipe de développement.
Pour rappel, dans cette suite de Hellblade: Senua’s Sacrifice, Senua revient dans un voyage de survie violent à travers les mythes et les tourments de I’Islande viking. Bien décidée à sauver les victimes de la tyrannie, Senua doit se battre pour vaincre les ténèbres du monde, mais aussi sa propre noirceur.
On est donc toujours dans un jeu d’action/aventure qui mise sur l’ambiance, l’immersion… avec des ressentis par le visuel mais aussi par l’ambiance sonore. C’est réaliste, parfois malaisant, c’est à ne pas mettre entre toutes les mains mais c’est un jeu sombre qui, par une approche plutôt imaginaire, traite d’un sujet psychologique réel. Et c’est vachement bien mis en scène.
Cependant, la progression est encore très dirigiste, scriptée et trop courte. Les gamers chevronnés resteront vite sur leur faim tandis que des casual gamers y trouveront sans doute leur compte avec un jeu accessible qui mise sur l’ambiance, l’histoire et l’immersion plus que le challenge.
Petit bémol sur la VOST qui, même si elle est très bonne, peu nuire à cette immersion sonore quand on ne maitrise pas l’anglais. Une VF de qualité aurait été un bel atout pour les joueurs français.
Le moteur Unreal Engine 5 fait des merveille pour sans doute le plus beau jeu de ces dernières années avec des paysages nordiques emprunts d’un réalisme étonnant et des ambiances incroyables. De même, on l’a déjà dit, la modélisation des personnages et leurs expressions ajoutent à un réalisme saisissant.
On sent que Ninja Theory confirme en appliquant sa patte jusqu’à proposer un format 2,9:1 (avec bandes noires du coup en 16:9…) qui accentue l’effet cinématographique.
Nous voilà donc dans la peau de Senua, personnage tourmenté qui, après avoir vécu déjà pas mal de choses pas cool dans le premier opus, revient pour sauver les victimes de la tyrannie ambiante. Elle est toujours victime quand à elle de sa psychose et de ces voix qui l’accompagne. Mais tout cela prend part au gameplay et à l’immersion avec des séquences de combats ou bien de puzzles qui jouent avec les visions, les voix, les ombres…
Si le jeu est dirigiste, les combats restent de grande qualité. Ils sont suffisamment techniques pour garder un intérêt tout au long du jeu mais sont surtout très réalistes. Le cadrage, la mise en scène, tout est parfaitement amené pour des confrontations qui respirent le sang et la sueur. C’est quasiment toujours du un contre un mais tout cela est parfaitement chorégraphié pour apporter du naturel à la progression lors de ces affrontements. Notez que le jeu propose plusieurs modes de difficulté sur cet aspect notamment.
Senua’s Saga : Hellblade II arrive donc sur PS5 avec quelques améliorations plutôt subtiles mais qui sublime encore davantage un jeu incontournable. Si on peut lui reprocher sa linéarité et sa courte durée avec également l’absence d’une VF qui aurait été la bienvenue dans un jeu bavard qui mise beaucoup sur les voix, c’est certainement le jeu le plus impressionnant graphiquement à ce jour et son intrigue est suffisamment prenante pour nous tenir en haleine, tout en s’appuyant sur un sujet psychologique réel qui est ainsi mis en lumière et c’est une bonne chose. Bravo à Ninja Theory encore une fois.
Toe Bean Club, un tout nouveau studio indépendant français basé à Strasbourg, a dévoilé aujourd’hui une première bande-annonce pour Mirage: Miracle Quest. Ce titre est une vision moderne du RPG classique au tour par tour, mêlant stratégie et univers magique. Le projet a été créé par une équipe d’artistes expérimentés qui ont travaillé à la fois sur des films d’animation (Sony Pictures Animation, Remembers) et des jeux vidéo (Classics F5, Astra Logica), et sortira sur PC.
Dans un univers rétro peint à la main, les joueurs exploreront Andafy, un continent façonné par les cultures et l’esthétique vibrantes de Madagascar, de la France et du Japon. Ils incarneront Mirage, une jeune exorciste dont la vie tranquille est bouleversée lorsqu’une créature mystérieuse ravage sa ville natale, murmurant le nom de sa grand-mère dans son dernier souffle. Rejointe par un groupe d’alliés attachants, Mirage se lance dans une quête périlleuse pour embrasser son véritable pouvoir et dévoiler les secrets les plus sombres de la région.
Mirage: Miracle Quest modernise le combat classique des RPG au tour par tour avec des mécanismes de construction de deck, permettant aux joueurs de personnaliser leur style de jeu, de créer de puissantes synergies et d’aborder chaque combat avec une nouvelle stratégie.
Les joueurs affronteront des ennemis redoutables et guideront des esprits tourmentés vers la paix, tout en explorant un monde regorgeant de défis et de merveilles. En chemin, ils noueront des relations avec leurs alliés et se fraieront un chemin pour devenir de véritables exorcistes, tout en combattant les forces obscures qui menacent de conquérir le monde !
La date de sortie du jeu sera annoncée prochainement. En attendant, les joueurs peuvent ajouter le jeu à leur liste de souhaits Steam et suivre les développeurs sur X, TikTok, Instagram, Bluesky, LinkedIn et se rendre sur le site officiel pour plus de détails.
Si vous êtes lecteur régulier du blog, vous savez sans doute qu’on aime bien les enquêtes… Après le Tueur au Tarot ou Woodlock University, Detective Box propose un pack de 3 enquêtes intitulé L’art de la traque… que nous avons donc testé avec plaisir…
On retrouve avec bonheur ce concept d’enquêtes à la maison avec des documents physiques et numériques et, plus que jamais, une scénarisation mis en place par de nombreuses vidéos réalisées avec des comédiens. Tout s’articule autour du site de l’enquête et donc des documents papier et autres objets disponibles dans la boite du jeu…
L’art de la traque regroupe 3 enquêtes distinctes :
Ciao Bella (difficulté 2,5/5 – durée 2h30)
La Horde a encore frappé. 5 millions d’euros ont été dérobés à l’un des plus grands casinos de Monaco…
La Bête de Beaurecueil (difficulté 3/5 – durée 3h)
Madeleine et Pierre Valentin n’ont plus de nouvelles de leur fille. Notre seul piste : sa localisation dans les Alpes…
La Grande Illusion (difficulté 3,5/5 – durée 3h30)
Un colis a été livré à l’Agence: une boîte énigmatique, des coupures de presse de 1947 et le carnet d’un magicien accusé du meurtre de son assistante…
3 enquêtes très différentes par leur ambiance et par leur approche. Si Ciao Bella est plutôt un huit clos dans le casino, La Bête de Beaurecueil nous emmène en rando… alors que la Grande Illustion joue davantage avec nos méninges et nous transporte dans le passé…
Dans tous les cas, les mécaniques de jeu sont toujours renouvelées avec des énigmes, des casses-têtes ou bien des rapports à étudier. On trouve aussi parfois des photos ou bien des coupures de presse à bien analyser. Certains objets ajoutent à l’immersion et son parfois utiles à la résolution de certains éléments. Certaines enquêtes s’orientent davantage sur le côté numérique et pas mal de choses seront à analyser sur l’ordinateur avec beaucoup de vidéos ou bandes sonores par exemple.
Aussi, pour La Bête de Beaurecueil par exemple, même si nous disposons d’une carte des lieux en physique, nous devons aussi utiliser Google Maps pour trouver des lieux qui existent réellement et c’est ce genre de détails qui font que ces enquêtes sont si prenantes.
Difficile de vous en dire davantage sans vous gâcher la surprise. Mais sachez que chaque aventure vous tiendra en haleine du début à la fin. Le temps passe s’en qu’on s’en rende compte et c’est encore mieux à 3 ou 4 personnes pour recouper les infos et les idées. A réserver cependant aux plus de 14 ans dû à la difficulté tout de même parfois et aussi l’ambiance (La Bête de Beaurecueil notamment).
Encore de belles enquêtes proposées par Detective Box. On est jamais déçu! Notez que chacune de ces 3 enquêtes peut être commandée séparément. Pour le pack complet L’art de la Traque comptez 96€ tout de même mais pour au total près de 10h de jeu à plusieurs c’est très honnête d’autant plus que le matériel fourni, qu’il soit physique ou virtuel, est de grande qualité. On ressent le travail qui se cache derrière l’élaboration de chaque enquête…
Après un premier opus, sorti en 2019, aussi marquant que déroutant, Death Stranding revient, toujours sous la baguette de Hideo Kojima et avec Sam Porter Bridges, coursier téméraire, toujours campé par l’acteur Norman Reedus… Death Stranding 2: On the Beach nous propose de poursuivre l’histoire commencée avec toujours cette ambiance futuro-fantastique dans de vastes et splendides étendues de nature…
Idéalement, il faut avoir fait le premier opus pour se lancer dans celui-ci, néanmoins, on nous propose un récapitulatif complet avant de démarrer la partie. Près d’un an après les évènements du premier épisode, Sam Porter Bridges semble un peu au bout de sa vie mais il va reprendre du service via notamment Fragile (Léa Seydoux) avec la lourde tâche de raccorder l’Australie au réseau chiral…
Le jeu commence réellement avec Sam, assis au sommet d’une zone rocheuse, avec BB (Bridge Baby) l’enfant qui a donc quelque-peu grandi. Il est toujours nécessaire de veiller sur lui et on s’en rend compte dès qu’on se lève pour rejoindre notre abri. Plus que jamais, la topographie est réaliste… Sam prend de la vitesse dans les descentes, on doit donc le ralentir, éviter les éboulements, etc… Et d’ailleurs on comprend vite que l’hostilité des lieux est à son top avec des séismes qui provoquent des chutes de rochers au loin… séismes, tempêtes de sable, incendies et la fameuse pluie qui accélère le vieillissement…
Le jeu reste ancré dans son principe d’exploration avec des trajets sur de longues distances. Il est toujours primordiale de préparer son trajet, choisir judicieusement ses points de passages mais aussi bien sûr son équipement et la charge portée par Sam. Tout cela reste assez technique mais un peu plus abordable aux différents types de joueurs par rapport au premier épisode.
Plus que jamais, les décors sont magnifiques et surprenants de réalisme. On prend une claque dès les premiers instants et on est souvent étonnés par des environnements changeants, notamment par le climat ou le moment de la journée. Magnifique. La PS5 est enfin utilisée à sa juste valeur.
Contemplatif, le jeu reste néanmoins riche par son histoire et ses personnages. Et si Sam a la plupart du temps pour but de livrer des équipements d’un point A à un point B, il y une véritable intrigue prenante qui s’articule de manière homogène avec un gameplay qui, lui aussi se veut un peu plus varié et dynamique qu’en 2019. L’action tranche avec des moments plus calmes même si on évolue la plupart du temps en infiltration dans les zones ennemis (c’est recommandé en tous cas).
Death Standing 2 est une évolution du Death Standing 1 mais contrairement à ce dernier il apporte moins de surprise. En effet, en 2019, le jeu était marquant par son originalité et les rebondissements de son scénario. Ici, l’intrigue reste riche et pleine de surprise mais disons qu’on est déjà habitué au concept. Le jeu se veut en tous cas plus accessible. On est un peu plus accompagné, ce qui ravira les casual gamers mais ce qui pourrait aussi frustrer les joueurs aguerris de la première heure.